Avrieux est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Avrieux
Avrieux au pied de la barrière de l'Esseillon.
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Savoie
Arrondissement
Saint-Jean-de-Maurienne
Intercommunalité
Communauté de communes Haute Maurienne Vanoise
Maire Mandat
Jean-Marc Buttard 2020-2026
Code postal
73500
Code commune
73026
Démographie
Gentilé
Avrionlins
Population municipale
389 hab. (2019 )
Densité
10 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 12′ 55″ nord, 6° 43′ 21″ est
Altitude
Min. 1 094 m Max. 3 506 m
Superficie
37,85 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Modane (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Modane
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Avrieux
Géolocalisation sur la carte: France
Avrieux
Géolocalisation sur la carte: Savoie
Avrieux
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Village situé en haute Maurienne, au bord de l'Arc, aux portes du parc national de la Vanoise à 5 kilomètres au nord-est de Modane.
Communes limitrophes d’Avrieux
Aussois
Villarodin-Bourget
Val-Cenis
Modane
Bardonnèche (Italie)
Urbanisme
Typologie
Avrieux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Modane, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,8% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (96,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (46,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (31,4%), forêts (20,7%), zones urbanisées (1,2%), prairies (0,1%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Dans la châtellenie de Maurienne, Avrieux fait partie de la Verne supérieure, c'est-à-dire des territoires sous l'administration du comte de Savoie en amont du Pas de la Verne et de la terre épiscopale de Saint-André. Dans ces comptes de châtellenie (par exemple ADS, SA16007 à SA16015), Avrieux est fréquemment mentionnée sous le toponyme latin April, ilis à ne pas confondre avec celui de Saint-Avre (Sanctus Aper, Sancti Apri)[8],[9].
Histoire
Le roi de Francie occidentale et Empereur d'Occident Charles II le Chauve y fut peut-être empoisonné à son retour d'Italie (le village portait alors le nom de «Brios»), où il était allé porter secours au pape Jean VIII en lutte contre les Sarrasins, et y mourut le 6 octobre 877.
En 1805, un poste de la ligne de télégraphe Chappe Paris — Milan est construit à Avrieux, au Courberon[10].
Sur la commune s'élevait, en dehors des monuments visibles encore aujourd'hui, le château des seigneurs de La Chambre.
Politique et administration
Avrieux est une des 20 communes du canton de Modane.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 389 habitants[Note 3], en diminution de 4,89% par rapport à 2013 (Savoie: +3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
192
224
246
218
247
274
291
305
305
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
306
248
247
224
221
220
211
222
208
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
195
171
158
145
149
308
261
387
267
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
285
310
340
353
359
400
401
389
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Soufflerie de l'ONERA
Soufflerie expérimentale de l’ONERA[16]: cette installation comporte en 2011 cinq souffleries de tailles diverses destinées à étudier l'aérodynamisme de divers aéronefs (missiles, avions, etc.), plus ponctuellement d'autres engins: remontées mécaniques, ponts à haubans, etc. Elle emploie près de 150 personnes, cadres et techniciens.
La plus grosse soufflerie et la plus ancienne, dénommée S1MA, est transsonique; c'était au départ une création que les Allemands avaient commencé à construire dans la vallée du Zillertal pendant la Seconde Guerre mondiale[17]. Récupérée à titre de dommages de guerre par la France, elle fut installée à Avrieux car il fallait une très haute chute d'eau pour la faire tourner, aucune centrale électrique ne délivrant à l'époque la puissance nécessaire; cette soufflerie fut en effet conçue pour un fonctionnement sur turbine hydraulique.
Elle fonctionne aujourd'hui encore à l'aide de turbines alimentées par l'eau de conduites forcées provenant des lacs de barrages artificiels de la vallée du Fond d'Aussois (Vanoise).
Le déménagement de cette soufflerie a conduit après guerre à prolonger de quelques kilomètres, le long de l'Arc, la ligne ferroviaire de Modane, extension depuis laissée à l'abandon.
Vue des souffleries.
Soufflerie de l'ONERA.
Verrerie d'art
Un souffleur de verre de France est installé à Avrieux, dans une verrerie artisanale.
Tourisme
Vue de la commune au premier plan, et de l’ONERA plus loin.
La commune bénéficie des retombées de la station de ski de La Norma, située sur l'autre versant de l'Arc.
