Altkirch (prononcé [altkirç] ou [altkirʃ]Écouter; signifie vieille église en allemand) est une commune française située dans l'aire d'attraction de Mulhouse et faisant partie de la Collectivité européenne d'Alsace (circonscription administrative du Haut-Rhin), en région Grand Est.
De statut administratif de sous-préfecture, capitale du Sundgau, elle est située dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Vue du ciel.
La ville d'Altkirch est située au sud de l'Alsace, à proximité de la Suisse, de l'Allemagne et de la porte de Bourgogne.
Géologie et relief
Elle est entourée de forêts et de collines fertiles adossées aux contreforts du Jura alsacien.
Le territoire communal repose sur le bassin houiller stéphanien sous-vosgien[1].
Sismicité
Commune située en zone de sismicité moyenne[2],[3].
Communes limitrophes
Communes limitrophes d’Altkirch
Carspach
Aspach
Walheim
Carspach
Wittersdorf
Hirtzbach
Hirsingue
Wittersdorf
Climat
Le climat d'Altkirch est chaud et tempéré. De fortes averses s'abattent toute l'année sur Altkirch. Même lors des mois les plus secs, les précipitations restent assez importantes. D'après Köppen et Geiger, le climat y est classé Cfb. Sur l'année, la température moyenne à Altkirch est de 9,8°C. Chaque année, les précipitations sont en moyenne de 782mm[4].
Article détaillé: Climat du Haut-Rhin.
Hydrographie et eaux souterraines
La ville est traversée par l'Ill dont la vallée peu encaissée lui permet d'être facilement accessible.
Voies de communications et transports
Voies routières
Altkirch s'est développée près d'un carrefour de routes. Voici quelques distances la séparant de villes voisines:
Réseau de transports en commun du Pays du Sundgau.
Lignes SNCF
La voie ferrée Belfort-Mulhouse passe également à proximité et rejoint la vallée de l'Ill à Altkirch.
Article détaillé: Gare d'Altkirch.
Urbanisme
Typologie
Altkirch est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Altkirch, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[8] et 8 909 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mulhouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 132 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,3% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (29,4%), zones urbanisées (22,5%), forêts (20,4%), zones agricoles hétérogènes (9,3%), mines, décharges et chantiers (8,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,7%), cultures permanentes (2,6%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[14].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Aldechiarcum au XIesiècle[15],[16], Altckirch en 1102[17].
La première mention latinisée semble représenter une forme dialectale *Aldekiah, à moins qu'il ne s'agisse que d'une cacographie. Les deux éléments du toponyme sont clairement identifiés par les toponymistes: alt « vieux » et kirch « église »[18],[19]. En fait, il s'agit d'une forme contractée de alte kirche, vieux haut allemand alta kirihha.
Toutefois, l'étymologie d'Altkirch est contestée. Alt pourrait provenir du latin altus, qui signifie « haut»[20].
Altkirch fut fondée au XIIesiècle et dépendait des comtes de Ferrette qui firent construire le prieuré Saint-Morand dépendant d'abord du chapitre canonial.
À partir de 1215, Altkirch se dote de remparts munis de tours et de 3 portes. La tour du Schlaghaus et la porte de Belfort, également appelé Vieille Porte, en sont des vestiges.
En 1589 a lieu à Altkirch le procès d’Annele Balthasar de Willer, dans le cadre de la grande Chasse aux sorcières qui, du début du quinzième siècle au début du dix-huitième, fit périr sur le bûcher des dizaines de milliers de femmes accusées de sorcellerie. Le poète alsacien Nathan Katz fait de cette histoire le récit de son poète dramatique majeur, Annele Balthasar[22].
En 1648, Altkirch devient française par les traités de Westphalie.
Jusqu'en 1789, les protestants étaient interdits de séjour à Altkirch et sa région. Toutefois, après la Révolution française, des industriels protestants s'installèrent avec une main d'œuvre venant principalement de Suisse et protestante.
Au début du XVIesiècle, les Juifs étaient interdits de séjour à Altkirch et dans sa région. Toutefois ils avaient le droit de passer la journée pour faire du commerce. Ensuite ils rejoignaient leur domicile principalement à Durmenach et Hégenheim.
