Aureilhan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine). Elle appartient au Pays de Born.
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Aureilhan
L'église d'Aureilhan.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Landes
Arrondissement
Mont-de-Marsan
Intercommunalité
Communauté de communes de Mimizan
Maire Mandat
Jean-Richard Saint-Jours 2020-2026
Code postal
40200
Code commune
40019
Démographie
Population municipale
1 068 hab. (2019 )
Densité
93 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 13′ 15″ nord, 1° 12′ 13″ ouest
Altitude
Min. 5 m Max. 34 m
Superficie
11,51 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Mimizan (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Côte d'Argent
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Aureilhan
Géolocalisation sur la carte: France
Aureilhan
Géolocalisation sur la carte: Landes
Aureilhan
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Aureilhan
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Géographie
Localisation
Aureilhan est une commune située dans le pays de Born, à deux kilomètres à l'est de Mimizan.
Le ruisseau d'Escource, alimentant l'étang d'Aureilhan, marque une frontière naturelle avec la commune limitrophe de Saint-Paul-en-Born.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 4,9 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pissos», sur la commune de Pissos, mise en service en 1951[8] et qui se trouve à 35 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,4°C et la hauteur de précipitations de 1 023,4 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Dax», sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 58 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,8°C pour la période 1971-2000[12], à 14,3°C pour 1981-2010[13], puis à 14,5°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Aureilhan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mimizan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,6% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (80,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (44,9%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24,7%), zones urbanisées (11,7%), eaux continentales[Note 7] (10,3%), zones agricoles hétérogènes (8,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aureilhan est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Aureilhan est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[23],[24].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aureilhan.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 25,8% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 700 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 626 sont en en aléa moyen ou fort, soit 89%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1988, 1999, 2006, 2009 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999
Toponymie
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Histoire
À proximité de la voie qui parcourait, du nord au sud, la région des grands lacs landais, Aureilhan est un site d’occupation humaine prolongée, dès l’époque gallo-romaine.
Citée par la suite dans un document du roi d’Angleterre date de 1281, Aureilhan n’a pas été le théâtre d’évènements notables. Un vignoble important existait au XVIIIesiècle et du vin était exporté. La commune a été animée à la fin du XIXe et XXesiècle par des tuileries et le travail de la gemme[27].
Le village est un lieu de passage de la voie de Soulac du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 1 068 habitants[Note 8], en augmentation de 1,91% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
189
122
217
237
260
325
305
310
322
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
339
340
388
404
380
357
354
385
351
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
365
384
336
355
345
369
308
324
345
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
408
452
482
504
562
640
831
884
1 048
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 071
1 068
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Le château Darricau: en 1823, Pierre Sargos l’aîné (1795-1862), arrière-grand-père de Roger Sargos, achète à la veuve du général Augustin Darricau, ce domaine qui comprenait notamment l’ancien manoir Darricau, près duquel Pierre Sargos fait construire le château actuel et ses dépendances dont l’atelier des résines[33].
Personnalités liées à la commune
Saint Mommolin (? - 679), deuxième abbé de l'abbaye de Fleury (Saint-Benoît-sur-Loire), à la fin de sa vie, de retour du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, il effectua une halte à Aureilhan, où il aurait fait surgir miraculeusement une eau de source.
Roger Sargos (1888, Pissos - 1966, Bordeaux), maire de la commune de 1926 à 1934
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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