Barjouville est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir de la région Centre-Val de Loire.
Barjouville | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Chartres |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole |
Maire Mandat |
Benoît Delatouche 2020-2026 |
Code postal | 28630 |
Code commune | 28024 |
Démographie | |
Gentilé | Barjouvillois |
Population municipale |
1 722 hab. (2019 ![]() |
Densité | 420 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 24′ 34″ nord, 1° 28′ 41″ est |
Altitude | Min. 126 m Max. 157 m |
Superficie | 4,1 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Chartres (banlieue) |
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lucé |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | barjouville.com |
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La ville de Barjouville se situe au sud de l'agglomération de Chartres.
Luisant | Luisant | Le Coudray |
Fontenay-sur-Eure | ![]() |
Morancez |
Thivars | Ver-lès-Chartres | Morancez |
Provenant du sud par Ver-lès-Chartres, la rivière l'Eure, affluent en rive gauche du fleuve la Seine, borde la ville de Barjouville à l'est, avant de couler vers le nord entre Luisant et le Coudray.
Barjouville est desservie par la ligne 1 du réseau de bus urbain Filibus.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923[7] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[9] à 11 °C pour 1981-2010[10], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[11].
Barjouville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chartres, une agglomération intra-départementale regroupant 9 communes[15] et 88 995 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,8 %), zones urbanisées (24,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (8 %), forêts (4,7 %), prairies (2,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Barjouville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondationset séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Eure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1995 et 1999[23],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 87,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 626 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 626 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].
Barjouville était appelé Berjonville au XVIIIe siècle puis, en l'an 1801, devint Barjouville[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1855 | 1865 | Jacques René Breton | Marchand de bestiaux - Propriétaire | |
1865 | 1874 | Frédéric Billard de Saint-Laumer | ||
1874 | 1918 | Raoul de Saint-Laumer | ||
1919 | 1946 | Marie Agricol Henry Jacques | ||
1946 | 1965 | Arthur Pineau | Cultivateur | |
1965 | 1971 | Jean Pailleau | Expert comptable | |
1971 | 2006 | André Ouaggini | Proviseur | |
2006 | 2014 | Alain Toutay | ||
2014 | 2020 | Jean-François Lelarge | SE | Géomètre |
2020 | En cours | Benoît Delatouche | Cadre |
La prairie de Barjouville, arrosée par l'Eure et un bel étang, fait l'objet d'un entretien différencié où les tontes ne sont réalisées que pour l'agrément des visiteurs et de façon très parcimonieuse.
La commune développe en particulier une politique soutenue de fleurissement, ce qui lui a permis d'être labellisée « Villes et villages fleuris » et d'obtenir en octobre 2021 une deuxième fleur[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 1 722 habitants[Note 7], en diminution de 1,15 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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170 | 178 | 181 | 183 | 227 | 227 | 226 | 235 | 246 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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234 | 239 | 237 | 221 | 245 | 243 | 261 | 251 | 242 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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229 | 200 | 180 | 190 | 194 | 203 | 206 | 247 | 234 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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240 | 354 | 697 | 975 | 1 306 | 1 393 | 1 585 | 1 612 | 1 660 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 712 | 1 722 | - | - | - | - | - | - | - |
Le , les écoles ont été baptisées du nom de l'aventurier Nicolas Vanier (école maternelle) et de celui du photographe Yann Arthus-Bertrand (école élémentaire).
Le bowling de Barjouville se situe 17 rue des Pierres Missigault (dans la Zone Commerciale).
L'Entente Barjouville/Le Coudray/Morancez est née en 2009 de la fusion de trois clubs : L'US Le Coudray, le Barjouville SCL et le FC Morancez. Le club a de nombreux effectifs en jeunes. Les différentes équipes du club évoluent sur trois différents stades : le stade Noel-Ballay de Morancez ainsi que les stades municipaux du Coudray et de Barjouville. L'équipe senior évolue aujourd'hui en 4e division de district, tandis que le palmarès récent chez les jeunes compte un titre de champion de U18 Brassage en 2015, ainsi qu'un titre de champion de 1re division U15 en 2016, et une place en finale régionale U13 à Châteauroux en 2011.
Inscrit MH (1994)[32].
L'échauguette de la prestrière de Moineaux fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [32].
Une première chapelle, constituant probablement aujourd'hui le chœur, est complétée au XIIIe siècle par la nef.
Les 3 vitraux du mur du chevet datent de 1873 et sont l’œuvre des ateliers Lorin de Chartres, dirigés à cette date par leur fondateur Nicolas Lorin. Au centre se trouve Jésus, à droite saint Jacques et à gauche saint Laumer. Sur le mur sud du chœur, un vitrail inclut des fragments du XVIe siècle, représentant saint Nicolas et peut-être saint Christophe[33].
La rive droite de l'Eure est bordée par un groupe de cyprès chauves remarquables.
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Les armes de la commune de Barjouville se blasonnent ainsi :
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La seigneurie de Barjouville appartenant à la famille de Trie pendant plus de soixante ans son blason (d'or à la bande d'azur) a été repris. Les oies et les peupliers font allusion à la prairie, les coquilles Saint-Jacques font référence à son église dédiée à saint Jacques de Compostelle.
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