Alizay est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Alizay | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Les Andelys |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Arnaud Levitre 2020-2026 |
Code postal | 27460 |
Code commune | 27008 |
Démographie | |
Gentilé | Alizéens |
Population municipale |
1 592 hab. (2019 ![]() |
Densité | 185 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 19′ 18″ nord, 1° 10′ 36″ est |
Altitude | Min. 4 m Max. 135 m |
Superficie | 8,62 km2 |
Unité urbaine | Rouen (banlieue) |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pont-de-l'Arche |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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La commune se trouve entre la rive droite de la Seine et une forêt qui jouxte un plateau à vocation agricole. Elle occupe un territoire de 862 hectares, de forme rectangulaire.
Ymare (Seine-Maritime) | Quévreville-la-Poterie (Seine-Maritime) | |
Igoville | ![]() |
Le Manoir |
Les Damps |
La commune est riveraine de la Seine.
La ligne de chemin de fer Paris-Rouen-Le Havre traverse la commune et dessert la gare d'Alizay.
Son territoire accueille des industries, dont la présence est facilitée par la proximité de la Seine dont Alizay est riveraine et de l'autoroute A13.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Alizay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Rouen, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[17] et 467 575 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
Alizay comprend 580 foyers. La commune compte plus de 30 % de logements sociaux, dépassant ainsi la moyenne nationale (18 %). Elle construit des logements à loyer modéré, dans le respect du cadre de vie et de l'environnement ; la mixité sociale est importante.
La rue de l'Andelle est l'axe principal de la commune. On y trouve les bâtisses les plus anciennes d'Alizay.
La commune a connu un fort essor démographique à la fin du XXe siècle. Cela s'est traduit en 1954 par la construction des premiers lotissements (rue des Forières-de-Bas). Plus récemment, le quartier du village Andelle a été inauguré. En 2010, l'écoquartier La Croix, bâti selon les principes du label HQE, a vu le jour. Ce nouveau quartier est composé de deux bâtiments baptisés Angela Davis et Rosa Parks. Trente-trois appartements à la norme BBC réalisés par la Siloge sont situés à l'étage ; au rez-de-chaussée sont dorénavant regroupés les commerces de la commune.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (41,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (37 %), forêts (24 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (16,5 %), zones urbanisées (7 %), mines, décharges et chantiers (5,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3 %), eaux continentales[Note 7] (2,6 %), prairies (0,8 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Aliseio en 1180[24], Alisii en 1199[Note 8], vers 1200 Albéric III de Dammartin signe une charte dans laquelle on retrouve ce toponyme, Alisiaco en 1210[24], Alisiacus en 1223[Note 9].
Deux étymologies ont été proposées pour Alisia, de langue celtique. (Xavier Delamare ,dictionnaire de la langue gauloise ,p33). Alisia serait le nom de l'Alisier qu'on pourrait rattacher au nom (indo)européen du sorbier. Ou bien alisia signifierait également "la roche", et serait à mettre en rapport avec le vieil irlandais "rocher, escarpement". Le suffixe -(i)acum "domaine" confirme cette origine gauloise .
Les premières mentions d'Alizay remontent au XIIe siècle, lorsqu'une paroisse fut créée. Les terres des Rouville devinrent le fief le plus important de la paroisse. Aussi, à compter du XIVe siècle, le titre de seigneur d'Alizay est attesté, qui appartenait à la famille de Rouville. Cette puissante famille, acculée par les dettes, dut céder le fief à Gilles Hallé en 1684. La famille Hallé construisit ce qui est aujourd'hui le château de Rouville.
La Révolution amène avec elle une lutte entre l'autorité municipale et la paroisse. C'est dans ce contexte qu'un abbé, Gilbert Soury, exerça de 1764 à 1789 auprès des comtes de Rouville. Celui-ci est plus connu pour son remède « La Jouvence de l’Abbé Soury ».
Durant le XIXe siècle, en proie à des difficultés financières, les municipalités successives durent se résoudre à vendre les biens communaux. Dans ce même temps se développa l'idée d'alphabétisation. Ainsi, en 1842, le presbytère devint une école.
Durant la deuxième moitié du XIXe siècle, la commune connut un exode rural que l'accroissement naturel de la population ne permit pas de compenser. Cependant, la création en 1896 d'une gare de chemin de fer eut pour conséquence le développement rapide de la commune.
Avant même la Première Guerre mondiale, l'électricité et le téléphone firent leur première apparition dans les foyers.
