Allondaz est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Allondaz | |
![]() Chef-lieu | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Albertville |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Arlysère |
Maire Mandat |
Frédérique Duc 2020-2026 |
Code postal | 73200 |
Code commune | 73014 |
Démographie | |
Gentilé | Allondains |
Population municipale |
288 hab. (2019 ![]() |
Densité | 71 hab./km2 |
Population agglomération |
43 225 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 24″ nord, 6° 22′ 19″ est |
Altitude | Min. 557 m Max. 1 616 m |
Superficie | 4,08 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Albertville (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Albertville-1 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | allondaz.fr/fr/ |
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Situé dans le massif des Bauges, Allondaz a su rester un village de Savoie typique. Ici, le développement s'entend avec le respect des traditions et de l'environnement. En ce sens, Allondaz a résisté aux sirènes de la « rurbanisation ». C'est ce qui explique aujourd'hui son charme unique dans la région. Elle fait partie de la communauté d'agglomération Arlysère.
Le col du Vorger (alt. 714 mètres, d'une longueur de 4,06 km) permet de rejoindre les villages de Thénésol et de Marthod.
Allondaz est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (62 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), prairies (28,8 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Allondaz ou Alondaz est un toponyme dérivant du prénom germanique Adalhund ou Adalgund[7] ou Adalund[8], qui aurait dérivé en latin sous la forme Adalhundus, Adaciiundus, Alundus, selon le chanoine Adolphe Gros[8],[9],[10]. Prénom association les termes adal (ancien haut allemand), aþala signifiant « [noble] lignée », et hunt, hund (ancien haut allemand), germanique *hunda, signifiant « chien »[10]. Le nom aurait été mis au féminin pour donner la forme Alunda, que l'on trouve pour sa première mention en 1256[8],[9], avec ajout post-tonique en -az, féminin singulier[7].
La première mention remonterait donc en 1256, où un Jacobus de Alunda est indiqué dans la Storia diplomatica dell'antica abbazia di S. Michele della Chiusa (1877) de Gaudenzio Claretta (p. 232)[9],[10], nom cité à nouveau en 1258 d'après l'abbé Joseph-Antoine Besson, dans son Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne et du décanat de Savoye (1759)[11],[9],[10]. Toutefois, une Ecclesia (de) Alundia est mentionnée en 1216, d'après l'Histoire du décanat de Savoie de l'abbé Trépied[9],[10]. Le Cartulaire Sabaudiæ (XIVe siècle) indique une Ecclesia de Alumpda[9],[10]. De même qu'un Prioratus (prieuré) de Allonda est indiqué en 1603[8],[9],[10]. Si l'abbé Gros dans son ouvrage de 1935 donne un article « Alondaz » (avec un seul « l »)[9], la mention d'Allondaz (avec deux « l ») est déjà mentionnée dans les registres français durant les occupations françaises (1793 ou 1801)[12].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Alonda, selon la graphie de Conflans[13].
Le village semble prendre forme aux alentours du Xe siècle-XIIe siècle[14].
En 1209, il fut fondé le prieuré de Lémenc (sur les hauteurs de Chambéry) par Rodolphe III de Bourgogne, l'acte nomme le premier seigneur de Chevron, Wilfried[15]. Wilfried de Chevron réside à Châteauvieux et gouverne sur les terres de Mercury, Allondaz, Thénésol au pied du col de Tamié, sur la voie romaine transversale Genève-ad Publicanos (proche d'Albertville) et le col du Petit-Saint-Bernard[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2008 | Léon Jiguet | ||
mars 2008 | mars 2014 | Philippe Lassiaz | ||
mars 2014 | En cours (au avril 2014) |
Bettina Cervellin | SE | Professeure |
Les habitants de la commune sont appelés les Allondains[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 288 habitants[Note 3], en augmentation de 14,29 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
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396 | 416 | 427 | 368 | 473 | 432 | 352 | 351 | 360 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
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332 | 327 | 303 | 323 | 286 | 285 | 242 | 244 | 237 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
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216 | 205 | 175 | 153 | 201 | 181 | 186 | 157 | 148 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2019 | - | - |
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155 | 191 | 177 | 204 | 235 | 266 | 288 | - | - |
L'association des parents d'élèves organise, à la salle des fêtes des Belles Cimes, chaque début d'été l'originale fête du pain : des pains, pizzas et gâteaux sont cuits pendant deux jours dans l'antique four à pain du hameau de Mérier. Le bal des Belles Cimes qui a lieu sous les étoiles et au milieu des montagnes représente le point d'orgue du week-end.
La salle des fêtes des Belles Cimes restaurée en 2007 offre un panorama sur les massif montagneux des Aravis et du Beaufortain.
Le , il fut créé le parc naturel régional du massif des Bauges qui regroupe 65 communes, parmi lesquelles se trouve la commune d'Allondaz. Le parc s'étend sur 90 000 hectares.
La commune d'Allondaz constitue le point de départ pour la voie la plus facile dans l'ascension du sommet alpin appelé la Négresse ou encore Roc Rouge qui culmine à près de 1 720 mètres d'altitude.