Marthod est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Marthod
Vue de Marthod sous la neige.
Administration
Pays
France
Région
Auvergne-Rhône-Alpes
Département
Savoie
Arrondissement
Albertville
Intercommunalité
Communauté d'agglomération Arlysère
Maire Mandat
Franck Roubeau 2020-2026
Code postal
73400
Code commune
73153
Démographie
Gentilé
Martholains
Population municipale
1 352 hab. (2019 )
Densité
91 hab./km2
Population agglomération
43 225 hab.
Géographie
Coordonnées
45° 43′ 36″ nord, 6° 24′ 16″ est
Altitude
Min. 372 m Max. 2 062 m
Superficie
14,78 km2
Type
Commune rurale
Unité urbaine
Ugine (banlieue)
Aire d'attraction
Albertville (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Ugine
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Marthod
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Marthod
Géolocalisation sur la carte: Savoie
Marthod
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Marthod
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Géographie
Marthod est située dans le Val d'Arly à mi-chemin d'Ugine et d'Albertville, à peu près au centre géographique des deux Savoie, et se loge entre trois massifs: le Beaufortain, les Aravis et les Bauges.
Marthod a la particularité d'avoir ses plus de 1 400 habitants très dispersés sur les près de 15 km2 de la commune, ceci pour plusieurs raisons:
en Savoie, l'habitat est traditionnellement dispersé à cause de la pauvreté des terres;
véritable balcon sur le Val d'Arly, la commune est à la fois accessible et très bien ensoleillée (on y trouve des pommiers jusqu'à 900 m d'altitude).
La commune, au début des années 1980, comptait pas moins de 418ha de forêt pour 1 478ha, notamment avec la forêt de Cornillon[1].
Marthod fait partie des communes du parc Naturel Régional des Bauges.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte avec les communes environnantes
Urbanisme
Typologie
Marthod est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Ugine, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[5] et 8 716 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albertville dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,9% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (52,3%), prairies (16,5%), zones agricoles hétérogènes (12,7%), zones urbanisées (7,7%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1%)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
Selon le chanoine Gros, le nom proviendrait d'un patronyme d'origine germanique Marthoaldus, qui reprend le cartulaire de Cluny[11],[12]
La première mention du nom Marthod apparaît vers la fin du XIIesiècle sous la forme l'Ecclesia de Marthodo, d'après Mémoires pour l'histoire ecclésiastique des diocèses de Savoie (1759) de Joseph-Antoine Besson[13]. Aux XIIIesiècle et XIVesiècles, on trouve Petrus de Marthodo (1286), Prioratus de Martou (1317), Ecclesia de Martodo ou encore Supra Marthoudum (1358)[11].
En 1765, un Louis Marthod est mentionné à Chambéry ou encore un Jacques Marthod dans la commune[11]. Il y a encore de nos jours une famille Pignard-Marthod, ce patronyme ayant pu être abrégé en "Marthod" selon une coutume du XVIIIesiècle[15]. On trouve un blason à ce nom dans un nobiliaire et armorial, avec comme illustration notamment un palmier.
Signification de noms de lieux-dits ou toponymes
Balme: indique la présence de cavités naturelles sous la roche à La Balmette[16]. Selon l'abbé Poncet, elle serait le lieu où Jean le Baptiste est censé avoir eu des biens[17]. Il y a d'ailleurs une autre grotte de Balme dans l'Isère où l'on vénère le saint.
les Bois: nom donné au hameau habité par la famille Michel-Boëx. Aimé Michel dit Boëx vivait à Marthod vers l'an 1300. Il est fait référence dans les archives paroissiales à des membres de cette famille sous la forme Michel-Bois au XVIIIesiècle[15]. Le nom a aussi été prononcé "Boé" (sans prononcer le X en francoprovençal) voulant dire "bois".
Histoire
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Long procès (environ 500 ans) opposants les communiers de Marthod et ceux de Marlens concernant l'alpage de l'Alpettaz.
Incendie du Villard dans la nuit du 28 au 29 : 14 maisons détruites (et la chapelle dont la cloche s'est fendue en tombant), 600000 frs de dégâts[18].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 en Savoie.
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Mairie (à gauche) et bibliothèque municipale (à droite).
