Arces-Dilo est une commune française située dans le département de l'Yonne, en région Bourgogne-Franche-Comté. Ses habitants sont appelés les Arçois et les Arçoises.
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Arces-Dilo | |
![]() Colombier de l'Abbaye. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Sens |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vanne et du Pays d'Othe |
Maire Mandat |
Annie Bakour 2020-2026 |
Code postal | 89320 |
Code commune | 89014 |
Démographie | |
Population municipale |
607 hab. (2019 ![]() |
Densité | 22 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 05′ 30″ nord, 3° 35′ 54″ est |
Altitude | Min. 198 m Max. 288 m |
Superficie | 27,02 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Brienon-sur-Armançon |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune se compose des villages d'Arces et de Dilo. Elle appartient à l'arrondissement de Sens (Yonne) ainsi qu'au canton de Cerisiers et a une surface totale de 27,02 km2 et une altitude de 250 mètres environ.
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Coulours | Fournaudin | ![]() | |
Vaudeurs Villechétive |
N | Venizy | ||
O Arces-Dilo E | ||||
S | ||||
Bussy-en-Othe | Bellechaume | Champlost |
Le sol de la région est riche en minerai de fer. On y trouve de nombreux ferriers antiques de toutes tailles (le ferrier de Tannerre-en-Puisaye est l'un des plus grands ferriers d'Europe) dont certains ont livré des vestiges pré-romains et gallo-romains. L'un d'eux sur Dilo contenait un cintre[note 1] en briques rectangulaires plates[1].
Arces-Dilo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,4 %), terres arables (40,8 %), prairies (3 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %), zones urbanisées (1,6 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
L'abbaye Notre-Dame de Dilo a existé depuis avant le Xe siècle jusqu'à la Révolution.
En 1808, fut planté à Arces un arbre en l'honneur de la naissance du roi de Rome. Cet arbre était encore présent au début du XXe siècle.
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Blason | Parti ; au premier de sable a un clocher d'argent mouvant d'un buisson du même, lui-même mouvant de la partition, accompagné en pointe d'un plan d'eau d'azur bordé de quatre arbres d'argent, et chargé d'un oiseau en vol du champ ; au second de sinople à un cerf de sable courant devant deux arbres d'argent, accompagné en pointe d'une pomme de gueules tigée et feuillée d'argent, les feuilles remplies du champ. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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avant 1981 | ? | Roger Leroy | ||
mars 2001 | juillet 2007 | Elmo Zunino | décédé en juillet 2007 | |
septembre 2007 | septembre 2017 | Jacques Bézine[9] | DVG | Retraité[10] |
octobre 2017 | En cours | Bernard Polisset |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 607 habitants[Note 2], en diminution de 5,3 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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644 | 736 | 725 | 762 | 854 | 916 | 1 017 | 1 044 | 1 080 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
977 | 1 003 | 1 042 | 999 | 965 | 981 | 931 | 900 | 841 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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805 | 712 | 685 | 651 | 659 | 586 | 600 | 631 | 634 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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553 | 489 | 493 | 485 | 513 | 593 | 592 | 592 | 642 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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605 | 607 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune d'Arces-Dilo est la réunion depuis l'année 1977 des deux anciennes communes d'Arces et de Dilo.
Dilo doit son origine à une abbaye de prémontrés, l'abbaye Notre-Dame de Dilo, fondée en 1132 et enrichie de nombreuses donations princières. Les moines y développèrent l'exploitation du fer et la sidérurgie. Lors de son exil en France à Pontigny, Thomas Becket (Saint Thomas de Cantorbéry) séjourna à Dilo dont il consacra l'église en 1168.
La commune inclut deux ZNIEFF :
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