Aubagnan est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes, dans la région Nouvelle-Aquitaine.
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Aubagnan
L'église Notre-Dame d'Aubagnan.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Landes
Arrondissement
Mont-de-Marsan
Intercommunalité
Communauté de communes Chalosse Tursan
Maire Mandat
Vincent Darthos 2020-2026
Code postal
40700
Code commune
40016
Démographie
Population municipale
253 hab. (2019 )
Densité
74 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 40′ 05″ nord, 0° 29′ 15″ ouest
Altitude
Min. 62 m Max. 140 m
Superficie
3,40 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Mont-de-Marsan (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Chalosse Tursan
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Aubagnan
Géolocalisation sur la carte: France
Aubagnan
Géolocalisation sur la carte: Landes
Aubagnan
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Aubagnan
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Géographie
Localisation
Commune située dans la Chalosse à la limite du Tursan, non loin des Pyrénées-Atlantiques. Pau est à 42 km au sud-sud-est, Mont-de-Marsan à 25 km au nord, Aire-sur-l'Adour18 km à l'est, Hagetmau à 8 km à l'ouest[1] (distances à vol d'oiseau).
Aubagnan est sur une terrasse à galets graviers et matrice argilo-sableuse du Pléistocène inférieur terminal[2] («Fu», en gris-vert sur la carte géologique[3]), encadrée par les deux vallées du Gabas à l'ouest et du Bas à l'est, qui coulent tous deux dans le sens sud-est / nord-ouest[3].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]
Moyenne annuelle de température: 13°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,3 j
Cumuls annuels de précipitation[7][Note 3]: 1 079 mm
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Bahus Fleton», sur la commune de Bahus-Soubiran, mise en service en 1995[10] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9°C et la hauteur de précipitations de 997,3 mm pour la période 1981-2010[12].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Mont-de-Marsan», sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 25 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[14], à 13,5°C pour 1981-2010[15], puis à 13,9°C pour 1991-2020[16].
Urbanisme
Typologie
Aubagnan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (82,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (69,5%), forêts (17,4%), zones urbanisées (9,1%), zones agricoles hétérogènes (4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Aubagnan est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gabas. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[25],[23].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Aubagnan.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 119 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 17 sont en en aléa moyen ou fort, soit 14%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[28].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[23].
Toponymie
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Histoire
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Protohistoire
Inscription ibère, tumulus de la lande Mesplède
Les tumulus de la lande Mesplède, souvent cités comme "les tumulus de Vielle-Aubagnan"[29], se trouvent sur Vielle[30], entre Vielle à l'est et Aubagnan à l'ouest. L'un de ces tumulus, exploré en 1914 par Pierre-Eudoxe Dubalen[31], a livré parmi son mobilier les restes de deux fragments que l'on interprète aujourd’hui comme deux phiales en argent avec des inscriptions ibériques[32] particulièrement intrigantes. La sépulture a été datée par son mobilier de l'époque du second âge du fer, et vraisemblablement de la fin du IIesiècleav. J.-C.[33].
Les phiales auraient été fabriquées dans un atelier de la basse vallée de l'Èbre à la fin du IIIesiècleav. J.-C.[30]. Ces inscriptions ont fait l'objet d'une abondante littérature scientifique[33]; à ce jour les débats ont toujours cours quant à l'interprétation de cette découverte pour déterminer la part et les modalités de l'influence ibérique en Aquitaine avant la conquête romaine[34],[35],[36].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1983
1999
Jean-Pierre Saint-Genez
Employé de banque
1999
2008
Monique Lubin
PS
Conseillère générale du Canton de Hagetmau (2004-2015), assistante parlementaire
mars 2008
2014
Geneviève Fradin
Directice CGA 40
mars 2014
En cours
Vincent Darthos
PS
Gestionnaire de stock
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[38].
En 2019, la commune comptait 253 habitants[Note 7], en augmentation de 2,02% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
181
213
227
228
236
316
315
332
323
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
345
323
315
302
330
318
312
312
298
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
309
300
307
265
274
272
256
225
195
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
167
188
206
205
226
233
226
245
250
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
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-
-
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-
-
-
253
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-
-
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De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[6].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
«Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr, IGN (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
«Aubagnan, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
[Capdeville et al. 1997] Jean-Pierre Capdeville, Marie-Christine Gineste (Préhistoire, archéologie), Alain Turq (Préhistoire, archéologie) et Philippe Vergain (Préhistoire, archéologie), Notice explicative de la carte de géologie au 1/50000e «Hagetmau» no978, Orléans, BRGM, , 70p. (lire en ligne[PDF] sur ficheinfoterre.brgm.fr), p.43.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres
«Le climat de la France au XXIesiècle», vol. 4. Scénarios régionalisés: édition 2014 pour la métropole et les régions d'outre-mer [PDF], sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
[Dubalen 1926] Pierre-Eudoxe Dubalen, «Tumulus de Vielle-Aubagnan», Bulletin de la Société préhistorique française, vol.23, no12, , p.315-316 (lire en ligne[sur persee]).
[Hébert 1990] Jean-Claude Hébert, «Les deux phiales à inscriptions ibériques du tumulus n° 3 de la lande «Mesplède» à Vielle-Aubagnan (Landes)», Bulletin de la Société de Borda, no417, , p.1-40 (lire en ligne[PDF] sur archeolandes.com, consulté en ).
[Dubalen 1914] Pierre-Eudoxe Dubalen, «Tombes aquitaniques», Revue des Études Anciennes, vol.16, no2, , p.217-218 (lire en ligne[sur persee]).
[Gorrochategui 2013] Joaquín Gorrochategui, «Linguistique et peuplement en Aquitania», dans Anne Colin & Florence Verdin, L'âge du Fer en Aquitaine et sur ses marges. Mobilité des hommes, diffusion des idées, circulation des biens dans l'espace européen à l'âge du Fer (Actes du 35e colloque de l'Association Française pour l'Étude de l'Âge du Fer, Bordeaux, 2-5 juin 2011), éd. Ausonius, coll.«Aquitania» (no30 (supplément)), (lire en ligne[PDF] sur aquitania.u-bordeaux-montaigne.fr), p.17-, p.20.
[Gorrochategui 2002] (es) Joaquin Gorrochategui, «Nota sobre las inscripciones ibericas de Aubagnan (Landas, Francia)», dans X. Artiagoitia, P. Goenaga et J.A. Lakarra, Erramu boneta: Festschrift for Rudolf P.G. De Rijk [«Note sur les inscriptions ibériques d'Aubagnan (Landes, France)»], Bilbao, (lire en ligne[PDF] sur ojs.ehu.eus), p.229-301.
[Iglesias 2008] Hector Iglesias, «Observations concernant les récentes critiques et omissions de Joseba Lakarra à propos des recherches d'Hector Iglesias sur la problématique ”basco-ibérique” suivies d'une hypothèse inédite concernant l'inscription de Liria», Arse boletin anual del Centro Arqueologico Saguntino, Sagunto, , p.35-104 (lire en ligne[PDF] sur hal.archives-ouvertes.fr, consulté en ), p.90.
[Lafon 1956] René Lafon, «Protohistoire des Landes. Les inscriptions en caractères ibères d'Aubagnan et les inscriptions latines d'Aire-sur-l'Adour, Landes de Gascogne et Chalosse» (Actes du IXe Congrès d'Études Régionales tenu à Saint-Sever les 28 et 29 avril 1956), Bulletin de la Société de Borda, , p.5-10.
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