Démographie
Les habitants de la commune sont appelés les Martholains[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 1 352 habitants[Note 3], en diminution de 2,31% par rapport à 2013 (Savoie: +3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1858
1861
1866
1872
1876
1 093
1 000
1 083
1 280
997
983
1 035
955
1 107
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
830
829
848
809
815
793
828
844
742
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
729
766
817
799
866
915
1 048
1 145
1 293
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1999
2006
2008
2013
2018
2019
-
-
-
1 276
1 353
1 376
1 384
1 360
1 352
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Sports et Loisirs
Football
L'activité sportive phare à Marthod est le football. Le Marthod Sport porte haut les couleurs du village dans toute la Savoie car celui-ci évoluait dans l'élite départementale durant la saison 2007-2008. Le club, fondé en 1972, avait déjà connu un tel niveau entre 1995 et 1997 mais 2 descentes consécutives avaient fait tomber le club en 1redivision de district.
Bien qu'ayant assuré son maintien sur le terrain, Marthod est rétrogradé en Promotion Excellence en après une victoire récupérée sur tapis-vert par son poursuivant. Après une saison mitigée et une nouvelle descente, l'équipe fanion évolue désormais en 1redivision de district.
L'équipe réserve quant à elle se bat depuis plusieurs saisons pour s'extirper de la 3edivision.
Ski
Pour les amateurs de ski, Marthod est située à moins d'une demi-heure de Crest-Voland et Praz-sur-Arly (1 230 m – 2 069 m), une des stations de l’Espace Diamant - Les Saisies: 85 remontées mécaniques et 154 pistes (185 km). À 45 minutes, on trouvera les stations de Flumet, ND de Bellecombe, Les Saisies, Arêches-Beaufort. Les grandes stations de la Tarentaise sont à 1 heure de route.
Randonnées pédestres
La Dent de Cons, la Pointe de la Sellive ou le Fort de la Batterie depuis le parking des Rafforts;
Sentiers Botanique de Combe Céros;
Forêt de Cornillon et ruines du château médiéval sur le versant des Ratelières.
Autres
On peut aussi pratiquer d'autres sports dans la région: le tennis à Marthod, la natation à Ugine et Gilly/Isère, et à moins de 30 minutes, l'escalade, le golf, l'équitation, le parapente, la luge d'été, la via ferrata etc.
Le lac d'Annecy est également à moins de 30 min.
Vie associative
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Les activités culturelles à Marthod sont principalement animées par une association locale nommée « Histoire et Traditions ».
D'abord section du Comité des Fêtes dès 1978, l'association est créée en 1987 par Roger Loyet. Forte d'une grande implication de ses bénévoles, celle-ci peut rassembler (selon les projets) jusqu'à 200 personnes. Elle a pour ambitions de faire connaitre et revivre l'histoire locale, mais aussi de préserver et mettre en valeur le patrimoine (costumes, accessoires, outils, photos, vidéos, gastronomie). Les moyens mis en œuvre par l'association sont de formes diverses (pièces de théâtre, spectacles Son & Lumière, films, édition de livres, expositions, organisation de repas et événements culinaires et gastronomiques).
Les différentes créations de l'association
Film 1978: Marthod, Mon Village en 1900 (remasterisé en 2001)
Grâce à l'enthousiasme d'une équipe de cinéastes amateurs, ce film est le reflet de la vie paysanne avant l'industrialisation, dans une Savoie encore pauvre.
Théâtre 1993 (7 séances): La Dernière Veillée.
Dans les années 1900, les familles se retrouvent à la veillée. C'est l'occasion de chanter, de transmettre les nouvelles, de parler politique, de préparer l'éventuel mariage et de réparer les outils à la lumière du "cruéju".
Son & Lumière 1994 (2 représentations de 7 tableaux): Un Village présente son Histoire.
Théâtre 1995-1996: Ceux de là-Haut.
1936, là-haut, on vit au rythme des saisons. Mais l'arrivée de l'eau sur l'évier, de l'électricité, du téléphone, de la radio va rompre cette sérénité.
Son & Lumière 1996 (3 représentations de 7 tableaux): Les Traces de l'Histoire
Théâtre 1998-1999 (13 séances): Vivre là-haut.