Les premières usines d'Alizay virent le jour à l'aube des Trente Glorieuses. Venu inaugurer le pont reliant Pont-de-l'Arche et Igoville, Pierre Mendès France se rendit ainsi en 1955 à la Société Industrielle de Cellulose d'Alizay[25] (devenue M-Real, puis Double A). Cette tradition industrielle se perpétue aujourd'hui.
La période récente a connu l'extension résidentielle d'Alizay, ce qui a entraîné une hausse de la population. Au cours des vingt dernières années du XXe siècle, de nombreux équipements ont été créés ou rénovés (gymnase, bibliothèque, salle de spectacle, salle des fêtes, le « Garage », mairie).
Elle fait partie du canton de Pont-de-l'Arche et de la communauté d'agglomération Seine-Eure.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1862 | Requier | |||
1880 | Billard | |||
1898 | après 1904 | Gabriel de Cairon [26] | (comte) | |
1926 | René de la Potterie | |||
1931 | 1937 | Barnabé Frétigny | ||
1944 | mai 1953 | Barnabé Frétigny | ||
mai 1953 | mars 1971 | Fernand Mathias | ||
mars 1971 | mars 1977 | Raymond Lemaire | ||
mars 1977 | 1978 | René Guigueno | ||
1978 | mars 1983 | André Guerre | ||
13 mars 1983 | Novembre 2015 | Gaëtan Levitre[27] | PCF | Chaudronnier Conseiller général (1998-2015) conseiller départemental (2015-2021) |
2 novembre 2015 | En cours | Arnaud Levitre (fils du précédent)[28] |
PCF | Assistant politique,
Conseiller départemental du Canton de Pont-de-l'Arche depuis 2021 |
En 2017, la commune a été labellisée « 3 fleurs » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 1 592 habitants[Note 10], en augmentation de 8,45 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
530 | 482 | 506 | 526 | 536 | 570 | 572 | 654 | 606 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 600 | 550 | 553 | 553 | 540 | 601 | 583 | 562 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
518 | 520 | 553 | 559 | 608 | 642 | 646 | 684 | 859 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
802 | 853 | 865 | 855 | 1 090 | 1 262 | 1 349 | 1 374 | 1 468 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 573 | 1 592 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,2 % la même année, alors qu'il est de 25,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 776 hommes pour 797 femmes, soit un taux de 50,67 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,26 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,1 | 90 ou + | 0,6 |
4,9 | 75-89 ans | 6,4 |
12,2 | 60-74 ans | 16,1 |
16,9 | 45-59 ans | 18,1 |
22,7 | 30-44 ans | 23,5 |
17,8 | 15-29 ans | 14,3 |
25,4 | 0-14 ans | 21,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
6,1 | 75-89 ans | 8,5 |
16,7 | 60-74 ans | 17,4 |
20,9 | 45-59 ans | 20,2 |
18,9 | 30-44 ans | 18,7 |
16,4 | 15-29 ans | 14,9 |
20,4 | 0-14 ans | 18,7 |
Le sport constitue un axe important de la politique municipale, depuis 1983, date de création de l'Office municipal des sports. La commune encourage la pratique sportive grâce à des avantages comme la « carte famille » ou la réduction pour les demandeurs d'emploi, qui permettent de maintenir un coût modique pour les activités sportives.
L'Office municipal des sports regroupe onze sections (boxe, danse de salon, hip-hop, gymnastique, judo et ju-jitsu, karaté, musculation, yoga, fitness, badminton loisir et volley loisir). Ses activités sont pratiquées au sein du gymnase municipal, comprenant une salle avec gradins, un mur d'escalade, une salle de danse et d'arts martiaux ainsi qu’une salle de fitness et de musculation.
Six associations sportives proposent également de l'athlétisme (Club Alizay Athlétisme), du cyclisme (Association Cyclisme Alizay), de l'escalade (Club d'Escalade d'Alizay), du football (Union Sportive Pont de L'Arche Canton), du handball (Club de Pont-de-l’Arche/Romilly-sur-Andelle/Alizay Handball) et du tennis de table (Alizay Tennis de Table).
Près de 70 entreprises (1 millier d'emplois générés) sont installées sur cinq zones industrielles ou artisanales (Les Diguets, Les Sablons, Le Clos Pré, Les Gênetais et La Rangle).
La commune d'Alizay compte un édifice inscrit au titre des monuments historiques :
Par ailleurs, deux autres édifices sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel :
Est également inscrit à cet inventaire un édifice aujourd'hui détruit :
Autres lieux :
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