Avion est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Avion (homonymie).
Avion | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Lens |
Intercommunalité | CA de Lens-Liévin |
Maire Mandat |
Jean-Marc Tellier (PCF) 2020-2026 |
Code postal | 62210 |
Code commune | 62065 |
Démographie | |
Gentilé | Avionnais |
Population municipale |
17 625 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 352 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 24′ 36″ nord, 2° 50′ 01″ est |
Altitude | Min. 27 m Max. 77 m |
Superficie | 13,04 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avion (bureau centralisateur) |
Législatives | 3e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-avion.fr |
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Ses habitants sont appelés les Avionnais.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 703 habitants en 2018.
Elle est le bureau centralisateur du canton homonyme.
La commune a été un grand centre d'exploitation du charbon. La Compagnie des mines de Lens y a ouvert sa fosse no 5 - 5 bis, et la Compagnie des mines de Liévin les fosses nos 4 - 4 bis et 7 - 7 bis. Enfin, le Groupe de Liévin a ouvert le puits d'aérage no 8. L'exploitation du charbon cesse en 1988, mais Gazonor y exploite toujours le grisou sur les puits nos 5, 5 bis et 7 bis.
La commune se situe près de l'autoroute A21. Elle a comme villes voisines Liévin, Lens, Éleu-dit-Leauwette, Sallaumines, Méricourt, Vimy et Givenchy-en-Gohelle.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Éleu-dit-Leauwette | Lens | Sallaumines |
Liévin | ![]() |
Méricourt |
Givenchy-en-Gohelle | Vimy |
La commune est traversée par la Souchez, un cours d'eau naturel et un canal de 13,6 km, qui prend sa source dans la commune d'Ablain-Saint-Nazaire et se jette dans le canal de Lens au niveau de la commune de Lens. Les communes traversées par la Souchez sont : Ablain-Saint-Nazaire, Angres, Avion, Éleu-dit-Leauwette, Lens, Liévin et Souchez[1].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé de type 3 »[Note 1], selon la typologie des climats en France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2].
Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[2].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
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La commune est située, pour partie, sur un site classé en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) : le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles) qui, avec 75 ha, est le deuxième terril d'Europe pour la surface occupée[3].
La commune abrite un riche patrimoine minier, incluant :
Avion est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[5],[6],[7]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[8] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (59,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (49,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (36,8 %), terres arables (31,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), mines, décharges et chantiers (1,9 %), prairies (0,9 %), forêts (0,2 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
La commune est desservie par la route nationale 17, prolongée vers l'autoroute A21, aussi appelée rocade minière, par l'antenne urbaine numérotée A211[15].
La gare d'Avion, située sur la ligne d'Arras à Dunkerque-Locale, est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF), desservie par des trains TER Hauts-de-France.
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aviuns (1104) ; Aviunum (1115) ; Aviouns (1257) ; Avions (1275) ; Avio (1275) ; Avyons (1485) ; Avion (1720)[16].
Peut-être de la préposition latine ad + Wigo(n) (nom de personne germanique)[17].
L'église Saint-Denis est construite en 1150. Le village qui l'entoure est dominé par le clocher de cette église et par le moulin à vent. Au XVIIe siècle, le territoire d'Avion s'étend sur 1 075 ha. Les cultures étaient principalement le blé, le seigle, l'orge, l'avoine et l'œillette (céréale dont on extrayait de l'huile).
Cette partie du Pas-de-Calais s'est trouvé sous domination espagnole jusqu'en 1659. C'est lors d'une des batailles où s'affrontaient Espagnols et Français que l'église fut détruite. Elle fut reconstruite en 1680 par Matthias Leroy, lieutenant d'Avion, le cimetière se trouve autour de l'église.
Le marais d'Avion (l'actuel parc de la Glissoire) s'étendait sur au moins 20 hectares. Sa partie centrale est une vaste et ancienne tourbière où l'on extrayait la tourbe qui une fois sèche servait au chauffage domestique, avant que du charbon, plus calorique, ne soit extrait des couches plus profondes du sous-sol.
En 1714, le seigneur d'Avion est Antoine-Guillaume Roergas.