1960, le monde paysan est en pleine mutation. Ici, il se meurt, là-bas, il se transforme grâce à la modernisation, à la pluriactivité, au tourisme.
Film 2000 (environ 35000 entrées dans les cinémas locaux, à Paris et en Bretagne, en coproduction avec Anne & Eric Lapied): Les Sentiers du Petit Bonheur.
1910: ils vivent là-haut, et rien ne les arrête...
1999: 180 habitants d'un village de Savoie tournent une fiction sur la vie quotidienne en 1910.
Théâtre 2002-2003 (16 séances): Il faut sauver les Envers.
C'est la fin du XXesiècle, la montagne poursuit son évolution amorcée il y a plusieurs décennies. Mais un hameau isolé lutte pour ne pas mourir.
Théâtre 2005-2007 (29 séances): Les Chemins du XXesiècle.
Du théâtre pour les scènes de vie, les évocations en images pour s'imprégner de l'Histoire, des chants, des danses, de l'humour pour le plaisir.
Son & Lumière 2009 (2 séances): Hommage à la Montagnette.
Au cours de l'emmontagnée, un grand-père conseille à ses petits-enfants d'écouter attentivement le ruisseau. Peut-être celui-ci racontera-t-il la vie à la Montagnette.
Livre 2013: Les Passeurs de Mémoire.
Un livre et des mots qui fixent les bases solides sur lesquels on bâtir l'avenir.
Les événements annuels de l'association
au cœur des vacances d'hiver: repas des Gourres à la salle des fêtes du village.
40 bénévoles, 150 kg de pommes de terre, 3400 gourres, 190 repas sur place, 300 à emporter, et une ambiance hors du commun pour ce rendez-vous culinaire incontournable et attendu.
fin juillet (1996-2018): repas champêtre traditionnellement à Chantemerle ou dans les hameaux du village de 2013 à 2018.
4 jambons à la broche, 2 chaudières de polente, le beau temps et des paysages magnifiques à la porte du parc des Bauges.
Économie
Tourisme
Située au centre géographique des deux Savoie, Marthod est bien placée pour découvrir les 2 départements.
Tout d'abord avec des points d'intérêt locaux: une taillanderie (forge ancienne dédiée aux outils de coupe) qui se visite et où se pratiquent des démonstrations, un porche d'église remarquable classé monument historique et de très nombreuses fermes anciennes flanquées de leurs greniers et de leurs fours banaux (fours à pain collectifs) dont certains encore en activité.
Située aux abords du Parc naturel régional du massif des Bauges, Marthod est sillonnée par de nombreux sentiers pédestres dont la plupart ont vue sur le Mont Mirantin et le Mont Blanc. Les sentiers les plus connus sont ceux du Fort de la Batterie, un fort restauré par une équipe de sympathiques bénévoles, et du Creux du Cayon, sentier emprunté par les courageux randonneurs s'attaquant à la Dent de Cons. Des sentiers conduisent aussi aux ruines de l'ancien château de Cornillon depuis les Ratelières et depuis le col de la Forclaz.
Au , l'Insee indique que la commune de Marthod ne possède aucune capacité hôtelière[Insee 1]. La commune ne dispose pas de campings[Insee 2]. L'organisme promotionnel Savoie Mont Blanc estimait en 2016 que la capacité d'accueil de la commune était de 200 lits touristiques répartis dans 40 établissements[Note 4]. L'hébergement touristique dispose d'un meublé de tourisme[26].
Une piste cyclable construite sur l'ancienne ligne de chemin de fer relie Ugine à la voie verte du lac d'Annecy. Une autre piste cyclable va du camping d'Albertville à Venthon, construite en partie sur l'ancienne usine de Venthon démolie.
Agriculture
Élevage bovin
Race Tarine et Abondance principalement
Élevage caprin
Race alpine
Élevage ovin
Race Thônes et Marthod, race de conservation devenue rare sur la commune
Verger
Pommiers principalement + poiriers et cerisiers
Vigne
En constante régression pour quasiment disparaître aujourd'hui (une seule production familiale avérée)
Production
Présence de productions valorisées AOC comme le Chevrotin (fromage de chèvre) ou encore la Tome des Bauges (mais sans avoir de coopérative à proximité). Par ailleurs, la commune est en limite de zone Reblochon (Ugine) et Beaufort (Queige) sans y être incluse.