Jusqu'en 1845, l'église d'Altkirch occupait l'emplacement de l'actuelle place de la République et le château se trouvait sur l'actuelle place de l'Église. Lors du Judenrumpel de 1848, la synagogue d'Altkirch est pillée et endommagée. Elle sera restaurée en 1850. Après l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, la population protestante augmente. Un temple fut alors construit en 1879.
Durant la Première Guerre mondiale, dans la matinée du , l'armée française s'empare de la ville d'Altkirch et se déplace vers le nord le jour suivant, gagnant le contrôle de Mulhouse grâce à un repli stratégique des Allemands. Un odonyme local (Rue du 7-Août) rappelle cet événement.
La commune a été décorée le de la croix de guerre 1914-1918[23].
Durant la Seconde Guerre mondiale, la 1rearmée française, commandée par le général de Lattre de Tassigny, forgée en Afrique et en Italie, débarquée en Provence et grossie des Forces françaises de l'intérieur, libère Altkirch le dans sa marche victorieuse au Rhin et au Danube.
Histoire industrielle
Vers 1856, Emanuel Lang[24], Jacques Lang, Gabriel Lang et M. Bloch tous originaires de Durmenach, installent un atelier de tissage, avec 4 métiers à tisser, dans l'ancien moulin à eau de Waldighofen[25].
En 1865, la société Les Fils d'Emanuel Lang voit le jour.
En 1870, la société emploie 300 personnes et 550 métiers à tisser. Après la guerre de 1870 et l'annexion de l'Alsace par l'Allemagne, l'usine de Waldighofen ferme et la société quitte le Sundgau pour s'établir à Nancy où elle construit une importante usine[26].
En 1888, l'usine de Waldighofen est rouverte par Raphaël Lang qui y fait construire la cheminée, toujours visible de nos jours[27].
En 1908, Paul Lang crée une filature et un tissage à Hirsingue, sous le nom de Lang Frères, agrandis en 1912 et endommagés par un incendie le .
Après la Première Guerre mondiale, l'Alsace redevenue française, la famille décide de réunir les usines de Nancy, de Waldighofen et de Hirsingue sous le nom de Établissements des fils d'Emanuel Lang.
Jusqu'en 1962, la petite société familiale prospère et fait prospérer les régions où elle est installée.
En 1963, elle rachète l'usine textile Schlumberger-Steiner située à Roppentzwiller, fondée par Camille Gabriel Schlumberger et Charles Frédéric Steiner.
En 1968, elle rachète l'usine de filature et de tissage Xavier Jourdain, fondée en 1827 et située à Altkirch. L'entreprise prend alors le nom de Siat[28] et Lang.
En 1971, l'usine Schlumberger-Steiner de Roppentzwiller ferme ses portes. L'entreprise se recentre alors sur les tissus de haute couture.
En 2003, la Société Industrielle Altkirchoise de Textile-Lang licencie, dans un premier temps, 87 employés sur 2 de ses 3 établissements puis deux mois plus tard 115 autres salariés des sites de Hirsingue et d'Altkirch. En 2005, l'entreprise, qui emploie encore 370 salariés, est placée en redressement judiciaire.
En 2006, une nouvelle procédure de dépôt de bilan est lancée à l'encontre de Siat et de ses 3 sites (Cernay, Hirsingue, Altkirch) et est placée sous administration judiciaire.
En 2007, afin d'apurer les dettes, l'usine SIAT d'Altkirch cesse toute activité et les ateliers sont démolis. L'entreprise, qui n'emploie plus que 173 salariés, se concentre sur Hirsingue, mais l'usine est scindée en deux entités: Siat et Lang pour la création et la vente de tissus et S&L Productions pour la teinture et le tissage.
En , un incendie se déclare dans l'unité de production. En août, le tribunal de grande instance de Mulhouse prononce la liquidation des 2 entreprises. En octobre, le plan de reprise est accepté par le tribunal mais il s'accompagne de 90 licenciements supplémentaires. L'entreprise prend le nom de Virtuose SAS et reste à Hirsingue.
Après deux années positives, la flambée des cours du coton met l'entreprise de nouveau en difficulté. En , la municipalité d'Hirsingue propose une aide de 655 000 euros à travers une offre de leaseback.