Elle est également propriétaire d'un hôtel-restaurant[18] dont la gestion est déléguée à des restaurateurs privés.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Portail de l'église Saint-Thomas-Becket, fresques.Les forts de l'Esseillon: au premier plan, la redoute Marie-Thérèse, et en arrière-plan, le fort Victor-Emmanuel.
L'église paroissiale dédiée à Saint-Thomas-Becket[19] présente sur ses murs extérieurs, une fresque figurant les vertus et les vices. Sa porte est du XVIIesiècle. Elle abrite un diptyque d'un ancien retable du maître-autel réalisé par Jean Clappier. Les autres retables sont dus à des artistes locaux. Le patronnage d'un saint anglais peut aussi bien s'expliquer par la fondation en 1214 de la paroisse par le seigneur « Anselme de Apilis et ses fils d'Angleterre » que par les liens pouvant alors exister entre la Maison de Savoie et la cour d'Angleterre[20],[21].
Chapelle Notre-Dame-des-Neiges, du XVIIesiècle et du début du XVIIIesiècle[22],[23].
Chapelle Saint-Benoît, chapelle de pèlerinage construite à partir du XVesiècle[24],[25].
Chapelle Sainte-Anne, détruite après la Seconde Guerre mondiale avec la construction des conduites forcées (une statue d'une Triade étant été retrouvée cachée), reconstruite par EDF sur les hauteurs sud de la commune et inaugurée le 30 juillet 1967[20].
Chapelle Saint-Roch, datant du 17esiècle. Elle est désacralisée en 1972, n'étant plus destinée au culte, elle sert aujourd'hui de local pour la mairie.
Chapelle de la Sainte-Trinité. Ses traces remontent jusqu'en 1603.
La cascade du Saint-Benoit. Elle est alimentée par le barrage de Plan d'Aval.
Redoute Marie-Thérèse[27] faisant partie des Forts de l'Esseillon construits au XIXesiècle.
Poste du télégraphe Chappe de la ligne Lyon-Turin-Venise (XIXesiècle). Restauré en 2017, il est situé au Courberon, à 1968 m d'altitude 45,229833, 6,717467, entre les stations de Saint-André et de Sollières-Sardières, toutes deux restaurées en 2012[28].
Le territoire situé sur le haut de la commune fait l'objet d'un site Natura 2000[29], notamment pour sa richesse floristique.
Espaces verts et fleurissement
En 2014, la commune d'Avrieux a été récompensée par le «Concours des villes et villages fleuris» avec «deux fleurs»[30].
Entrée sud du village d'Avrieux, dans le parc de la Vanoise.
Vue d'ensemble du village avec le fort Victor-Emmanuel.
Une partie de la soufflerie de l'ONERA.
La cascade Saint-Benoit au nord d'Avrieux.
Personnalités liées à la commune
Charles II le Chauve, de retour d'Italie, est atteint d'une pleurésie. Il se réfugie à Aussois et meurt[31], le , au village de Brios[32].
Vanessa Demange, «Avrieux», dans Collectif, 1000 ans d'histoire de la Savoie: La Maurienne, Évian-les-Bains, Cléopas, , 852p. (ISBN2-9522-4597-5), p.425-433
Michèle Brocard, Maurice Messiez-Poche, Pierre Dompnier, Histoire des communes savoyardes: La Maurienne - Chamoux - La Rochette (vol. 3), Roanne, Éditions Horvath, , 558p. (ISBN978-2-7171-0289-5), p.195-200. ([PDF] lire en ligne)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.23
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
.
Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, Chambéry, 2004, éd. originale 1936
Dominique Peyre, En Maurienne: sur les chemins du Baroque, vol.III, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Patrimoines», , 190p. (ISBN978-2-84206-169-2, lire en ligne), p.145-156.
Dominique Peyre, En Maurienne: sur les chemins du Baroque, vol.III, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Patrimoines», , 190p. (ISBN978-2-84206-169-2, lire en ligne), p.157-164.
«Chapelle Saint-Benoit», notice noPA00118189, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Dominique Peyre, En Maurienne: sur les chemins du Baroque, vol.III, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Patrimoines», , 190p. (ISBN978-2-84206-169-2, lire en ligne), p.165-168.
Georges Chapier, Châteaux Savoyards: Faucigny, Chablais, Tarentaise, Maurienne, Savoie propre, Genevois, La Découvrance. Collection L'amateur Averti, , 410p. (ISBN978-2-84265-326-2), p.158.
Notice noPA00118192, base Mérimée, ministère français de la Culture: Forts de l'Esseillon: Redoute Marie-Thérèse
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