Fête pastorale
La race de mouton Thônes et Marthod est la principale vedette de la fête pastorale qui se tient tous les derniers dimanches de septembre à Marthod. Grâce au dynamisme du comité des fêtes et de ses bénévoles (environ 200), les éleveurs d'ovins et de caprins de toute la France peuvent venir exhiber, vendre ou acheter leurs plus belles bêtes.
Cette fête pastorale se tient tous les ans le dernier week-end de septembre et rassemble plus de 600 ovins et caprins, accompagnés de leurs éleveurs et de leurs bergers: les concours de races et la foire aux brebis et aux reproducteurs attirent plusieurs milliers de curieux qui viennent aussi partager le repas champêtre (plus de 1000 repas servis), participent aux animations et s'approvisionnent auprès de la cinquantaine d'artisans et producteurs locaux. L'édition 2018 aura lieu le .
Culture et patrimoine
Lieux et monuments
Église et chapelles
Profil de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Portail roman (XIIe siècle) de l'église.
Détails (trois masques?) du portail roman (XIIe siècle) de l'église.
Détail du portail roman (XIIe siècle) de l'église.
Cimetière
Église Saint-Jean-Baptiste et son portail roman classé Classé MH(1950)[27],[28]. Cet édifice a été réalisé en 1770[1].
Chapelle Saint-François-de-Sâles et Sainte-Jeanne-de-Chantal aux Ratelières.
Chapelle de Bulles du Haut Saint-Jean-Baptiste, Saint-Germain et un 3e (peut-être Saint-Joseph).
Chapelle Saint-Antoine du Villard.
Forts
Il existe deux forts à Marthod faisant partie du système Séré de Rivières:
le premier, appelé fort de la Batterie, est un blockhaus restauré en 1998 par une association. Il se situe sur les hauteurs, à 1 440 m d'altitude, au-dessus du col de l'Alpettaz. Orienté face au Mont Blanc, il domine la vallée d'Ugine. Le site peut être visité le week-end.
le second, appelé fort de l'Estal (L'Estale, Lestal), se situe près des hameaux de Bulles et de la Combaz. C'est un fort privé, qui n'est pas accessible au public. Le fort qui a appartenu à l'Armée a été vendu aux enchères. Propriété privée mais à l'abandon[29].
Musée
Entrée du musée de la Taillanderie.
En bas de Marthod (lieu-dit l'Epignier), subsiste une forge spécialisée dans la fabrique des outils tranchants et pointus (haches, faux, linguelles, pics à bois, goyardes...): la Taillanderie BusilletInscrit MH(1995)[30].
Elle a cessé son activité commerciale vers 1995 mais continue à fonctionner comme musée vivant[31]. Elle est ouverte, en été, tous les jours de 14h à 17h sauf les lundis et mardis et on peut y voir fonctionner le lourd martinet (environ 100 kg) entraîné par une turbine hydraulique fabriquée dans les années 1870. Ce que l'on appelle la Taillanderie Busillet appartenait auparavant à la famille Hemery-Dufoug (témoignage écrit d'une Hemery-Dufoug qui consultait les archives à Chambéry).
Forêt de Cornillon (environ 1 000 m d'altitude): sur le versant des Ratelières couvert par la forêt d'épicéa.
Gastronomie
Les spécialités gastronomiques de Marthod sont les gourres (remis à l'honneur par l'association Histoire & Traditions) et les tacons (disponibles sur les stands de la fête pastorale, fin septembre), mais aussi les pormoniers et bien d'autres recettes de la gastronomie savoyarde.
Les gourres sont fabriquées à base de pommes de terre cuites en robe des champs. Écrasées en purée puis roulées en forme de quenelle (après mélange avec œufs et lardons), elles sont ensuite cuites dans un bouillon (à base de jus de cuisson de viande de porc). Leur remontée à la surface indique qu'elles sont prêtes à être dégustées. Les gourres peuvent être servies avec du porc salé (palette, diots (= saucisses de Savoie), côtis) ou des pormoniers.
