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Anhaux (en basque : Anhauze) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Anhaux

Le fronton d’Anhaux.

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
André Changala
2020-2026
Code postal 64220
Code commune 64026
Démographie
Gentilé Anhauztar
Population
municipale
380 hab. (2019 )
Densité 31 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 10′ nord, 1° 17′ ouest
Altitude Min. 180 m
Max. 1 247 m
Superficie 12,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Jean-Pied-de-Port
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montagne Basque
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Anhaux
Géolocalisation sur la carte : France
Anhaux
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Anhaux
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Anhaux

    Le gentilé est Anhauztar[1],[2].


    Géographie



    Localisation


    La commune d'Anhaux se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

    Elle se situe à 122 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 53 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 46 km de Mauléon-Licharre[6], bureau centralisateur du canton de Montagne Basque dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Jean-Pied-de-Port[3].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Irouléguy (1,2 km), Lasse (2,9 km), Ascarat (2,9 km), Uhart-Cize (3,8 km), Saint-Jean-Pied-de-Port (4,5 km), Saint-Étienne-de-Baïgorry (4,5 km), Ispoure (4,6 km), Uhart-Cize (6,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Anhaux fait partie de la province de la Basse-Navarre, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. La Basse-Navarre en est la province la plus variée en ce qui concerne son patrimoine, mais aussi la plus complexe du fait de son morcellement géographique[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise la Basse-Navarre en six zones[10],[11]. La commune est dans le pays de Baïgorry-Ossès (Baigorri-Ortzaize), au sud-ouest de ce territoire.

    Communes limitrophes d’Anhaux[12]
    Irouléguy Ascarat
    Saint-Étienne-de-Baïgorry
    Banca Lasse

    Paysages et relief


    L'Adartza, 1 250 mètres, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry, Lasse et Anhaux. L'Artzaïnharria culmine à 971 mètres et le pic d'Arrolakoharria, entre Banca, Saint-Étienne-de-Baïgorry et Anhaux, à 1 060 mètres.
    Le Munhoa (ou Monhoa), 1 021 mètres, est un mont situé entre Saint-Étienne-de-Baïgorry et Saint-Jean-Pied-de-Port. On y accède à partir d'Anhaux, Lasse ou Saint-Étienne-de-Baïgorry par le GR10[13].


    Hydrographie


    Réseaux hydrographique et routier d'Anhaux.
    Réseaux hydrographique et routier d'Anhaux.

    La commune est drainée par oholbidéko erreka et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16,18 km de longueur totale[14],[Carte 1].


    Climat


    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[17]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[15]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 12,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 666 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,4 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Irouleguy », sur la commune d'Irouléguy, mise en service en 1963[20] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[21],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 398,2 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Socoa », sur la commune de Ciboure, mise en service en 1921 et à 39 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 14,8 °C pour la période 1971-2000[24], à 14,7 °C pour 1981-2010[25], puis à 15 °C pour 1991-2020[26].


    Milieux naturels et biodiversité



    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 6]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[28],[Carte 2] :


    Chasse dans la vallée des Aldudes

    La chasse aux pigeons ramiers migrateurs, appelée chasse à la palombe, rassemble dans la vallée des Aldudes un nombre important de chasseurs dans les palombières installées ou remises en état, lors des grandes migrations au début de l’automne[31].


    Urbanisme



    Typologie


    Anhaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-Pied-de-Port, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[35],[36].


    Occupation des sols


    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (44,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,2 %), prairies (7,3 %), forêts (7,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (6,3 %), zones urbanisées (5,1 %)[37].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].


    Voies de communication et transports


    Anhaux est desservie par les routes départementales D 15 et D 518.


    Lieux-dits et hameaux


    Lavoir.
    Lavoir.
    Carte de visite sur un linteau.
    Carte de visite sur un linteau.

    Le cadastre Napoléon divisa, en 1840 la commune en 16 quartiers :

    quartiers de la section A dite du village
    quartiers de la section B dite d’Honçaron

    Héguy est un ancien quartier, prolongeant celui de Choubitoa.

    Aujourd'hui, les lieux-dits suivants sont répertoriés :


    Risques majeurs


    Le territoire de la commune d'Anhaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité moyenne)[41]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[42].

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2009 et 2014[43],[41].

    Anhaux est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[44]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[45],[46].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anhaux.
    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Anhaux.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 40,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[48].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2021[41].