En , le tribunal de Mulhouse prononce la liquidation judiciaire de la société Virtuose et rejette le plan de reprise qui aurait pu sauver 35 des 58 emplois. En mai, 13 salariés font encore tourner l'usine d'Hirsingue afin d'honorer les dernières commandes et de fermer définitivement ses portes en [29].
Le , la Cour d’appel de Colmar confirme la liquidation. Le , une poignée de personnes employées par une société d’intérim assure la production d’une commande pour Mark & Spencer. Parallèlement, Pierre Schmitt et Christian Didier, les repreneurs potentiels, poursuivent leurs négociations pour pérenniser le redémarrage de l’entreprise qui reprend son nom historique d’Emanuel-Lang. Le [30] a lieu la vente aux enchères des machines qui sera annulée à la suite des manifestations d’élus, d'ancien salariés et d'habitants. Le [31], visite sur le site de Hirsingue du ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui annonce la mobilisation des services de l’État pour permettre la reprise de l’entreprise par Pierre Schmitt. Le [32], le juge commissaire de la chambre commerciale accepte le rachat des actifs au prix de 1,510 million d’euros incluant l’ensemble du parc des machines, le stock de chemises, la marque et les brevets.
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Haut-Rhin.
Les armes d'Altkirch se blasonnent ainsi: «D'azur à l'église d'argent flanquée à dextre d'un clocher à bâtière du même sommé d'une croisette d'or, le tout maçonné de sable, essoré de gueules, ouvert et ajouré du champ, posé sur une terrasse de sinople.»
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Haut-Rhin.
Lors du 2e tour de l'élection présidentielle à Altkirch, Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête du scrutin, crédité de 64,33% des suffrages. À la seconde place, Marine Le Pen (Front national) obtient un score de 35,67%.
Charles Joseph Xavier Népomucène Ignace de Kloeckler
-
Ancien major du régiment d’Eptingue
1807
1814
Jean Adam Pflieger le Jeune
Libéral
Ancien capitaine de l'armée du Rhin
1814
1815
Christophe Antoine Clavé
-
Maire provisoire (février 1814)
1815
1815
Jean Adam Pflieger le Jeune
Libéral
Ancien capitaine de l'armée du Rhin
1815
1817
Jean Antoine Winckler
-
-
1817
1829
Antoine Ignace Devallant
-
Ancien major du 4erégiment de hussards
1829
1830
Pierre François Casimir Armand Félix Hubert, comte de Reinach-Foussemagne
Légitimiste
Ancien lieutenant-colonel d'infanterie
1830
1846
Jean Adam Pflieger le Jeune
Gauche constitutionnelle
Député (1834-1846)
1846
1848
Dominique Rolla
1848
1850
Charles Cassal
Démocrate socialiste
Député (1849-1851)
Pierre François Gaspard Laurent
Avocat
Charles Couchepin
Bonapartiste
Avocat-avoué Ancien garde d'honneur de Napoléon
Antoine Lehmann
Marchand-tanneur
Antoine Roesch
Sébastien Faesser
Jean-Baptiste Hannes
Délégué au Landesausschuss (Parlement provincial)
François Higelin
Les données manquantes sont à compléter.
Liste des maires successifs depuis 1901
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Albert Durthaller
Joseph Brunner
Meunier
Paul Jourdain
AD puis UDR
Industriel Député du Haut-Rhin (1919 → 1927) Sénateur du Haut-Rhin (1927 → 1944) Ministre du Travail (1920 → 1921 puis 1924) Ministre des Anciens Combattants (1925 → 1926)
Eugène Holstein
(décès)
Charles Édouard Amiot
MRP
Militaire puis industriel Sénateur du Haut-Rhin (1946 → 1948) Conseiller général du canton d'Altkirch (1945 → 1949) Président du conseil général du Haut-Rhin (1945 → 1949)
Eugène Holstein
Greffier en chef
Raymond Muller
UDR puis RPR
Médecin Conseiller général du canton d'Altkirch (1967 → 1979)
Cadre d'entreprise Député de la 3ecirconscription du Haut-Rhin (1988 → ) Conseiller régional d'Alsace (1986 → 1988) Conseiller général du canton d'Altkirch (1979 → 2002) Président de la CC d'Altkirch (2001 → 2016)
Nicolas Jander [37] Réélu pour le mandat 2020-2026
UDI
Avocat Conseiller départemental du canton d'Altkirch (2015 → ) 1er vice-président de la CC Sundgau (2017 → )
Finances locales
Cette sous-section présente la situation des finances communales d'Altkirch[Note 3],[38].
