Azay-le-Brûlé est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Azay-le-Brûlé | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Niort |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Val de Sèvre |
Maire Mandat |
Jean- François Renoux 2020-2026 |
Code postal | 79400 |
Code commune | 79024 |
Démographie | |
Population municipale |
1 982 hab. (2019 ![]() |
Densité | 90 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 24′ 04″ nord, 0° 14′ 53″ ouest |
Altitude | Min. 41 m Max. 131 m |
Superficie | 22,10 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Niort (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Maixent-l'École |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.azaylebrule.fr |
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Touche Stna », sur la commune de Saint-Georges-de-Noisné, mise en service en 1995[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 918,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 18 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Azay-le-Brûlé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Niort, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,8 %), prairies (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (7,2 %), forêts (3,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Azay-le-Brûlé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Sèvre Niortaise, le Chambon et la Ligueure. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2006 et 2010[22],[20]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du plan de prévention des risques inondation (PPRI) de la « Vallée de la Sèvre Niortaise amont », approuvé le , dont le périmètre regroupe 17 communes[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de terrains, notamment des tassements différentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 86,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[20].
La commune est en outre située en aval du barrage de la Touche Poupard, un ouvrage de classe A[Note 9] mis en service en 1995 sur le cours d’eau le Chambon, affluent de la Sèvre Niortaise. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Azay-le-Brûlé est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[29].
Selon Ledain B. (1902), Dictionnaire topographique du département des Deux-Sèvres : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, publié par Alfred Dupond, p. 12, la commune d'Azay-le-Brûlé porte successivement les noms suivant : Abziacum in vicaria Afriacense in pago Pictavo, 948 (cartulaire de Saint-Maixent 29). Aziacus, vers 1045 (cartulaire de Saint-Maixent 137). Azai, 1106 (cartulaire de Saint-Maixent 244). Sanctus Bartholomeus d’Azay, 1110 (cartulaire de Saint-Maixent 257). Asaicum, 1134-1164 (cartulaire de Saint-Maixent 359). Azayum, 1300 (grand-Gauthier). Asay, 1688 (arch. D.-S. Il. 341). Azay-les-Saint-Maixent (Pouillé de 1782).
L’église Saint Barthélémy d’Azay est rattachée à l’abbaye de Saint-Maixent dès 1071[30].
Sur l'Atlas de Trudaine, établi au milieu du XVIIIe siècle, le nom est orthographié Azais. http://www.culture.gouv.fr/Wave/image/archim/trudaine/frdafanchat_8494p032r01-p.jpg
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
janvier 1882 | janvier 1922 | Victor Bonnet | Conseiller général | |
mars 1989 | René Chantecaille | PS | ||
mars 1989 | 2020 | Jean-Luc Drapeau | PS | Conseiller général, suppléant du député |
2020 | En cours | Jean-François Renoux | Écologiste | Postier, conseiller départemental depuis 2021 |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué deux fleurs à la commune[31].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 1 982 habitants[Note 10], en augmentation de 6,33 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,87 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 479 | 1 510 | 1 603 | 1 765 | 1 846 | 1 841 | 1 906 | 2 000 | 1 988 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 961 | 1 952 | 1 970 | 1 822 | 1 776 | 1 827 | 1 843 | 1 737 | 1 684 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 584 | 1 563 | 1 548 | 1 386 | 1 293 | 1 257 | 1 192 | 1 193 | 1 228 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 202 | 1 162 | 1 003 | 1 187 | 1 399 | 1 445 | 1 672 | 1 700 | 1 852 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 951 | 1 982 | - | - | - | - | - | - | - |
• Église priorale Saint-Barthélemy, édifiée au XIIe siècle. Relevant de l'abbaye de Saint-Maixent, elle est attestée par une bulle du pape Pascal II en 1110. L'édifice est classé à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis 1993. Il connaît d'importants remaniements au XIIIe siècle, et surtout au XIXe[36].
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