Allerey-sur-Saône est une commune française située dans le nord du département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté, entre Verdun-sur-le-Doubs et Chalon-sur-Saône.
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Allerey-sur-Saône | |
![]() L'église de la Nativité-de-la-Vierge. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Chalon-sur-Saône |
Intercommunalité | Le Grand Chalon |
Maire Mandat |
Pierre Rageot 2020-2026 |
Code postal | 71350 |
Code commune | 71003 |
Démographie | |
Population municipale |
795 hab. (2019 ![]() |
Densité | 48 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 54′ 23″ nord, 4° 59′ 00″ est |
Altitude | Min. 172 m Max. 205 m |
Superficie | 16,42 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Chalon-sur-Saône (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gergy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | allerey-sur-saone.fr |
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Saint-Gervais-en-Vallière | Saint-Martin-en-Gâtinois | ![]() | |
Saint-Loup-Géanges Gergy |
N | Bragny-sur-Saône | ||
O Allerey-sur-Saône E | ||||
S | ||||
Verjux | Verdun-sur-le-Doubs |
La commune est située dans la vallée de la Saône, à 20 km au nord de Chalon-sur-Saône et à 3,5 km au nord-ouest de Verdun-sur-le-Doubs où le Doubs rejoint la Saône. Celle-ci offrait à cet endroit un gué créé par les nombreux bancs de sable[1] ; il a existé ensuite un bac pour traverser en toute saison puis un pont suspendu (dit pont de Chauvort) au milieu du XIXe siècle (1840)[2], reconstruit plusieurs fois, alors que la rivière était drainée pour favoriser le passage des chalands vers Seurre et Saint-Jean-de-Losne.
Le village est installé à une altitude moyenne de 193 mètres sur une terrasse alluviale qui domine une courbe de la Saône d'une vingtaine de mètres, ce qui le met à l'abri des crues. Certaines parties de la commune restent cependant exposées comme la fin du cours de la Dheune qui rejoint la grande rivière au hameau de Chauvort à l'est ; celui-ci constituait jusqu'au XVIIe siècle un port important puisqu'il était en fait le port du pays beaunois et de ses vins[3]. La commune comporte également le hameau de Pussey à l'ouest du village et le hameau de Baignant au nord-ouest, près d'un étang dans un secteur boisé.
C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[4], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogènes sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.
Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car cette commune est située entre ces deux villes.
Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −1 | 0,1 | 2,2 | 5 | 8,7 | 12 | 14,1 | 13,7 | 10,9 | 7,2 | 2,5 | −0,2 | 6,3 |
Température moyenne (°C) | 1,6 | 3,6 | 6,5 | 9,8 | 13,7 | 17,2 | 19,7 | 19,1 | 16,1 | 11,3 | 5,6 | 2,3 | 10,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 7 | 10,8 | 14,7 | 18,7 | 22,4 | 25,3 | 24,5 | 21,3 | 15,5 | 8,6 | 4,8 | 14,8 |
Précipitations (mm) | 49,2 | 52,5 | 52,8 | 52,2 | 86,3 | 62,4 | 51 | 65,4 | 66,6 | 57,6 | 64,2 | 62 | 732,2 |
Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | 0,7 | 2,5 | 5,2 | 8,9 | 12,3 | 12,4 | 13,9 | 11,1 | 7,5 | 2,9 | 0,1 | 6,6 |
Température moyenne (°C) | 2,1 | 4 | 6,8 | 10 | 13,9 | 17,5 | 20,1 | 19,4 | 16,4 | 11,7 | 6 | 2,7 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,9 | 7,3 | 11,1 | 14,8 | 18,9 | 22,8 | 25,7 | 24,9 | 21,7 | 15,9 | 9,1 | 5,3 | 15,2 |
Précipitations (mm) | 66,3 | 60,9 | 58,7 | 69,4 | 85,9 | 74,7 | 58,1 | 77,1 | 75,7 | 71,7 | 72,7 | 70,4 | 841,4 |
Allerey-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,2 %), forêts (15,4 %), prairies (13,7 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), zones urbanisées (6,4 %), eaux continentales[Note 3] (2,7 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
Le territoire d'Allerey jouissait d'une situation favorable à la croisée de la route reliant Beaune et Chagny à Verdun-sur-le-Doubs et au Jura (future Route nationale 470) et de la voie romaine Chalon-Langres-Trêves (la voie Agrippa), mais aussi par son emplacement sur la Saône où était actif le port de Chauvort et un gué puis un bac à péage pour traverser la rivière. L'installation humaine y est ancienne : des traces d'un habitat protohistorique gaulois (Hallstatt moyen vers -600) ont été retrouvées et les fouilles archéologiques ont mis au jour des éléments gallo-romains (Ier siècle apr. J.-C.) en différents points de la commune comme au Petit Pussey sur la grande voie romaine et au hameau de Chauvort[14].
