Aussois (prononcé [o.swɑː]) est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Aussois | |
Plateau et village d'Aussois vus depuis la Norma. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Saint-Jean-de-Maurienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Haute Maurienne Vanoise |
Maire Mandat |
Stéphane Boyer 2020-2026 |
Code postal | 73500 |
Code commune | 73023 |
Démographie | |
Gentilé | Aussoyens |
Population municipale |
698 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 38″ nord, 6° 44′ 32″ est |
Altitude | Min. 1 120 m Max. 3 600 m |
Superficie | 41,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Modane |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-aussois.com |
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Ses habitants sont appelés les Aussoyens.
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Aussois est située dans la vallée de la Maurienne, au sud du massif de la Vanoise, à 8 kilomètres au nord-est de Modane sur un plateau à 1 489 m d'altitude.
Autrefois village traditionnel de montagne, Aussois s'est transformé en station de sports d'hiver et d'été.
Pralognan-la-Vanoise | ||
Villarodin-Bourget | ![]() |
Val-Cenis |
Avrieux |
La commune est limitrophe au nord de celle de Pralognan-la-Vanoise située dans la vallée de la Tarentaise. Seul un sentier passant par le col d'Aussois permet de relier les deux communes.
Bramans peut être reliée directement via un chemin de terre.
Les communes d'Avrieux (via les forts, ou indirectement via la commune de Villarodin-Bourget) et de Sollières-Sardières sont reliées par des routes goudronnées.
La commune de Termignon, située après Sollières, peut également être reliée par des sentiers traversant le parc national de la Vanoise, par le col de Labby (3 324 m).
La commune d'Aussois est reliée :
Aussois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (32,7 %), forêts (26,3 %), eaux continentales[Note 2] (1,3 %), zones urbanisées (0,9 %), prairies (0,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Ohely (prononcé [o.e] Écouter) est le nom du village d'Aussois en arpitan savoyard et les Oherins désignaient ses habitants[7] ou, en francoprovençal, Oé, selon la graphie de Conflans[8] ou « Ohéy »[9]. « L'Arche d'Oé » et « Les ânes d'Oé » sont d'ailleurs les noms donnés au XXIe siècle respectivement au musée de la vie du village et à une activité touristique locale.
« Ohely » viendrait de solely[10] (soleil) reflétant l'orientation méridionale de la station, alors que la plupart des villages ou stations des environs sont situés en fond de vallée (Modane, Bramans, etc.) ou sur le flanc nord (La Norma, Valfréjus).
Une autre interprétation fait provenir le nom du village du nom féminin Alseda[11], qui pourrait correspondre au chef-lieu Ocellum des Graiocèles.
Près du village, le parc archéologique des Lozes témoigne par ses gravures sur roche (plusieurs centaines de signes) d'une occupation depuis au moins 1000 ans av. J.-C., et jusqu'au Moyen Âge.
Il est possible qu'avant la conquête romaine (fin du Ier siècle av. J.-C. - début du Ier siècle apr. J.-C.), Aussois ait pu être Ocellum, capitale du peuple gaulois des Graiocèles, au même titre que d'autres sites[11]. Le chanoine Gros indique que Dom Rochet, auteur de l'ouvrage Gloires de l'Abbaye de Novalaise, « prétend avoir lu quelque part (il ne dit pas dans quel auteur) qu'Aussois portait jadis le nom d'Ocellum. Inutile de le réfuter »[11], ajoute-t-il pour dire que cette explication ne lui paraît pas sérieuse.
C'est ici en 877, auprès d'un berger, que le roi Charles II le Chauve a trouvé refuge, affaibli par une fièvre qui va l'emporter.
La bulle pontificale de Lucius III, de l'année 1184, confirme la juridiction épiscopale de Maurienne sur dix-sept paroisses dont Aussois[12].
En 1802, le Piémont, occupé par les troupes de Bonaparte, est annexé au territoire français et divisé en six départements.
Après la chute de Napoléon, au congrès de Vienne (1815) la France doit renoncer à la Savoie. Réintégrée au royaume de Piémont-Sardaigne, la commune bénéficie alors (1819-1834) de la construction des forts de l'Esseillon (ou barrière de l'Esseillon), destinés à se protéger d'une attaque française.