En 1759, pour faciliter l'impôt surnommé le vingtième, Avion est divisé en 12 cantons, ce sont les principaux lieux-dits.
En 1771, la seigneurie est confiée par lettres patentes du roi Louis XV en marquisat d'Armolis, le marquis épouse l'année suivante Marie-Euphrosine d'Imbert avec qui il eut quatre enfants. Le marquis possède le Château Blanc à Avion et un hôtel particulier à Arras. Le Château Blanc est dénommé ainsi en raison des pierres calcaires utilisées pour sa construction. Le moulin à vent utilisé pour moudre les céréales appartient à Pierre-François Sénéchal censier d'Avion. Un second moulin servait à presser de l'huile.
À la veille de la Révolution, 80 % de la population vivait encore du produit de la terre. Avion comptait alors 850 habitants et 347 ont moins de 18 ans, seuls vingt savaient lire.
En 1790, le marquis meurt et sa veuve est contrainte de quitter le pays avec ses enfants. Du fait de la Révolution, le château est vendu et confisqué. Le curé à cette époque est le personnage le plus important du village, c'est l'abbé Fossiez qui tient cette place depuis 1781, il est aidé dans sa tâche par un bedeau. Cette année-là Joseph Leroy est élu maire de la première municipalité, et c'est faute de place que la première réunion du conseil se fit dans l'église.
À la fin du XIXe siècle, Avion entre dans la vie minière ; en 1872 avec le premier coup de pioche du premier puits qui n'atteindra son charbon que quatre ans plus tard. En 1890 deux autres puits suivirent. Tout autour du bourg des groupes de maisons sont construits pour abriter les mineurs ; les fameux corons du Nord, à l'époque ils n'avaient pas encore cette appellation on les appelait des « pits ». Mais au sein de ces corons on y retrouve une chaleur, une camaraderie et une solidarité caractéristique de la région et des corporations où le travail est plus dur, plus difficile qu'ailleurs.
Le 26 avril 1908, est inauguré à Avion un monument aux victimes du travail[18].
Au XXe siècle, Avion subit les violences de deux guerres mondiales qui ensanglantent la région et tout le bassin minier. Les obus de la guerre de 1914-1918 rasent la ville évacuée de ses habitants et l'église est totalement détruite.
C'est en 1860 que fut fondée l'Harmonie d'Avion. L'inscription aux registres de la Fédération musicale du Nord et du Pas-de-Calais eut lieu deux ans plus tard, en 1862. Au tout début, les vingt musiciens qui la composaient se réunissaient dans la petite salle de l'école des garçons. Elle compte désormais une soixantaine de musiciens. En 1902 eut lieu la scission qui fit naître « l’Harmonie municipale socialiste », et « l’Harmonie d'Avion » devint « l’Harmonie libre d'Avion » : les deux entités fusionnèrent en 1944.
Le goût de la fête populaire et de l'importance de la musique s'illustrent encore à Avion en 1936 et 1938 : en pleine vogue de l'accordéon sont organisés dans la ville, ces deux années-là, deux concours gigantesques rassemblant un millier d'accordéonistes[19].
La commune d'Avion a accueilli, comme de nombreux autres du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.
En 1940, Avion occupée par l'Allemagne nazie, comme tout le bassin minier.
Non loin, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93.000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[20]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[21], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
La commune appartient à l'arrondissement de Lens (à 3 km).
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 703 habitants en 2018.
La commune est le bureau centralisateur du Canton d'Avion.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.