Pour l'exercice 2013, le compte administratif du budget municipal d'Altkirch s'établit à 10 893 000€ en dépenses et 10 869 000€ en recettes[A2 1]:
En 2013, la section de fonctionnement[Note 4] se répartit en 7 026 000€ de charges (1 183€ par habitant) pour 7 870 000€ de produits (1 325€ par habitant), soit un solde de 843 000€ (142€ par habitant)[A2 1],[A2 2]:
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des charges de personnels[Note 5] pour une somme de 3 060 000€ (44%), soit 515€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. Pour la période allant de 2009 à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 482€ par habitant en 2011 et un maximum de 521€ par habitant en 2010;
la plus grande part des recettes est constituée des impôts locaux[Note 6] pour une valeur totale de 4 723 000€ (60%), soit 795€ par habitant, ratio supérieur de 19% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (666€ par habitant). Sur la période 2009 - 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 724€ par habitant en 2011 et un maximum de 795€ par habitant en 2013.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité d'Altkirch[A2 3]. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2012[A2 3]:
la taxe d'habitation égale 21,48%;
la taxe foncière sur le bâti constante 12,10%;
celle sur le non bâti constante 55,19%.
La section investissement[Note 7] se répartit en emplois et ressources. Pour 2013, les emplois comprennent par ordre d'importance[A2 4]:
des dépenses d'équipement[Note 8] pour une somme de 2 800 000€ (72%), soit 472€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate. En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 212€ par habitant en 2010 et un maximum de 476€ par habitant en 2009;
des remboursements d'emprunts[Note 9] pour une somme de 1 067 000€ (28%), soit 180€ par habitant, ratio supérieur de 82% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (99€ par habitant).
Les ressources en investissement d'Altkirch se répartissent principalement en[A2 4]:
nouvelles dettes pour une valeur de 1 500 000€ (50%), soit 253€ par habitant, ratio supérieur de 158% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (98€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0€ par habitant en 2011 et un maximum de 370€ par habitant en 2012;
fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 265 000€ (9%), soit 45€ par habitant, ratio voisin de la valeur moyenne de la strate.
L'endettement d'Altkirch au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 10], l'annuité de la dette[Note 11] et sa capacité de désendettement[Note 12]:
l'encours de la dette pour 13 872 000€, soit 2 336€ par habitant, ratio supérieur de 109% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (1 116€ par habitant). En partant de 2009 et jusqu'à 2013, ce ratio fluctue et présente un minimum de 2 233€ par habitant en 2011 et un maximum de 2 577€ par habitant en 2009[A2 5];
l'annuité de la dette pour 1 654 000€, soit 279€ par habitant, ratio supérieur de 98% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (141€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 233€ par habitant en 2011 et un maximum de 460€ par habitant en 2009[A2 5];
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 1 141 000€, soit 192€ par habitant, ratio inférieur de 14% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (223€ par habitant). Sur les 5 dernières années, ce ratio fluctue et présente un minimum de 135€ par habitant en 2009 et un maximum de 243€ par habitant en 2011[A2 6]. La capacité de désendettement est d'environ 12 années en 2013. Sur une période de 14 années, ce ratio présente un minimum d'environ 7 années en 2002 et un maximum élevé d'un montant de 23 années en 2007.
Budget et fiscalité 2020
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[39]:
total des produits de fonctionnement: 8 424 000 €, soit 1 435 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 7 119 000 €, soit 1 213 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 3 128 000 €, soit 533 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 2 746 000 €, soit 468 € par habitant;
endettement: 12 089 000 €, soit 2 059 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 22,77%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 12,57%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 58,50%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2019: médiane en 2019 du revenu disponible, par unité de consommation: 22 460 €[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[44].
En 2019, la commune comptait 5 659 habitants[Note 13], en diminution de 1,46% par rapport à 2013 (Haut-Rhin: +1,1%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 814
1 625
2 184
2 215
2 819
3 028
3 207
3 495
3 611
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
3 414
3 224
3 193
2 933
3 007
3 100
3 242
3 402
3 315
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 298
3 392
3 491
3 008
3 680
3 614
3 525
3 807
4 544
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
4 246
5 118
5 319
5 268
5 090
5 386
5 526
5 575
5 774
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
5 738
5 659
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Culte catholique[50], archidiocèse de Strasbourg[51].