Le fief d'Allerey qui englobait des possessions dans les villages environnants dont plusieurs furent cédées à l'abbaye de Maizières située à Saint-Loup-Géanges, a longtemps été associé à la châtellenie de Palleau mais il disposait d'un château féodal remplacé au XVIIIe siècle par le château classique qui existe encore et est inscrit depuis 2008 comme Monument historique[15].
Dans l'histoire d'Allerey, on note la charte d'affranchissement des habitants en 1253/1254[16], puis l'autonomie par rapport à Palleau en 1275 quand le dernier « seigneur d'Allerey et de Palleau », le chanoine Durand de Palleau, vend les terres et les possessions de Palleau à l'évêque de Chalon. Les droits sur Allerey sont acquis alors par la famille de Mailly après le mariage d'Hugues de Mailly sire de Chaublanc, avec Marie héritière de Palleau. Les successions complexes et les difficultés financières amènent ensuite le fief d'Allerey dans la dépendance de l'évêque de Chalon puis entre les mains la famille de Nanton en 1375 et plus tard de la famille de Lugny en 1434. Le mariage de Philiberte de Lugny avec Claude de Cusance (vers 1540-1551) crée un nouveau rameau qui possédera le fief d'Allerey jusqu'en 1623, époque où la terre d'Allerey et ses dépendances sont vendues à Roger de Bellegarde, grand écuyer de France, marquis de Seurre et un temps Gouverneur de Bourgogne qui fit construire à Seurre un pont de bois en 1617 qui dura un siècle. Par ventes successives, le fief aboutit à Pierre Espiard-Humbert, conseiller au parlement de Dijon, décédé en 1766, qui fait reconstruire le château. Son descendant Auguste-Louis-Zacharie Espiard-Humbert, dernier baron d'Allerey, est guillotiné en 1794 pour son activisme à rétablir avant la Révolution ses droits seigneuriaux, mais sa famille conserve les biens et le château qui passent ensuite entre plusieurs mains avant d'aboutir à la famille de Menthon puis à la famille de Maistre en 1896[17].
Comme le pays avoisinant, Allerey est détruit en 1636 par les Impériaux de l'armée de mercenaires croates du général hongrois Nicolas Forkak en 1636 pendant la guerre de Dix Ans[18] : le village est ravagé comme le château et l'église qui sont refaits au XVIIIe siècle.
L'ancien cimetière autour de l'église a été déplacé en 1913. On y voit encore la stèle de Pierre-Frédéric Leblanc, riche propriétaire et bienfaiteur qui légua en 1868 sa fortune (68 ha de terre à Allerey et des biens immobiliers, 5 ha de vignes à Beaune) au bureau de bienfaisance qui construisit une école religieuse tenue par les frères des Écoles Chrétiennes, l'institut Leblanc, transformée plus tard en garderie-cantine puis en logements sociaux. Son épouse avait légué en 1856 l'essentiel de ses biens propres à la commune de Labergement-les-Seurre (son lieu d'origine) pour l'édification d'un hospice nommé « Maison Cordelier » (c'était le nom de sa famille) devenu aujourd'hui maison de retraite[19].
En 1885, Pierre Edmé Bonnefond fait un legs à la commune pour « aider à établir la laïcisation des écoles » comprenant 1,33 ha de terre et une maison rue Bossue. Ces dons permettront, non sans difficulté, la construction d'une école laïque de filles en 1905. La mairie y a été transférée en 1968[20].
La situation géographique favorable a fait durant un temps d'Allerey un nœud ferroviaire important avec une gare de voyageurs et une gare de marchandises. D'abord avec la ligne de Chagny à Dole-Ville dont la section d'Allerey à Dole est concédée le à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon et ouverte en 1871 alors que la section de Chagny à Allerey concédée en 1883 est ouverte plus tardivement en 1887.
Elle rejoignait ici la ligne de Chalon à Allerey ouverte en 1871, prolongée au nord jusqu'à Gray en 1887, pour constituer un doublement de l'axe Lyon-Dijon : la ligne fut classée « ligne stratégique » par le ministère de la Guerre qui obtint qu'elle soit construite à double voie. La ligne a effectivement joué un rôle durant la Première Guerre mondiale en assurant en particulier l'accès au front des troupes américaines débarquées à Marseille. L'armée américaine construisit d'ailleurs un camp-hôpital militaire à Allerey-sur-Saône qui fonctionna en 1918-1919.
Ces lignes ont perdu de leur intérêt au XXe siècle et ont été supprimées[21],[22].
Allerey-sur-Saône a été retenu à cause de sa situation géographique : c'est un nœud routier et surtout un nœud ferroviaire avec la ligne Chalon-sur-Saône-Gray et la ligne Chagny-Dole (avec un embranchement à Saint-Loup-de-la-Salle vers Beaune). La situation en bord de Saône navigable sur une terrasse alluviale qui met le village hors crue a été également prise en compte et par ailleurs l'armée américaine avait installé d'autres services en Bourgogne comme la gare de triage d'Is-sur-Tille ou le centre hospitalier de Beaune.
