Aujeurres est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne en région Grand Est.
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Aujeurres | |
![]() La place du village avec la fontaine de la Peûte Bête, le lavoir, l'église et le monument aux morts. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Haute-Marne |
Arrondissement | Langres |
Intercommunalité | Communauté de communes d'Auberive Vingeanne et Montsaugeonnais |
Maire Mandat |
Frederic Pottier 2020-2026 |
Code postal | 52190 |
Code commune | 52027 |
Démographie | |
Gentilé | Aujeurrois |
Population municipale |
73 hab. (2019 ![]() |
Densité | 5,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 44′ 30″ nord, 5° 11′ 02″ est |
Altitude | Min. 408 m Max. 509 m |
Superficie | 12,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Villegusien-le-Lac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Aujeurres se situe à 20 km au sud-ouest de Langres et à 50 km au nord-ouest de Dijon.
Une partie du territoire d'Aujeurres est classée dans le cœur du nouveau Parc national consacré aux forêts feuillues de plaine.
Auberive | Aprey | Villiers-lès-Aprey |
![]() |
Leuchey | |
Vaillant | Vals-des-Tilles |
Aujeurres est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), terres arables (36,2 %), prairies (17,8 %), zones urbanisées (1,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Fontaine de la "Peûte Bête"[8]
Inscrite sur l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques le 1er février 1929, la fontaine se situe sur la place public devant l'église. D'après les dessins de l'architecte langrois Onésime Luquet de 1836, elle devait être composée d'un bassin circulaire entouré d'un pavage et devait probablement comporter sur un socle en son centre, une figure à définir par l'architecte, jetant l'eau. Aujourd'hui, « La Peûte Bête » de la fontaine, dominée par l'église voisine semble craindre le St Georges de la chapelle du cimetière, elle représente un monstre ailé qui aurait fréquenté la région (peûte, féminin de peux, désigne ce qui est laid, repoussant ou malfaisant). Cette réalisation reste une image parlante du triomphe du christianisme sur le paganisme et les démons de nos terroir. Une image sans doute choisie à dessein par l'architecte de la fontaine féru d'archéologie... et qui deviendra plus tard, évêque de Langres.
Depuis, une légende, bien connue des aujeurrois, vient contextualiser la réalisation de la fontaine.
En voici un extrait, tant narré par le local Jean Robinet :
«... Un jour, il y eut moins de loups, on ne sut d'abord pas pourquoi, mais bientôt on se rendit compte qu'il y avait pire et qu'un fabuleux animal, venu d'on ne sait où et jusqu'alors invisible, les effrayait eux-mêmes. Ils avaient été dévorés ou s'étaient enfuis vers d'autres climats. Alors on trembla davantage, car on ne savait à quel monstre on avait à faire. Il rugissait tantôt dans les bois de Forment, tantôt dans celui de Maigre-Fontaine, tantôt jusqu'au Mont Moyen, tantôt dans les gorges de la Vingeanne, tantôt au Mont Armet et même au Val des Frais... Cependant, les craquements dans les forêts, les rugissements eux-mêmes n'étaient pas le pire. Le plus effrayant était le ronflement entendu dans les airs car la bête volait aussi bien qu'elle marchait... On reconnaissait sur un pré les ossements d'un veau, une jeune fille était trouvée morte sur un sentier, ayant subi tous les outrages. La bête était avide de chair fraîche, faisait ses délices de celle des hommes et encore plus de celle des femmes... Les fermes isolées, la Salle, la Thuillière, Servin, la Dhuis et les autres ne cessaient de la redouter [...]. Jusqu’à Auberive, à l’ouest, jusqu’à Longeau de l’autre côté, l’air vibrait du grondement. A Aujeurres, Leuchey, Villiers, Aprey, Praslay, Musseau, Vaillant, les portes étaient cadenassées et l’on se demandait quel animal ou quel démon pouvait pousser de tels cris. Les chasseurs n’osaient pas se risquer, mais ils avaient leurs fusils chargés dans les maisons... »[réf. nécessaire].
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De 1883 à 1963, la commune d'Aujeurres a été traversée par la ligne de chemin de fer de Poinson - Beneuvre à Langres, qui, venant d'Aprey , contournait le village par le nord_ouest et se dirigeait vers Vaillant.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1963. Les rails ont été retirés. Quelques tronçons de l'ancienne ligne subsistent encore de nos jours utilisés comme sentier de randonnée ou chemin d'exploitation agricole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2014 | Guy Durantet[9] | DVD | |
mars 2014 | En cours | Frédéric Pottier | DVD | Ingénieur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[11].
En 2019, la commune comptait 73 habitants[Note 2], en diminution de 12,05 % par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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480 | 323 | 301 | 347 | 325 | 360 | 382 | 367 | 370 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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334 | 312 | 295 | 261 | 264 | 343 | 268 | 254 | 206 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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187 | 193 | 177 | 158 | 159 | 147 | 146 | 145 | 140 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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101 | 99 | 107 | 108 | 94 | 56 | 88 | 106 | 79 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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87 | 73 | - | - | - | - | - | - | - |