Vie associative
Vue du chef-lieu de Marthod depuis le plan d'eau de la Plaine.
Marthod a une vie associative très riche grâce au dynamisme des bénévoles locaux. Le nombre d'associations est relativement important pour une commune de cette taille, et le nombre de bénévoles potentiellement mobilisables est important.
Liste des associations
(non exhaustive)
Histoire & Traditions (voir section Culture)
Comité des Fêtes (voir section Agriculture)
Ces 2 associations sont les plus importantes, et ont une capacité de mobilisation de plus de 200 personnes sur certains événements
Anciens combattants
Trans Service: covoiturage associatif au service de personnes à mobilité réduite
Art-Loisir-Passion: loisir créatif autour du bois (sculpture, ébénisterie...)
Rucher des Allobroges: rucher école
Marthod-Sport: football
Pour que Vive le Fort de la Batterie: réhabilitation du blokhaus à l'Alpettaz
Gymnastique
Danse de salon
Comité paroissial
Les Voix de mon Village: chorale
Société de pêche et de gestion du plan d'eau de la Plaine
Echo de Cornillon: batterie-fanfare
La Fine et la Norine: spectacle vivant
Le Café de la Justine: café associatif
Associations en veille:
Amicale des Sapeurs-Pompiers
Joyeux de Cornillon: groupe folklorique
Commune d'avenir: divers culturel et sportif en direction de la jeunesse (ping-pong, tennis...)
Personnalités liées à la commune
Culture
Roger Loyet (1933-2021): écrivain, auteur de théâtre et de spectacle, scénariste et metteur en scène, président fondateur de l'association Histoire et Traditions.
Sport
Aurélien Dunand-Pallaz (né en 1992): traileur, vice-champion d'Europe de skyrunning 2017 en Ultra SkyMarathon et champion de France de trail 2018.
Le 6 septembre 2020, il devient recordman du monde de 24 heures de dénivelé positif. Il effectue 81 fois la même montée à Marthod sur la piste forestière entre le Parking des Rafforts et l'Alpettaz, près du Fort de la Batterie. Il a totalisé ce jour-là 17 217 m de dénivelé positif cumulé.
Religieux
Jean le Baptiste, qui selon l'abbé Poncet aurait eu des biens au lieu-dit Balme[17]
Avrillier Jean-François feu François, curé à Versoye, Mongirod, Saint-Thomas où il est décédé le
Avrillier Philippe, curé de Venthon en 1713
Avrillier Joseph de Jean-Baptiste, vicaire d'Allondaz en 1743, vicaire de la Bathie où il est décédé en 1748
Carsey Joseph-François, fils de Claude-Louis marchand à Orléans et fait bourgeois en 1690 par Louis XIV. Il fut sous-diacre en 1917, professeur de rhétorique à Conflans, vicaire à Allondaz, curé à Plancherine vers 1720-1722. Il est mort en 1728
Cornillon (de) fils de noble Claude, chanoine régulier de Tarentaise, vers 1450, lègue une aumône annuelle de six sols de pain et de six sols de cires payables le dimanche après la Saint-Augustin, sous la condition que les prieurs de Marthod feraient une commémoration sur le vaz des seigneurs de Cornillon pour le repos de son âme
Dunand Claude, du village des Trois Maisons ou de Dhuine, prêtre en 1499, chapelain en 1523.