Sports et loisirs
Groupe SGDF Altkirch
Le groupe d'Altkirch[52] est un groupe scout actif dans la commune depuis 1933. Les scouts d'Altkirch participent aux manifestations associatifs et culturelles dans la ville.
Manifestations culturelles et festivités
KKO Festival
Le KKO Festival organise toute l'année, dans le cadre de l'association du Forum des Jeunes, plusieurs manifestations culturelles et artistiques dans la ville (installations intérieures et extérieures, résidences d'artistes, festival du court-métrage d'Altkirch depuis 2001…).
Festival de l'amitié
Depuis 2006, un week-end au mois de juin, se déroule un festival de l'amitié organisé par plusieurs sponsors. Il s'agit d'un concert gratuit.
Fanfare
Fanfare des Hussards d'Altkirch (nouveaux uniformes réalisés en 2011 par les Ateliers du Chat Botté, selon l'ordonnance d'habillement du régiment vers 1810).
Le , la Fanfare de cavalerie du 8e régiment de hussards recréée sous forme associative avec l'appellation «Fanfare des Hussards d'Altkirch»[53]. Elle est l'une des toutes dernières fanfares de cavalerie traditionnelle de France. Cette formation est composée d'une vingtaine de nostalgiques et anciens musiciens appelés ou engagés, venant des quatre coins du département.
US Altkirch
Article détaillé: Union sportive Altkirch.
Le club de handball de l'Union sportive Altkirch a notamment évolué 10 saisons en championnat de France entre 1969 et 1981.
La ville est fortifiée à l’époque du comte Frédéric II de Ferrette, au plus tard en 1215. L’enceinte prend la forme d’un rectangle de 300 m sur 100 m, qui enserre la vieille ville. La majeure partie de l’enceinte a disparu en élévation, mais reste visible dans l’alignement des maisons et dans l’aspect de certaines façades. Des deux portes d’origine n’est conservée que celle de l’ouest, dite «porte de Belfort» ou «Vieille Porte». Seul un pilier subsiste de la porte orientale, dite «porte de Bâle» ou «porte de Huningue», tandis que la troisième porte, dite «porte neuve», ouverte du côté sud en 1754 a entièrement disparu. Trois tours sont conservées: une tour d’angle au sud-est, dite «tour Bloch», une tour d’intervalle située au sud, qui a été utilisée comme prison et une autre tour d’intervalle placée sur la courtine ouest, dite «Schlaghaus». Toutes ces tours circulaires datent probablement du XIIIesiècle, mais ont fait l’objet de remaniement, notamment pour les adapter à l’artillerie au XVIesiècle[67],[68].
Le château se trouvait à l’emplacement de l’église Notre-Dame. Il a été bâti au plus tard au début du XIIIesiècle, mais existait peut être déjà longtemps auparavant. Dans sa forme finale, il comportait un grand donjon rond et une enceinte dotée d’au moins deux tours circulaires, tandis qu’un fossé franchissable par un pont-levis le séparait de la ville. La majeure partie du château a été détruite en 1845 pour construire une nouvelle église, il n’en subsiste qu’un petit élément, transformé en maison d’habitation, du côté nord[69],[70].
La chapelle oratoire Saint-Morand[74]: au premier étage de l'hôpital Saint-Morand se trouverait l’ancienne cellule du saint, une petite pièce de 5 mètres sur 6, que les Jésuites remanièrent lors de la reconstruction du couvent. La cellule est devenue une chapelle aux murs et au plafond recouverts de fresques baroques. La plus grande, « l'Ascension de Sain-Morand », représente le saint montant au ciel. Elle a été peinte au plafond de la chapelle baroque Saint-Morand par Giuseppe Appiani (1700-1786).
La fontaine de la Vierge[90],[91]: sur la place de la République, face aux deux bâtiments renaissance de la mairie et du musée sundgauvien, se trouve une fontaine dessinée par Charles Gutzwiller, maître de dessin de Jean-Jacques Henner. Au centre de cette fontaine, on peut admirer une statue de la vierge datant du Moyen Âge[92]. Cette statue a été sculptée en l'honneur d'une apparition de la Vierge qui a fait fuir les assaillants de la ville.
