Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Lagamas, le Rouvignou et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable: trois sites Natura 2000 («les contreforts du Larzac», les «gorges de l'Hérault» et les «hautes garrigues du Montpelliérais») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Arboras est une commune rurale qui compte 111 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Arborassiens ou Arborassiennes.
Géographie
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Arboras est une commune proche de Gignac et Lodève dans l'Hérault. C'est un village-rue perché à flanc de coteau sur les premiers contreforts du Larzac, à une altitude d'environ 400 mètres. Il domine une plaine drainée par l'Avenc, affluent de l'Hérault, largement occupée par les vignes. Sa population dépasse de peu les 100 habitants.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat méditerranéen» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000
Moyenne annuelle de température: 13,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 7,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 3,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Soumont», sur la commune de Soumont, mise en service en 1991[6]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6°C et la hauteur de précipitations de 981,6 mm pour la période 1981-2010[8].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Sete», sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 38 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15°C pour la période 1971-2000[10], à 15,4°C pour 1981-2010[11], puis à 15,8°C pour 1991-2020[12].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4].
Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14]:
les «gorges de l'Hérault», d'une superficie de 21 736ha, entaillent un massif calcaire vierge de grandes infrastructures dont les habitats forestiers (forêt de Pins de Salzman et chênaie verte) et rupicoles sont bien conservés. La pinède de Pins de Salzmann de Saint-Guilhem est une souche pure et classée comme porte-graines par les services forestiers. Il s'agit d'une forêt développée sur des roches dolomitiques[15];
«les contreforts du Larzac», d'une superficie de 5 299ha, constituant les premiers reliefs du Larzac qui surplombent le bassin de Lodève. Sa richesse est liée à la conjonction des deux influences caussenarde et méditerranéenne[16];
les «hautes garrigues du Montpelliérais», d'une superficie de 45 444ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30% des effectifs régionaux[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[18]:
l'«aval des vallées des ruisseaux du Rouvignous et du Joncas» (339ha), couvrant 2 communes du département[19] et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[18]:
le «causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne» (44 035ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[20];
le «cours moyen de l'Hérault et de la Lergue» (976ha), couvrant 22 communes du département[21];
le «massif des gorges de l'Hérault et de la Buège» (21 342ha), couvrant 17 communes du département[22].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Arboras.
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Arboras est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 1],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (79,3% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (80,1%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,7%), cultures permanentes (19,9%), zones agricoles hétérogènes (0,8%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Arboras est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Arboras est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Arboras.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 52,4% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 86 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 68 sont en en aléa moyen ou fort, soit 79%, à comparer aux 85% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995 et 2019.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Arboras est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[31].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Villa de Arboracis, seu de Arboratis dès 804[32], de villa Arboratis en 985[33], villa de Arboratis et Arborath en 1102[33], sous sa forme latine Arborascium en 1124[34], de Arboracio en 1264[33], Arboras en 1529[33].
Le nom du village signifie en occitan « arborés, plantés d'arbres », du latin arbor et du suffixe gaulois -àtis, ce qui signifiait peut-être: «ensemble d'arbres»[33].
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].
En 2019, la commune comptait 111 habitants[Note 10], en stagnation par rapport à 2013 (Hérault: +7,63%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
158
190
201
188
189
179
153
155
150
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
162
150
164
132
135
123
129
118
111
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
112
107
101
97
98
103
93
88
71
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
73
69
82
62
69
74
84
84
95
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
115
111
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Lieux et Monuments
Le château d'Arboras.
Église Saint-Laurent d'Arboras. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[41]. De nombreux objets sont référencés dans la base Palissy (voir les notices liées)[41].
Personnalités liées à la commune
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Héraldique
Article connexe: Armorial des communes de l'Hérault.
Blasonnement:
D'or aux deux arbres de sinople fûtés au naturel posés à dextre du chef et à senestre de la pointe, et aux deux épées d'argent garnies de gueules passées en sautoir à senestre du chef et à dextre de la pointe; au chef abaissé d'azur chargé de trois étoiles du champ.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Alphonse Delouvrier (abbé), Histoire de la vicomté d'Aumelas et de la baronnie du Pouget, Montpellier, impr. de L. Grollier père, , XI-350p. (lire en ligne)
André Soutou, «Les moulins et le monna d'Arboras», Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, s.l., s.n., , p.49-54
Paul Fabris et Jean Reilhan de Carnas, «Demeures des Bozène et des Palissa à Clermont l'Hérault: seigneurs d'Arboras et les autres de 1500 à 1990», Bulletin du GREC, Groupe de recherches et d'études du Clermontais, nos78-79-80, , p.21-27
Claude Alberge, «Une jacquerie en pays d'Hérault en juin 1791: le sac des châteaux d'Arboras et de Montpeyroux», Études héraultaises, Montpellier, Association Études sur l'Hérault, nos5-6, 1989-1990, p.145-150 (lire en ligne)
Fonds d'archives
Fonds: Archives communales déposées d'Arboras (1619-1992) [4,05 ml]. Cote: 11 EDT. Montpellier: Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
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