Dunand Gaspard Antoine, fils de feu Jean, vicaire de Marthod en 1736, aumônier des Bernardines de Conflans en 1771 où il est décédé
Dunand Jean-Baptiste, neveu du précédent, curé de Salins, de Villargerel où il mourut vers 1850
Hemery François, habitant à Saint-Maurice
Hemery Jean, clerc, alla à Rome et à Notre-Dame de Lorette vers 1600
Hugonnier Michel ou Jean, fils de Jean, curé à Conflans, où il est mort en 1763
Lombard Joseph Marie, fils de Germain et de Sophie Michel-Boëx, né en 1857, prêtre en 1895 et missionnaire des Pères Blancs dans l'Unyanyembé, décédé le
Michel Jacques, curé en 1391
Michel-Boëx Genis, fils de Jacques, chapelain, vers 1500
Michel-Boëx Sébastien, fils de Henri, héritier de Genis en 1529 prêtre en 1546, chanoine de Saint-Pierre en 1566, recteur de la chapelle de Saint-Antoine en 1584
Michel-Boëx Antoine, feu Christophe, vicaire à Conflans, recteur de la chapelle Saint-Sébastien en 1865, vicaire à Césarches, décédé en 1696
Michel-Boëx François, vicaire de Césarches, recteur de la chapelle fondée par ses frères, au village des Trois Maisons
Pépin Georges, chapelain en 1539
Pépin Joseph, né en 1714, était fils de Pierre-Marie feu Jean, régrattier de Marthod, vicaire d'Allondaz vers 1750
Pépin Jean Marie Édouard Emmanuel fils de Jean-François et de Joséphine Montvignier, né le , prêtre en , précepteur
Pépin Pignard-Clavairoz François fils de Jean le Jeune, curé à Rognaix en 1668
Pépin Pignard Willierme en 1478
Pépin Pignard Joseph, fils de Joseph, marchand et habitant à Saint-Pierre-d'Albigny, prêtre, vivant encore en 1770
Pépin Thomas, fils de Marc Antoine, étudiant en philosophie à Chambéry en 1734
Pignard Claude, chapelain en 1527
Pignard Vincent, vicaire de Marthod, en 1667
Reydet Aimon, chapelain en 1541, vicaire de Marthod
Willelme de Marthod, en 1258, prêtre, exécuteur testamentaire de l'évêque Aimon
Prêtres contemporains
Abbé J. Poncet (Curé de Marthod à la fin du XIXesiècle), auteur de la "Monographie de Marthod";
Abbé Claude Perret (dernier curé affecté à la paroisse Saint-Jean-Baptiste).
Ils ont été coseigneurs de Cornillon et Marthod à certaines périodes avec les familles de Beaufort, de Chevron-Villette, de la Chambre, de Gilly, etc. On cite Pierre et Guyffred de Cornillon, époux de Galliene et Guiete, filles d'Anselme de Tours en 1213, Villierme ou Guillerme de Cornillon en 1250, Gonthier de Cornillon en 1297, Antoine, Pierre, Jean, Willelme et Viffrey de Cornillon en 1325/1328/1352/1388.
On cite entre autres Bernard, Baron de Beaufort en qui fut parrain de Saint-Bernard-de-Menthon; Jean de Beaufort en 1340 qui a eu 4 enfants dont le premier Jean, docteur en droit, écuyer, cnseigneur de Cornillon, bien connu par la rédaction des Statuts Sabaudiae, qui, avec son frère Pierre acquit en 1425 (Jocerand notaire d'Aigueblanche) de Rme Jean de Bertrand, un fief avec la maison forte et les biens de l'Epigny; Antoine et Pierre, fils de noble Loys de Beaufort en 1516; François de Beaufort, pronotaire apostolique, commandeur perpétuel au prieuré Saint-Laurent d'Ugines, coseigneur de Cornillon et de Marthod en 1546; François Nicolas de Beaufort, neveu du précédent, fils d'Antoine de Beaufort; Antoine de Beaufort, Baron de Montailleur, seigneur d'Héry et de l'Epigny, coseigneur de Cornillon et de Marthod en 1607.
On cite entre autres Messire Hector de Villette, fils de noble et puissant Michel de Villette, dit de Chevron, seigneur et baron de Chevron seigneur de Déré, coseigneur de Marcier, de Cornillon et de Marthod, Conseiller d'État de S.-A, Premier Maître d'Hôtel de Mgr le Prince; Bernard de Chevron, fils de ce dernier qui avait un pré et une maison à Marthod. Il était en outre héritier universel de noble Claude, fils de noble Viffrey de Chevron, écuyer, seigneur de Thénésol.
On cite Guillaume de Blancheville, Président du Sénat de Savoie et de ses filles qui héritèrent des biens de noble François de Verdon, en 1630. Ils finirent par posséder à Marthod plus de 15 fiefs. Dans leurs terriers, on trouve des reconnaissances indivises, passées en 1618, en faveur de noble Guillaume de Blancheville, des nobles Philibert et Jean-Antoine, fils de feu Charles-Emmanuel de Pingon et de damoiselle Pétronille, fille de feu noble Jean-François de Salins, coseigneur de Marthod.
