Apinac est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
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Apinac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (46,9%), prairies (29,5%), zones agricoles hétérogènes (19,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3%), zones urbanisées (1,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Apinac en occitan. En effet bien que situé au sud du Forez, Apinac est une commune du domaine linguistique de l'occitan et non du francoprovençal[8], bien que le parler en question, le dialecte vivaro-alpin soit influencé par ce dernier[9].
Histoire
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La voie Bolène, voir antique importante reliant Lyon à l'Aquitaine, passait au hameau le Crozet[10],[Note 2],
à la pointe nord de la commune. La carte IGN montre encore le chemin qu'elle suivait vers le sud-ouest, en direction du hameau de Chalanconnet sur Usson-en-Forez. Elle quitte la commune à l'endroit où elle rejoint d'actuel «GR 765 Ouest»[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 406 habitants[Note 3], en diminution de 4,25% par rapport à 2013 (Loire: +1,18%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
796
764
957
1 002
1 039
1 101
1 120
1 255
1 008
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 043
1 003
1 060
1 024
1 028
974
1 000
903
952
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
947
896
762
715
702
692
651
625
480
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
485
416
393
354
330
304
362
370
418
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
416
406
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports et loisirs
Course de côte de Cacharat[19],[20],[21], remportée par Jean-Luc Thérier en 1972.
Centre de séjour et de loisirs: centre d'accueil permanent d'Apinac ouvert toute l'année.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Jean-Baptiste. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[22].
Apinac: église et place Neuve.
Église d'Apinac.
Église et reste du château d'Apinac.
L'église avec ses dix vitraux du XIXesiècle.
Place de l'Église et monument aux morts.
Le monument aux morts surmonté d'un coq.
Le moulin de Vignal, ancien moulin fonctionnant à l'énergie hydraulique, qui présente trois particularités intéressantes:
il utilisait tous les types de roues connus;
il n'a pas été modernisé;
on y assurait trois productions différentes, celles de la farine, de l'huile et du trèfle.
Les dix vitraux de l'église d'Apinac
La Sainte FamilleLa Sainte Famille
Le martyre de saint Jean le BaptisteLe martyre de saint Jean le Baptiste
Les parents (sainte Anne et saint Joachim) de la Vierge Marie
Saint Vincent de Paul
Adoration des Mages
Les vitraux de l'église d'Apinac.
Sainte Thérèse de Lisieux
Le baptême de Clovis
L'annoncitation
Les vitraux de l'église d'Apinac.
Personnalités liées à la commune
Pierre de Saint-Priest d'Épinac (1540-1599), archevêque, diplomate, né à Apinac.
Jean-Claude Courveille (1787-1866), un des trois fondateurs des maristes, en 1809, résida chez son oncle maternel, Mathieu Beynieux, alors curé du village et qui lui donna des cours de latin.
Mathieu Bransiet, en religion frère Philippe Bransiet (1792-1874), supérieur général des Frères des écoles chrétiennes, y est né. Il est représenté sur l'un des vitraux de l'église, agenouillé devant le pape[23].
Pierre Gagnaire (1950), grand chef cuisinier français, y est né.
Héraldique
Les armoiries d'Apinac comportent les armes de la famille d'Espinac, qui furent seigneur du lieu. Elles se blasonnent ainsi:
de sable à l'écusson d'argent chargé d'un lion de gueules, accompagné de huit besants d'or, quatre sur chaque flanc, rangés en pal.
Voir aussi
Bibliographie
Alain Dessertenne et Françoise Geoffray, Échos de Saône-et-Loire… en Forez, article consacré à Apinac paru dans la revue «Images de Saône-et-Loire» n° 204, décembre 2020, p.12–13.
Articles connexes
Liste des communes de la Loire
Liste de monuments aux morts français surmontés d'un coq
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Ne pas confondre le Crozer sur Apinac, avec le Crozet sur Montarcher à 2,5 km nord-nord-est du Crozet sur Apinac.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ludovic Noirie, Limite entre les dialectes occitans et
arpitans au sud du Forez. Précisions sur les environs de Firminy, Firminy, (lire en ligne).
Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie nord-occitane (Périgord, Limousin, Auvergne, Vivarais, Dauphiné), Bordeaux, Éditions Sud Ouest, coll.«Sud-Ouest université», , 128p. (ISBN9782879015071, présentation en ligne).
[Faure 1997] Roger Faure, «En suivant la voie Bolène», Village de Forez, nos71-72, supplément, 25 p., , p.21 et carte p. 22 (lire en ligne[PDF] sur forezhistoire.free.fr, consulté en ).
Barou Joseph & Bransiet Michel
2001. «Mathieu Bransiet (1792-1874). Frère Philippe, un Forézien, Supérieur général de l’Institut des Frères des Écoles chrétiennes. D’Apinac à Rome: le parcours d’un petit paysan du Haut-Forez», Village de Forez, numéro spécial, Montbrison, Centre social de Montbrison, 2001.
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