Sous le Second Empire, en 1859, la campagne d'Italie, qui voit l’armée franco-piémontaise affronter celle de l’Empire d'Autriche pour la deuxième guerre d'indépendance italienne, est l'occasion d'une alliance entre France et Piémont. En contrepartie de cette aide, l'année suivante, le traité de Turin (1860) scelle le rattachement de la Savoie (correspondant aux deux Savoie actuelles) à la France, rendant alors la barrière de l'Esseillon caduque.
1871 : ouverture du tunnel ferroviaire du Fréjus entre Bardonnèche et Modane ; Modane devient gare internationale et de nombreux Aussoyens y trouveront un emploi.
1938 : ouverture de l'Accueil Saint-Nicolas, un centre d'accueil géré par le clergé local.
En juillet 1940, après la défaite de la bataille de France et l'armistice du 22 juin 1940, la population aussoyenne ayant été relativement épargnée, une statue est édifiée en reconnaissance, Notre-Dame de la Paix, qui est inaugurée le 16 août 1942[13].
Entre 1950 et 1955, la construction de deux barrages EDF à Plan d'Aval et Plan d'Amont[14], au-dessus du village, lui assure un revenu régulier. En 1955, le chantier de Plan d'Amont sert de cadre au tournage de La Meilleure Part (1956), d'Yves Allégret, avec Gérard Philipe.
Fin des années 1950 : Aussois, qui n'est qu'à quelques kilomètres de la gare SNCF de Modane (Paris - Rome), s'ouvre au tourisme (maisons familiales Fleurs & Neige et La Vanoise ; Hôtel du Soleil, Hôtel des Glaciers, Café des Sports).
En 1963, création du parc national de la Vanoise (PNV) sur 28 communes ; une partie du territoire de la commune d'Aussois est en zone centrale, le village étant en zone périphérique. Le PNV a été un atout pour le tourisme - il n'est que de constater l'explosion démographique d'Aussois depuis les années 1960 - en particulier le tourisme d'été (randonnées, refuges, faune et flore) ; le parc a cependant représenté un frein à l'extension de la station de ski alpin, en raison de l'interdiction d'équiper en remontées la zone centrale.
Une régie municipale est créée en 1969, pour l'exploitation des remontées mécaniques et des équipements touristiques.
En 1980, l'ouverture du tunnel routier du Fréjus, entre Modane et Bardonnèche, facilite la fréquentation de la station par des skieurs venant d'Italie.
Aussois est une des 20 communes du canton de Modane.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1860 | août 1877 | Alexandre Col | (sans étiquette) | |
août 1877 | Hilarion Buisson | (sans étiquette) | ||
juillet 1937 | Camille Montaz | |||
juillet 1937 | avril 1977 | Jean-Louis Détienne | ||
1977 | 1995 | Éloi Chardonnet | PS | Président des Communes du parc de la Vanoise |
1995 | 1998 | Charles Cabaud | DVD | |
1998 | mars 2001 | Michel Bailly | RPR | |
mars 2001 | 2020 | Alain Marnézy | (sans étiquette) | Professeur |
2020 | En cours | Stéphane Boyer |
Ses habitants sont appelés les Aussoyennes et les Aussoyens[15]. Selon l'écrivain Joseph Dessaix, dans son ouvrage Nice et Savoie (1864)[16], les habitants étaient surnommés, à cette époque, les Sorciers[17].
Comme la plupart des communes des massifs alpins, Aussois connait :
Un recensement officiel de la commune par l'INSEE s'est déroulé début 2011.
En saison touristique, la population est augmentée par l'afflux de touristes, rendu possible par la construction de nouveaux hébergements.
Une zone résidentielle et tertiaire, dite « écoquartier de la Fintan » est, en 2019, en cours d'aménagement, à l'entrée sud-ouest du village[18].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[20].
En 2019, la commune comptait 698 habitants[Note 3], en augmentation de 10,27 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
322 | 386 | 415 | 478 | 572 | 673 | 706 | 766 | 582 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
611 | 646 | 648 | 746 | 709 | 731 | 723 | 717 | 555 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 341 | 333 | 336 | 369 | 601 | 339 | 328 | 331 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 530 | 628 | 668 | 658 | 673 | 698 | - | - |
La compagnie des sapeurs-pompiers d'Aussois défile à l'occasion des principales festivités du village.