Depuis le Front populaire, cette ville a la particularité d'élire une municipalité communiste de manière ininterrompue.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires de 1871 à 1940
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1945 | septembre 1949 | André Parent[24] | PCF | Ouvrier mineur Conseiller général de Vimy (1945 → 1949) Vice-président du conseil général (1945 → 1949) Mort en cours de mandat | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1949 | 1951 | Joseph Lefebvre[25] | PCF | Ouvrier mineur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1951 | 1957 | Amédée Capron | PCF | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1957 | octobre 1985 | Léandre Létoquart[26] | PCF | Ouvrier mineur Député du Pas-de-Calais (1956 → 1958) Sénateur du Pas-de-Calais (1973 → 1978) Conseiller général de Vimy (1959 → 1973) Conseiller général d'Avion (1973 → 1998) | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 1985 | 1990 | Jacqueline Poly | PCF | Employée, ancienne adjointe Morte en cours de mandat | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1990 | octobre 2009[27],[28] | Jacques Robitail | PCF | Employé Conseiller général d'Avion (1998 → 2011) Démissionnaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
octobre 2009 | En cours | Jean-Marc Tellier | PCF | Technicien Député du Pas-de-Calais (3e circ.) (2022 → ) Conseiller général puis départemental d'Avion (2011 → ) Réélu pour les mandats 2014−2020 et 2020−2026[29],[30],[31] |
Proche du centre, le parc de loisirs de la Glissoire, sur une superficie de 60 hectares, est un lieu privilégié de détente, de promenades et de loisirs. il a été construit sur une friche minière.
La commune d'Avion est située dans l'académie de Lille.
Le lycée Pablo-Picasso d'Avion se situe dans le quartier de la République. Il fut ouvert à des élèves pour la première fois en septembre 1967. C'est le que le lycée portera officiellement le nom de Pablo Picasso.
Aujourd'hui ce lycée compte environ 600 élèves qui viennent principalement des environs.
Deux établissements forment le lycée Pablo-Picasso d'Avion : un lycée d'enseignement général et technologique et un lycée professionnel.
La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[34].
Les habitants de la commune sont appelés les Avionnais[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[36],[Note 5].
En 2019, la commune comptait 17 625 habitants[Note 6], en diminution de 1,4 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
808 | 812 | 972 | 1 043 | 1 139 | 1 167 | 1 271 | 1 334 | 1 313 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 324 | 1 432 | 1 526 | 1 680 | 1 955 | 2 031 | 2 751 | 3 625 | 5 900 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
8 706 | 9 409 | 9 968 | 4 241 | 14 097 | 16 465 | 15 262 | 16 080 | 19 471 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
20 781 | 22 422 | 22 894 | 21 023 | 18 534 | 18 298 | 17 932 | 17 947 | 17 900 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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17 625 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 8 295 hommes pour 9 288 femmes, soit un taux de 52,82 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,2 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
13,8 | 60-74 ans | 15,5 |
18,4 | 45-59 ans | 17,7 |
20,4 | 30-44 ans | 18,5 |
21,1 | 15-29 ans | 18,8 |
20,9 | 0-14 ans | 20,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
La ville d'Avion comprend trois lieux de culte catholiques qui dépendent de la paroisse Saint-Jean-XXIII du diocèse d'Arras (doyenné de Lens-Liévin)[41]. Ce sont l'église Saint-Denis, l'église Saint-Éloi de la cité des Cheminots et la chapelle Sainte-Thérèse.
Le culte musulman est représenté par la présence de deux mosquées : la Mosquée Badr, dans le quartier de la république, et la mosquée El Fath à la cité Montgré.
En 2019, dans la commune, il y a 7 026 ménages fiscaux qui comprennent 17 141 personnes pour un revenu médian disponible par unité de consommation[Note 7] de 16 900 euros, soit inférieur au revenu médian de la France métropolitaine qui est de 21 930 euros. La part des ménages fiscaux imposés est de 37 % (57,6 % en France métropolitaine)[42],[43].
La commune dispose d'une médiathèque.
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Blason | Écartelé : au 1er de gueules au groupe de trois immeubles d'or, ajourés de sable et terrassés du même, au 2e d'azur à deux pics de mineur d'or passés en sautoir et à la lampe du même, brochant sur le tout, sommée d'un casque de mineur d'or, au 3e d'azur au pal ondé d'or et à la colombe essorante d'argent brochant sur le tout, au 4e de gueules à la tierce alésée ondée d'or; à la fasce, brochant sur la partition, partie au I d'azur à la locomotive d'or, et au II d'azur à la lyre d'or accostée de deux gerbes de blé du même[45].
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Détails | Adopté par la municipalité. |
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