Amilly est une commune française située dans le département d'Eure-et-Loir en région Centre-Val de Loire.
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Amilly | |
La mairie, l'église Saint-Pierre-et-Saint-Paul en arrière-plan. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Eure-et-Loir |
Arrondissement | Chartres |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Chartres Métropole |
Maire Mandat |
Denis-Marc Sirot-Foreau 2020-2026 |
Code postal | 28300 |
Code commune | 28006 |
Démographie | |
Gentilé | Amilliens(nes) |
Population municipale |
1 825 hab. (2019 ![]() |
Densité | 91 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 26′ 34″ nord, 1° 23′ 35″ est |
Altitude | Min. 149 m Max. 169 m |
Superficie | 20,01 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chartres (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lucé |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://amilly28.fr |
modifier ![]() |
Amilly est située à 7 km à l'ouest de Chartres.
Saint-Aubin-des-Bois | Bailleau-l'Évêque | Mainvilliers |
Cintray | ![]() |
Lucé |
Saint-Georges-sur-Eure | Fontenay-sur-Eure |
Amilly-Ouerray est desservie par les trains du réseau TER Centre-Val de Loire circulant entre Chartres et Nogent-le-Rotrou[1]. La gare est desservie par 7,5 allers-retours par jour en semaine. Au-delà de Chartres, 3 allers-retours sont prolongés ou amorcés en gare de Paris-Montparnasse. Au-delà de Nogent-le-Rotrou, un aller-retour, appartenant alors à partir de cette gare au réseau TER Pays de la Loire, est prolongé ou amorcé en gare du Mans.
Cependant, le , la gare est fermée au service des voyageurs à la suite d'un accident mortel survenu au passage à niveau jouxtant la gare[2]. Sa réouverture, initialement programmée pour le , est repoussée et aucun train ne dessert la gare jusqu'au [3].
Les trains desservent à nouveau la gare depuis fin 2013.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chartres », sur la commune de Champhol, mise en service en 1923[10] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[12] à 11 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,4 °C pour 1991-2020[14].
Amilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chartres, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 117 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (95 %), zones urbanisées (5 %), forêts (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Amilly est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par ruissellement et coulée de boue, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2001 et 2018[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile, des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des effondrements généralisés[24]. L'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 42,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (52,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 823 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 578 sont en en aléa moyen ou fort, soit 70 %, à comparer aux 70 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[27].
Le nom de la localité est attestée sous une forme Amilli en 1120 dans le cartulaire de l'abbaye Notre-Dame de Josaphat. L'apparition de ce toponyme en 1230 dans une charte de l'abbaye de Saint-Chéron dans l'expression Amilliacum Villa permet de penser que ce toponyme dérive probablement d'un anthroponyme gallo-romain Aemilius[28], suivi du suffixe gaulois -acum.
Une forme ancienne du nom du hameau de Mondonville est attestée dans l'expression Mumdumvilla que est juxta Carnotensem villam en 1144[29].
Les origines d'Amilly datent de l'époque romaine : le village s'appelait alors Amilliacum villa, c'est-à-dire domaine d'Amillius, le propriétaire terrien implanté ici. Une voie romaine traversait le bourg, elle reliait Chartres à Courville. Sous nos pieds se trouve un aqueduc romain qui, parti d'une source de Landelles, rejoignait les thermes de Chartres et la ville haute. Des vestiges ont été découverts sous l'hôtel de France, place des Épars. Ce conduit maçonné d'environ 1,60 m de hauteur se situe à environ 1 m de profondeur et traverse toute la commune en laissant son nom à deux hameaux : la Cave et le Croc. Il n'est malheureusement pas accessible.
Le , un Boeing B-17 abattu en bombardant la base aérienne 122 Chartres-Champhol s'écrase avec son équipage à Amilly.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1813 | Legrand Pierre | ||
1813 | 1821 | Badreau Claude Nicolas | ||
1821 | 1830 | Dauvilliers Nicolas | ||
1830 | 1840 | Maillard Nicolas | ||
1846 | 1854 | Badreau Jean-Claude | ||
1854 | 1858 | Ouellard Augustin | ||
1858 | 1865 | Beaupere Jean-Baptiste | ||
1865 | 1870 | Desfeves François | ||
1870 | 1874 | Madlene François | ||
1874 | 1876 | Cochin Jean-François | ||
1874 | 1876 | Roquillet Eugène | ||
1876 | 1888 | Lecerf Elie | ||
1888 | 1894 | Lamarre Ulcemère | ||
1894 | 1898 | Desfeves Narcisse | ||
1898 | 1900 | Breton Eugène | ||
1900 | 1901 | Foure Georges | ||
1901 | 1907 | Hazon Henri | ||
1908 | 1922 | Roquillet Emile | ||
1922 | 1925 | Bay Henri | ||
1925 | 1933 | Huet Léonce | ||
1933 | 1945 | Bay Henri | ||
1945 | 1950 | Delaporte Paul | ||
1950 | 1953 | Roquillet Maurice | ||
1953 | 1977 | Bay Pierre | ||
1977 | 2008 | Jean Menard | DVD / SE | Agriculteur |
2008 | En cours | Denis-Marc Sirot-Foreau[30],[31] | Agriculteur sur grande exploitation |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 1 825 habitants[Note 7], en diminution de 1,67 % par rapport à 2013 (Eure-et-Loir : −0,32 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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390 | 408 | 409 | 381 | 365 | 390 | 382 | 404 | 416 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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431 | 420 | 410 | 393 | 392 | 383 | 366 | 355 | 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
333 | 355 | 346 | 368 | 401 | 381 | 354 | 433 | 420 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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554 | 676 | 1 168 | 1 779 | 2 098 | 1 958 | 1 942 | 1 904 | 1 885 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 843 | 1 825 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune a adhéré en 2002 à l'association Terre de Beauce, chargée de faire connaître le patrimoine d'Eure-et-Loir.
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