L'hiver des descentes aux flambeaux ont lieu régulièrement.
La Onzième Conférence Internationale de Linguistique Austronésienne a eu lieu du 22 au 26 juin 2009.
La commune a fait l'objet en 2001 d'un rapport de la Cour des Comptes[24] concernant notamment un endettement atteignant le plafond envisageable pour cette commune, notamment de par ses investissements touristiques .
Les pionniers de la houille blanche s'étaient désintéressés de la Haute Maurienne car non desservie par voie ferrée au-delà de Modane. Seul Saint-Gobain avait construit en 1921 sur l'Arc la centrale au fil-de-l'eau d'Avrieux, pour alimenter l'usine de carbure de calcium de Villarodin-Bourget. De son côté Alais-Froges-et-Camargue (future Pechiney puis Alcan) avait résolu son problème d'alimentation permanente en édifiant le barrage de haute altitude de Bissorte en 1935. Ce n'est qu'après 1946 qu'EDF a inclus la commune d'Aussois dans sa stratégie. Alors a été repris le projet de Pechiney d'équiper les sites de Plan-d'Amont et Plan-d'Aval dans la vallée du Saint-Benoît, affluent de rive droite de l'Arc[25].
Sur la commune d'Aussois ont été édifiés les barrages de Plan-d'Aval en 1950 et de Plan-d'Amont en 1956. Le type de chacun de ces ouvrages a été déterminé par la nature des sites. Plan-d'Amont se prêtait à la construction d'un barrage-poids ; celui-ci épouse classiquement vers l'amont la forme d'un mur vertical rectiligne, mais sans, à l'aval, le parement régulièrement incliné, hypoténuse de la section en triangle traditionnelle : on a simplement étayé le mur de loin en loin par des contreforts en forme de T couchés, chaque contrefort, et la portion de parement amont qu'il étaye, se comportant comme un élément de barrage-poids.
La cuvette de Plan-d'Aval était fermée vers l'aval par un solide verrou glaciaire encadré de deux encoches. Celle de gauche, dans laquelle le Saint-Benoît avait scié sa gorge, a été barrée d'un barrage à voûte mince. Mais lors des sondages pour asseoir une voûte homologue sur l'encoche de droite, on a constaté qu'il s'agissait en fait d'une cicatrice superficielle au-dessus d'un profond canyon (creusé par un ruisseau sous-glaciaire) que des alluvions et éboulis avaient comblé ; il a donc fallu curer en profondeur jusqu'à la roche saine, avant de construire un barrage à voûte mince, symétrique du premier.
Les deux retenues échelonnées sont alimentées naturellement par les eaux du Saint-Benoît. Du fait de l'exiguïté de son bassin-versant (20,6 km2) on a accru la capacité de stockage de Plan-d'Aval. D'une part, à l'ouest, le Povaret a été capté à la cote 1993 au fond du vallon de l'Orgère, sous l'aiguille Doran. Une galerie de 6,4 km, sur laquelle se greffe le captage du Saint-Bernard (dans le vallon de Polset) permet d'amener 1,5 m3/s. D'autre part à l'est, une adduction beaucoup plus longue détourne vers Plan-d'Aval les eaux du doron de Termignon (captées à Entre-Deux-Eaux). Le bassin-versant est ainsi porté à 127 km2[25].