La décision de construction d'un hôpital de base « de type A » à Allerey et à Beaune est prise le (au total, il y aura 20 hôpitaux américains installés en France à la fin de la guerre). L'installation commence en sur un terrain loué de 400 hectares et prévoit l'édification de 10 unités de 1 000 lits chacune soit un total de 10 000 lits ainsi que l'assainissement (décantation et javellisation avant rejet dans la Saône), l'adduction d'eau à partir de puits avec traitement désinfectant pour les soins médicaux, de routes et même de voies ferrées pour se relier aux lignes de chemin de fer existantes, ainsi que l'incinération des déchets. On construit en plus des bâtiments médicaux (dortoirs, laboratoires...) des garages et des entrepôts, des cuisines et des boulangeries, une chapelle, des installations téléphoniques et électriques avec générateurs, un bureau de poste et des bâtiments administratifs et récréatifs. Il s'agit de bâtiments en bois de 30 mètres sur six couverts de tôle assez éloignés les uns des autres pour éviter les propagations d'incendies. Allerey compta en tout 500 bâtiments avec des services médicaux bien équipés en matériel de pointe (radiographie par rayons X, laboratoires d'analyses, psychiatrie...).
La construction le long de la route de Beaune, au nord du village, fut assez rapide malgré les insuffisances de la main d'œuvre locale (on employa aussi les convalescents et les prisonniers de guerre allemands) mais le fonctionnement quotidien s'avéra délicat du fait du grand nombre d'hommes accueillis et des difficultés de stockage des produits frais ou du tonnage des approvisionnements (il fallait environ 23 000 rations quotidiennement et 30 000 litres d'essence par mois) à quoi s'ajoutait la détérioration des routes ou les difficultés de chauffage. L'épidémie de grippe espagnole de l'automne 1918 entraina une surpopulation du camp-hôpital qui compta jusqu'à 22 000 occupants plus une garnison de 600 soldats (génie, MP...) en .
Au total, entre le (premier convoi de 398 blessés venant de Château-Thierry) et la fermeture de l'hôpital en , plus de 34 000 soldats sont passés par le centre hospitalier d'Allerey avec 429 décès (dont 74 % dus à la maladie). Un cimetière avait été créé : il fut relevé après-guerre, les corps ayant été rendus aux familles ou regroupés dans des nécropoles militaires.
Le camp de convalescence d'Allerey devint ensuite le département agricole de l'Université américaine de Beaune (A.E.F. University) : la ferme-école d'agriculture fonctionna de mars à et accueillit plus de 2 300 étudiants en attente de démobilisation. Les terrains furent rendus à l'agriculture en 1922-1924 et rien ne subsiste aujourd'hui sur le site, seule une stèle souvenir a été conservée dans le cimetière du village.
Cette présence américaine à Allerey-sur-Saône amena des contacts entre la population locale et les soldats, et plusieurs mariages eurent lieu avec des jeunes femmes qui partirent pour les États-Unis[25].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mai 1945 | mars 1971 | Henri Morin[26] | ||
mars 1971 | mars 2001 | Henri Lauquin[26] | ||
mars 2001 | mars 2020 | Jean-Paul Diconne[26] | PS | Conseiller général |
mars 2020 | En cours | Pierre Rageot[26] |
Le 1er janvier 2014, Allerey rejoint Le grand Chalon.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2019, la commune comptait 795 habitants[Note 4], en diminution de 2,33 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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669 | 1 035 | 1 100 | 1 112 | 1 174 | 1 185 | 1 100 | 1 128 | 1 117 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 126 | 1 123 | 1 071 | 1 031 | 995 | 963 | 1 111 | 968 | 998 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
977 | 998 | 938 | 858 | 820 | 860 | 868 | 796 | 655 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
596 | 533 | 504 | 550 | 592 | 616 | 740 | 801 | 808 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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795 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Parti : au 1er de sinople à un épi de blé feuillé d'or posé en bande en chef et à une grappe de raisin feuillée de deux pièces, d'argent en pointe, au 2d d'argent à la fasce ondée d'azur en chef et à la burelle ondée du même en pointe ; au chef parti, au 1er bandée d'or et d'azur et à la bordure de gueules, au 2d de gueules à un casque de centurion d'or[38]. |
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Détails | Le premier évoque l'agriculture et la viticulture, avec en chef les armes dites de « Bourgogne ancien ». Au second, les deux ondes représentent la Saône et la Dheune, frontières naturelles de la communes ; le casque, en chef, rappelle la voie romaine qui traversait le hameau de Pussey, appelée la via Agrippa Chalon-Langres. adoptée en 2021. |
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