Autrechêne est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article possède un paronyme, voir Autrèche.
Autrechêne | |
![]() Autrechêne : paysage. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Territoire de Belfort |
Arrondissement | Belfort |
Intercommunalité | Grand Belfort |
Maire Mandat |
Corinne Aymonier 2020-2026 |
Code postal | 90140 |
Code commune | 90082 |
Démographie | |
Gentilé | Autrechênois |
Population municipale |
277 hab. (2019 ![]() |
Densité | 94 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 35′ 45″ nord, 6° 57′ 37″ est |
Altitude | Min. 333 m Max. 368 m |
Superficie | 2,96 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Belfort (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Grandvillars |
Législatives | Première circonscription du Territoire de Belfort |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site de la salle intercommunale |
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La commune, qui dépend du canton de Grandvillars, est née le 1er janvier 1973 de la fusion de la commune d'Eschêne-Autrage et de celle de Rechotte.
Les trois hameaux sont situés dans une plaine où serpente la Bourbeuse, petite rivière résultant de la rencontre de la Madeleine et de la Saint-Nicolas, confluant à Autrage même. Ils rassemblaient 212 habitants en 1999.
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Novillard | Montreux-Château | ![]() | |
Charmois | N | Bretagne | ||
O Autrechêne E | ||||
S | ||||
Froidefontaine | Brebotte |
Autrechêne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belfort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (54,9 %), terres arables (17,1 %), forêts (12,2 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom d'Eschêne vient sans doute de la forêt de chênes au sein de laquelle le village s'est développé, comme le laisse penser le nom (de Quercubus) sous lequel le lieu est désigné dans la charte de dotation du prieuré de Froidefontaine en 1105 [8]. Il était alors rattaché à Grosne. Dans les documents rédigés en allemand lors de la domination autrichienne, c'est le nom de Eichen, que l'on peut traduire par les chênes, qui est utilisé. Eschêne et Autrage, qui dépendaient un moment du seigneur de Montreux, ont fait aussi partie de la mairie et de la paroisse de Novillard après la fondation de celui-ci.
Au printemps de 1858, le maire du village, qui avait sans doute plus de muscles que de cervelle, décida d'abattre seul un chêne gigantesque que l'on classerait aujourd'hui comme monument historique et qui constituait alors une curiosité pour les visiteurs venant parfois de loin pour le voir et une fierté pour les habitants du coin. Il mesurait 20 mètres de haut et plus de 15 mètres de circonférence et avait sans doute vu s'éloigner les dernières hordes de barbares[8].
Le village serait né vers le XIIe siècle dans une clairière ayant appartenu au prieuré de Froidefontaine. En 1345, il est désigné sous le nom de Richemont. Par la suite, il dépend de la mairie et de la paroisse de Novillard[8]. Le petit territoire de Rechotte était pratiquement enclavé dans celui d'Eschêne-Autrage. En 1803, le village comptait 60 habitants et n'en avait plus que 32 en 1962.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | Raymond Monnier | |||
mars 2001 | mai 2020 | Pierre Rey | ||
mai 2020 | En cours | Corinne Aymonier[9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 277 habitants[Note 3], en diminution de 3,48 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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54 | 59 | 71 | 68 | 70 | 68 | 76 | 80 | 74 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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69 | 67 | 69 | 76 | 77 | 89 | 83 | 76 | 79 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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57 | 60 | 61 | 40 | 48 | 40 | 36 | 33 | 36 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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40 | 45 | 123 | 146 | 154 | 210 | 275 | 294 | 287 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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277 | 277 | - | - | - | - | - | - | - |
Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[14].
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : La commune conserve deux blasons après fusion : Eschêne-Autrage : de sinople au chêne d'or englanté de gueules. Rechotte : d'azur au coq contourné d'or, crêté, barbé, becqué et membré de gueules
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