Nom de la centrale | Date de mise en service | Bassin-versant (km2 ) | Hauteur de chute (m) | Débit maximum (m3/s) | Puissance installée (MW) | Productible annuel (GWh) |
Avrieux | 1921 | 108 | 16,2 | 11,6 | 47,5 | |
Aussois | 1950 | 127 | 861 | 12,6 | 88 | 120 |
Plan-d’Amont | 1956 | 130 | 1,7 | 7 | 5,2 | |
Villarodin | 1968 | 888 | 52 | 360 | 640 | |
Combe d’Avrieux | 1976 | 127 | 861 | 17,4 | 12,4 | 170 |
Carrelet | 1984 | 24 | 3,8 | 0,8 | 4,7 |
Aussois | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Site web | www.aussois.com |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 13′ 38″ nord, 6° 44′ 32″ est |
Massif | Massif de la Vanoise |
Altitude | 1 500 m |
Altitude maximum | 2 675 m |
Altitude minimum | 1 530 m |
Ski alpin | |
Domaine skiable | Aussois |
Remontées | |
Nombre de remontées | 10 |
Téléphériques | 0 |
Funitels et funiculaires | 0 |
Télécabines | 0 |
Télésièges | 6 |
Téléskis | 4 |
Débit | - (personnes/heure) |
Pistes | |
Nombre de pistes | 21 |
Noires | 3 |
Rouges | 7 |
Bleues | 6 |
Vertes | 5 |
Total des pistes | 55 km |
![]() Nouvelles glisses |
1 boarder cross, 1 snow park |
Ski de fond | |
Nombre de pistes | 5 |
Noires | 0 |
Rouges | 2 |
Bleues | 1 |
Vertes | 2 |
Total des pistes | 30 km |
modifier ![]() |
La station est gérée par une régie communale : 21 pistes balisées entre 1 530 et 2 675 m d'altitude, 55 km de pistes au pied de la Dent Parrachée (3 697 m). La station, exposée au sud, souffre parfois d'un manque d'enneigement, qui est néanmoins compensé par un bon équipement en neige de culture et la possibilité de skier à partir de la station intermédiaire, située à un peu plus de 2 150 mètres d'altitude.
En 1970 est construite la route D 215 à partir de Modane, menant ainsi directement au village et évitant ainsi l'ancienne route (D 215e, f & g) en corniche des forts de l'Esseillon, désormais fermée l'hiver.
En 2005, la station a réorganisé une partie importante de son domaine d'altitude par le remplacement d'un des plus longs téléskis de France (550 de dénivelée et plus de 2 km de long) par un télésiège débrayable 6 places. Le tracé étant différent, l'altitude maximale de la station a été réduite de quelque 20 mètres. Le sommet actuel de la station se trouve au sommet du télésiège 2 places de la Fournache à 2 675 m d'altitude.
Des accords particuliers, conclus avec des stations alentour, permettent de skier à La Norma, Valfréjus, Val Cenis et Val Thorens grâce à la télécabine d'Orelle.
La station profite d'une évolution économique très positive par la construction de plusieurs ensembles résidentiels de tourisme de standing, à proximité immédiate des pistes.
En 2014, la capacité d'accueil de la station, estimée par l'organisme Savoie-Mont-Blanc, est de 6 491 lits touristiques répartis dans 627 établissements[27]. Les hébergements se répartissent comme suit : 249 meublés ; 5 résidences de tourisme ; 2 hôtels ; 1 établissement d'hôtellerie de plein air ; 6 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; 6 gîtes ou gîtes d'étape, et 1 chambre d'hôtes[27].
Sports d'hiver :
L'hiver, un service de navette gratuite amène les skieurs au départ des remontées mécaniques.
Sports d'été :
En été, le télésiège du Grand Jeu amène les piétons au Montana (2 150 m), en contrebas du GR 5 (sauf le samedi).
Deux musées d'art et traditions (Âme d'Art[33] et Arche d'Oé[34]), deux hôtels-restaurant, gîtes et chambres d'hôtes[35], camping, marché traditionnel savoyard en haute-saison.
Au centre de vacances Paul-Langevin du CNRS, cité plus haut, s'ajoute un CCAS d'EDF.
Élevage d'ovins et caprins laitiers. Depuis quelques années, les éleveurs, confrontés au retour du loup dans la Vanoise, ont recours aux patous.
L'élevage de bovins est en forte régression, donnant lieu à fabrication du fromage de beaufort et de tomme de Savoie, à la coopérative laitière de Lanslebourg.
Bois, donnant notamment lieu à des affouages.
De façon générale la commune d'Aussois héberge quelques raretés botaniques, comme le sabot de Vénus, la sauge d'Éthiopie, la bruyère des neiges, la clématite des Alpes ou le marabout (Stipa pennata). Bois de pins cembro.