    Toponymie



    Attestations anciennes


    Le toponyme Anhaux apparaît sous les formes Onodz (1068[49],[50]-1072[50]), Nodz (1105[50],[49]), Naoz (1264[50],[49]), Hanauz (1350[50],[49]), Anhautz (1366[50],[49] et 1413[49]), Anus (1378[49]), Anaux (1513[38], titres de Pampelune[51]), Hanaux (1621[38], Martin Biscay[52]) et Anhausse (1686[38], collations du diocèse de Bayonne[53]).


    Étymologie


    Brigitte Jobbé-Duval[1] propose l’origine basque ona-oz, qui signifie lieu de la colline.


    Autres toponymes


    Chubitoa est un hameau d’Ascarat et d’Anhaux, mentionné en 1863[38] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque.

    Jauréguy était un fief vassal du royaume de Navarre, cité dans le dictionnaire de 1863[38].


    Graphie basque


    Son nom basque actuel est Anhauze[2].


    Histoire


    Anhaux. Porte d'une maison ancienne.
    Anhaux. Porte d'une maison ancienne.

    Le village d’Anhaux est l’un des onze hameaux ou villages primitifs qui constituaient la vallée de Baïgorry. Au Moyen Âge, ces onze hameaux étaient : Ascarat, Sorhoeta, Moussourits, Lasse, Irouleguy, Urdos, Leispars, Occos, Oticoren, Guermiette, Anhauz, tous au nord de la vallée. Le sud, quant à lui, ne sera peuplé que bien plus tard. Malgré une consonance basque, le nom de ce village semble échapper à toute analyse. Le document le plus ancien, connu, sur lequel apparaît le nom d’Anhaux est aujourd’hui le cartulaire de l’abbaye Saint-Jean de Sorde, dans lequel il apparaît vers le Xe siècle.

    L’abbé Haristoy dans son livre Recherches sur le Pays basque nous livre que, consigné sur ce cartulaire :

    L’abbaye bénédictine en question fut implantée vers le IXe siècle, au nord-est de la Navarre. C’était, en quelque sorte et comme tous les monastères à l’époque, un vaste domaine agricole qui avait ses possessions le long des gaves, en pays d’Orthe et en basse Navarre, et, à la vue des deux références citées, dans la paroisse d’Anhaux.

    C’est vers 1023, que Sanche le Grand roi de Navarre créa le fief de la vicomté de Baïgorry au profit de Garcias Lope qui lui était apparenté. La création du hameau proprement dit, sur les terres des vicomtes, remonterait donc à cette période. C’est ainsi que dès le XIe siècle le statut des maisons d’Anhaux fut défini comme l’écrit Jean-Baptiste Orpustan[54]. Il donne pour Anhaux, la liste des maisons existantes au Moyen Âge. Ce document a été réalisé à partir d’archives des années 1350, 1366 et 1412.

    On constate que sur les vingt-huit maisons recensées, quatre étaient nobles (la maison seule était noble et à ce titre les propriétaires étaient tenus pour tels), les autres étaient fivatiéres c’est-à-dire qu’elles payaient une redevance, en récoltes, travaux ou argent et étaient érigées sur les terres du ‘seigneur’ de la maison principale.
    Les vicomtes de Baigorry puis d’Echaux qui se succédèrent jouirent des dîmes de ce village, et ce jusqu’à leurs liquidations vers 1792.

    Les armoiries d’Anhaux, d'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même, sont celles de la famille d’Apesteguy. Elles ne furent adoptées par le conseil municipal que le . Pierre Haristoy[55] écrit que les d’Apesteguy étaient seigneurs de Jauréguia d’Anhaux et nommaient à la cure du lieu, que dans les actes notariés d’avant 1670 plusieurs d’Apesteguy figurent comme nobles. Vers 1720 Jean-Pierre d’Apesteguy fut reçu aux États de Navarre. La maison Apesteguia fut, paraît-il au XVIIIe siècle, abbaye laïque de ce lieu. Ses membres jouèrent un rôle important dans la vallée jusqu’à la fin du XIXe siècle.