Famille du Barrioz
On cite noble Pierre de Monthoux, seigneur du Barrioz, coseigneur de Cornillon et de Marthod et de généreuse dame Gasparde de Mouxy, son épouse. Ils héritent ou passent des reconnaissances avec les familles Gaudin des Ratelières, Cerisier, de Verdon, de Seythenex. Cette rente du Barrioz passa ensuite aux seigneurs de Blancheville.
Famille de Pingon" (jadis Salins)
On cite Philibert et Antoine de Pingon, fils de feu Charles-Emmanuel et de demoiselle Pétronille de Salins fille de feu noble Jean-François, habitant de Moutiers, coseigneur de Marthod. Bernard de Pingon, baron de Cusy était leur oncle paternel et leur curateur. Noble Maffrey de Salins avait acquis le fief de Noble François de Verdon. Noble Maffrey a affranchi les Vion-Curtet des Ratelières l'an 1494.
Monsieur et madame Pugnale, instituteurs à la Croix-des-Bois (école fermée depuis)[Quand?]
Monsieur et madame Buet, instituteurs à la Croix-des-Bois (école fermée depuis) [Quand?]
Jean et Léa Crouau, instituteurs à la Croix-des-Bois (école fermée depuis), puis au chef-lieu[Quand?]
Hélène Cusin-Rollet, institutrice au chef-lieu[Quand?]
Claude Barrioz, instituteur au chef-lieu[Quand?]
Solange Messin, institutrice à la Plaine (école fermée depuis)[Quand?].
Voir aussi
Bibliographie
Marius Hudry, Histoire des communes savoyardes: Albertville et son arrondissement (vol. 4), Roanne, Éditions Horvath, , 444p. (ISBN978-2-7171-0263-5), p.412-414. ([PDF] lire en ligne)
Abbé J. Poncet, Monographie de Marthod, Moûtiers, , 455p.
Comte [Foras] Amédée de Foras, Armorial et nobiliaire de l'ancien duché de Savoie, vol.5, Grenoble, Allier Frères, 1863-1966
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les données fournies par l'organisme Savoie Mont Blanc prennent en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[26].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr.2004) (1reéd. 1935), 519p. (ISBN978-2-84206-268-2, lire en ligne), p.270..
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol.2: Formations non-romanes, dialectales, Genève, Librairie Droz, , 1385p., p.852.
Joseph-Antoine Besson, Mémoires pour l'histoire ecclésiastiques des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, et du décanat de Savoye, Nancy, S. Henault, , 506p. (lire en ligne), p.364.
Lexique Français: Francoprovençal du nom des communes de Savoie: Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43p. (ISBN978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p.19
Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
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D'après les registres paroissiaux tenus par le curé Antoine Borrel ou le vicaire Pierre Losserand (baptêmes, mariages, sépultures 1711-1794 - http://www.savoie-archives.fr/1380-etat-civil-en-ligne.htm), on trouve vers 1711 et après: Bois pour Michel-Boëx (p3), Garin pour Hérisson-Garin (p3), Roux pour Dunand-Roux (p4), Liaudet pour Lombard-Liaudet (p7), Dufoux pour Hémery-Dufoug (p11), Malherbaz pour Pépin-Malherbe (p20), Pallaz pour Dunand-Pallaz (p25), Paysan pour Charmet-Paysan (p27) etc. Cette habitude subsiste oralement encore de nos jours.
«Encore cinq démissions au conseil municipal, nouvelle élection en vue», Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
«Franck Roubeau élu maire par le nouveau conseil municipal», Le Dauphiné libéré, (lire en ligne).
«Article «Marthod»», sur le site des Archives départementales de la Savoie, savoie-archives.fr (consulté en ), La base de données des communes de Savoie.
«La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc», Observatoire, sur le site Savoie Mont Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com (consulté le ) : «Les données détaillées par commune, et par station: nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier: Détail des capacités 2016,.xlsx)».
Raymond Oursel, Les chemins du sacré: Livre II - L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll.«Les Savoisiennes», , 393p. (ISBN978-2-84206-350-4, lire en ligne), p.85.
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