Autres lieux et patrimoines
Le Musée sundgauvien d'Altkirch retrace l'histoire du Sundgau et de la ville d'Altkirch. Situé juste à côté de l'hôtel de ville, dans un bâtiment de la Renaissance ayant appartenu au bailli d'Altkirch[93], il présente des maquettes d'Altkirch à travers les temps, des costumes d'époque, des œuvres d'art d'artistes réputés locaux (Jean-Jacques Henner, Léon Lehmann, etc.)[94].
Article détaillé: Musée sundgauvien.
Le CRAC Alsace, Centre rhénan d'art contemporain, est un centre d’art contemporain consacré à la recherche et à la création qui, à travers la conception d’expositions, d’éditions et d’actions spécifiques de médiation, s’attache à soutenir la production artistique en favorisant la rencontre entre le public, les artistes et les œuvres. Fondé en 1992 dans l'ancien lycée d'Altkirch, il accueille 3 expositions par an. Le CRAC Alsace est labellisé "centre d'art contemporain d'intérêt national" par le Ministère de la Culture.[95]
La maison au 9, rue Hommaire-de-Hell
La Forêt enchantée d'Altkirch prend forme au début du mois de décembre et s'achève au début du mois de janvier. Elle occupe une grande partie de la ville et met en scène les différentes légendes sundgauviennes à travers des personnages de grandes tailles. Le spectacle est doublé d'un éclairage qui valorise la scène et de bandes sons en plusieurs langues qui racontent les légendes du Sundgau et de la région.
Le géographe Xavier Hommaire de Hell, né à Altkirch en 1812.
Morand de Cluny (? - 1115), saint patron de la vigne et du vin, fondateur du prieuré Saint-Morand.
Annele Balthasar, femme jugée pour sorcellerie à Altkirch en 1589[22].
Jean-Pierre Richard (1948 - ), personnalité locale.
Jean-Adam Pflieger, l'aîné (1744-1801), maire d'Altkirch (1790, 1791-1792), député aux États généraux de 1789, à l'Assemblée nationale constituante (1789-1791), conventionnel (1792-1795) et membre du Conseil des Cinq-Cents (1795-1798).
François Joseph Ritter, homme politique français de la Révolution française.
Jean-Adam Pflieger le Jeune (1775-1846), homme politique né à Altkirch.
Xavier Jourdain (1798-1866), industriel du textile, grand-père de l'homme politique Paul Jourdain (1878-1948).
Charles Goutzwiller (1810 ou 1819-1900), artiste et historien de l'art né à Altkirch.
Paul Ackermann (1812-1846), linguiste né à Altkirch.
Xavier Hommaire de Hell (1812-1848), ingénieur, géologue et géographe.
Charles Cassal (1818-1885), maire d'Altkirch sous la Deuxième République, député «montagnard» en 1849-1851.
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663p. (ISBN2-7165-0250-1)
Altkirch, pp. 24 à 26
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Jean-Luc Eichenlaub,« Altkirch» dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne,version du .
Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Cette sous-section Finances locales est issue d'une synthèse des données du site alize2.finances.gouv.fr du ministère de l'Économie et des Finances
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune.
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources d'Altkirch.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Dans hagiographie de Saint Hugues
Ernest Nègre, Toponymie generale de la France, 2evolume, Droz, 1996, page 726.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN2-85023-076-6), p. 12b sous Altenbach
«Relais de poste», notice noIA68006218, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Halle aux blés», notice noIA68006185, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Hôpital Saint-Morand», notice noPA00085317, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Nicolas Mengus et Jean-Michel Rudrauf, Châteaux forts et fortifications médiévales d’Alsace, Strasbourg, La Nuée bleue, , 376p. (ISBN978-2-7165-0828-5), p.16
Nicolas Mengus et Jean-Michel Rudrauf, Châteaux forts et fortifications médiévales d’Alsace, Strasbourg, La Nuée bleue, , 376p. (ISBN978-2-7165-0828-5), p.17
«Château fort», notice noIA68006182, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Prieuré Saint-Morand», notice noIA68006221, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Eglise Saint-Morand», notice noPA00085315, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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