    Réalisée au XVIIIe siècle la carte des géographes Cassini nous fait découvrir une paroisse ainsi constituée :


    Politique et administration


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1792   Guillaume d'Uhalde    
    1800 1832 Arnaud d'Apesteguy    
    1832 1840 Guillaume Arreguy    
    1840 1848 Jean Jaureguiberry    
    1848 1872 Jean d'Apesteguy    
    1874 1881 Jean d'Apesteguy    
    1881 1883 Antoine Arreguy    
    1883 1883 Gratian Arrambide    
    1883 1904 Pierre Narbaitz    
    1904 1922 Michel Jaureguy    
    1922 1934 Gratian Iribarne    
    1934 1945 Jean Laxague    
    1945 1947 Arnaud Irouleguy    
    1947 1947 Michel Etchepare    
    1947 1959 Bernard Piarresteguy    
    1959 1977 Jean-Pierre Iribarne    
    1977 1996 Bernard Etcheperestou    
    1996 2014 Jacques Etchandy DVD  
    2014 En cours André Changala    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité


    La commune d'Anhaux appartient à la communauté d'agglomération du Pays Basque. Elle est membre du syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques, de l'Agence publique de gestion locale, du SIVOS de Garazi et du syndicat intercommunal pour l'aménagement et la gestion de l'abattoir de Saint-Jean-Pied-de-Port[56].


    Démographie


    L'enquête de 1786[57] recense à Anhaux 80 maisons et 362 personnes[58].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[59]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[60].

    En 2019, la commune comptait 380 habitants[Note 10], en augmentation de 2,7 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,8 %, France hors Mayotte : +2,17 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    604590336533607697710705622
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    642630607572570588518496453
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    419430387371365341321318293
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    272285275274310247280290370
    2018 2019 - - - - - - -
    380380-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[61] puis Insee à partir de 2006[62].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie


    La commune fait partie de la zone de production du vignoble d'Irouléguy et de celle d'appellation de l'ossau-iraty. L'activité est principalement agricole.


    Culture locale et patrimoine



    Langues


    D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Anhaux est le bas-navarrais occidental.


    Lieux et monuments



    Patrimoine civil

    Les maisons Jauregia[63] (XIVe et XVIIe siècles), Laxaga[40] (XVe et XVIIe siècles) et la ferme Eiherartia[39] (1730) sont inscrites à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

    Église Saint-Jean-Baptiste
    Église Saint-Jean-Baptiste

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-Jean-Baptiste[64], d'origine médiévale, a été presque entièrement rebâtie en 1838. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[64]. L'église est dédiée à saint Jean le Baptiste.

    Son cimetière recèle des stèles discoïdales.


    Personnalités liées à la commune


    Jean Iraçabal, né en 1851 à Anhaux et mort en 1929 (inhumé à Saint-Étienne-de-Baïgorry), est un militaire français.


    Héraldique


    Blasonnement :
    D'azur à un pal d'argent accosté de deux coquilles du même[65].

    Pour approfondir



    Bibliographie


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    Articles connexes



    Liens externes


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    Notes et références



    Notes et cartes


    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
    4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[27].
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
      • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
    1. « Hydro » sur Géoportail (consulté le 9 août 2021)..
    2. « Sites Natura2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Anhaux », sur www.geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    3. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références


    1. Brigitte Jobbé-Duval, Dictionnaire des noms de lieux : Pyrénées-Atlantiques, Paris, Archives et Culture, (ISBN 978-2-35077-151-9, BNF 42089597).
    2. - Académie de la langue basque
    3. « Métadonnées de la commune d'Anhaux », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Pau », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Bayonne », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    6. Stephan Georg, « Distance entre Anhaux et Mauléon-Licharre », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    7. « Communes les plus proches d'Anhaux », sur www.villorama.com (consulté le ).
    8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
    9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
    10. « Toponymes Nafarroa Beherea », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
    11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
    12. Carte IGN sous Géoportail
    13. Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
    14. « Fiche communale d'Anhaux », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
    15. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    16. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le ).
    17. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    18. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    19. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
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    [de] Anhaux

    Anhaux ist eine französische Gemeinde mit 380 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) im Département Pyrénées-Atlantiques in der Region Nouvelle-Aquitaine. Die Gemeinde gehört zum Arrondissement Bayonne und zum Kanton Montagne Basque (bis 2015: Kanton Saint-Étienne-de-Baïgorry).

    [en] Anhaux

    Anhaux (Basque: Anhauze)[3] is a commune in the Pyrénées-Atlantiques department in the Nouvelle-Aquitaine region of south-western France. It is part of the former province of Lower Navarre.[3]
    - [fr] Anhaux



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