Aurions-Idernes (en béarnaisAurions-Idèrnas ou Aurioûs-Idèrnes) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
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Aurions-Idernes
Paysage dans les environs du village d'Aurions-Idernes
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes du Nord Est Béarn
Maire Mandat
Benoît Monplaisir 2020-2026
Code postal
64350
Code commune
64079
Démographie
Gentilé
Aurionais
Population municipale
102 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 32′ 20″ nord, 0° 08′ 14″ ouest
Altitude
Min. 136 m Max. 284 m
Superficie
6,32 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
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Aurions-Idernes
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Aurions-Idernes
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Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Aurions-Idernes
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Géographie
Localisation
La commune d'Aurions-Idernes se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 43 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 39 km de Serres-Castet[3], bureau centralisateur du canton des Terres des Luys et Coteaux du Vic-Bilh dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lembeye[1].
Sur le plan historique et culturel, Aurions-Idernes fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
Réseaux hydrographique et routier d'Aurions-Idernes.
La commune est drainée par le Larcis, le ruisseau de Libet, le ruisseau de Barsious et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Larcis, d'une longueur totale de 34,8 km, prend sa source dans la commune de Luc-Armau, et s'écoule vers le nord-ouest. Il se jette dans le Léez à Projan, après avoir traversé 20 communes[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]
Moyenne annuelle de température: 13,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,8 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mont-Disse», sur la commune de Mont-Disse, mise en service en 1971[14] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[15],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 979,8 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 28 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[18], à 13,4°C pour 1981-2010[19], puis à 13,8°C pour 1991-2020[20].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].
Urbanisme
Typologie
Aurions-Idernes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[24],[25],[26].
La commune est en outre hors attraction des villes[27],[28].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (83,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (37%), zones agricoles hétérogènes (31,9%), cultures permanentes (16,8%), forêts (14,3%)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Elle est desservie par les routes départementales 205 et 219.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aurions-Idernes est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Larcis. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2009[35],[33].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aurions-Idernes.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[36]. 85,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2021[33].
Toponymie
Le toponyme Aurions apparaît sous les formes
Ryons (1227[30], registres de Bordeaux[38]),
Aurios (1385[30], censier de Béarn[39]),
Riontz (1538[30], réformation de Béarn[40]),
Aurious sur la carte de Cassini (fin XVIIIesiècle[41]) et
Aurious (1801[42], Bulletin des lois).
Le toponyme Idernes apparaît sous les formes
Ydernes (1385[30], censier de Béarn[39]),
Ydernas (vers 1540[30], réformation de Béarn[40]) et
Idernes sur la carte de Cassini (fin XVIIIesiècle[41].
Michel Grosclaude indique qu’Aurions provient du nom d’homme latin Aurius augmenté du suffixe -onis pour donner «domaine d’Aurius»[41]. En revanche l’origine du toponyme Idernes reste obscure[41].
Son nom béarnais est Aurions-Idèrnas[43] ou Aurioûs-Idèrnes[44].
L'Abbat et Les Barsious sont mentionnés dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[30] de 1863 et désignaient des landes.
Cailhabet est une ancienne ferme citée par le dictionnaire de 1863[30].
Castéra était un écart d’Aurions-Idernes, mentionné dans le dictionnaire topographique de 1863[30], tout comme les Tapiotes.
Le toponyme Disse, ancien hameau des communes d'Aurions-Idernes et de Mont, apparaît sous les formes
Düsse (1487[30], registre des Établissements de Béarn[45]),
Dissa et Dyssa (respectivement 1538[30] et 1546[30], réformation de Béarn[40]).
L'Enclos est un ancien hameau de la commune, mentionné en 1863[30].
Serramone était un fief de la commune, vassal de la vicomté de Béarn. Il est mentionné en 1538[30] (Serramona) et 1675[30] (Sarramonne) dans les recueils de la réformation de Béarn[40], puis en 1780[30] (Sarramoune) dans le terrier d’Aurions[46].
Histoire
Paul Raymond[30] note qu'en 1385, Aurions et Idernes dépendaient du bailliage de Lembeye et comptaient respectivement onze et trois feux.
Idernes s'est unie à Aurions en 1844. En 1846, la commune, jusque-là membre du canton de Garlin, est ajoutée au canton de Lembeye.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2008
André Lagrave
2008
2020
Nadine Oulie
DVG
Sans profession
2020
En cours
Benoit Monplaisir
DVG
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Aurions-Idernes fait partie de cinq structures intercommunales[47]:
la communauté de communes du canton de Lembeye en Vic-Bilh;
le SIVU de la voirie du canton de Lembeye;
le SIVU de regroupement pédagogique d'Aurions-Idernes, Arrosès, Séméacq-Blachon et Moncaup;
le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat intercommunal d’alimentation en eau potable (SIAEP) du Vic-Bilh Montanérès.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2019, la commune comptait 102 habitants[Note 8], en diminution de 0,97% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
204
239
251
205
275
302
432
451
407
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
406
391
343
331
306
286
284
262
273
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
236
223
228
191
201
191
189
175
175
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
169
174
144
157
141
117
114
113
104
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
104
102
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique
De 1793 à 1836, la population indiquée ne reflète que celle d'Aurions, encore séparé d’Idernes, dont la population durant cette même période est décrite ci-dessous[52].
Évolution de la population
1793
1800
1806
1821
1831
1836
107
102
122
107
114
119
(Sources: Cassini)
Économie
La commune fait partie des zones d'appellation d'origine contrôlée (AOC) du madiran, du pacherenc-du-vic-bilh et du béarn.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Patrimoine civil
Des ensembles fortifiés aux lieux-dits Barsious[31] et le Tétour[32] d'Aurions témoignent de l'histoire médiévale du village.
Patrimoine religieux
L'église Saint-Pierre[53], dont une partie est classée par les monuments historiques[54], à Aurions, date partiellement du XIIesiècle. Elle recèle du mobilier (chaire à prêcher[55], retable[56], tabernacle[57], autel et gradins[58],[59] et ensemble du maître-autel[60],[61]), une lithographie[62], un tableau[63] et des objets (nappes de clôture de chœur[64] et chandeliers d'autel[65]) inscrits à l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Personnalités liées à la commune
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Pour approfondir
Bibliographie
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Articles connexes
Liste des communes des Pyrénées-Atlantiques
Liste des anciennes communes des Pyrénées-Atlantiques
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Extrait des registres de Bordeaux, publiés dans l'Histoire de Béarn de Pierre de Marca
Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll.«manuscrits du XVIeauXVIIIesiècle».
Michel Grosclaude (préf.Pierre Bec), Dictionnaire toponymique des communes du Béarn, Pau, Escòla Gaston Febus, , 416p. (ISBN9782350680057, BNF35515059)..
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Idernes», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le )..
«L'église Saint-Pierre», notice noIA00026451, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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