Albiez-le-Jeune est une commune française située dans le département de la Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Albiez-le-Jeune | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Savoie |
Arrondissement | Saint-Jean-de-Maurienne |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur de Maurienne Arvan |
Maire Mandat |
Jean-Marc Blangy 2020-2026 |
Code postal | 73300 |
Code commune | 73012 |
Démographie | |
Population municipale |
147 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 14′ 45″ nord, 6° 21′ 08″ est |
Altitude | Min. 714 m Max. 2 428 m |
Superficie | 12,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saint-Jean-de-Maurienne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Jean-de-Maurienne |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Albiez-le-Jeune se situe sur un plateau dominant le bassin de Saint-Jean-de-Maurienne, au milieu de la vallée de la Maurienne. Le village est adossé à l'est d'une grande crête montagneuse le séparant de la commune de Montricher-Albanne. Au pied du plateau se trouvent les communes de Villargondran et Saint-Jean-de-Maurienne. En remontant le plateau vers le sud, la commune fait limite avec la commune d'Albiez-Montrond.
Les zones d'habitation sont échelonnées entre 1 100 et 1 380 mètres. Le village se situe dans l'étage montagnard, avec des étés doux et des hivers froids et environ quatre mois de neige au sol.
L'exposition du plateau est globalement ouest et sud-ouest, et favorise ainsi les cultures.
Albiez-le-Jeune est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-de-Maurienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (82,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,7 %), prairies (10,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,8 %), zones agricoles hétérogènes (3,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La première forme d'Albiez se rencontre dès 739 sous la forme Colonica in Albiadis, dans les cartulaires de l'église-cathédrale de Grenoble, dit cartulaire de saint Hugues[7],[8]. Il évolue en Albieys juvenculum (1040) et Albiaco Juveni (1270) dans le cartulaire de Maurienne voire in Arbiaco Juveni[7],[8].
Le toponyme semble dériver du nom d'un domaine gallo-romain Albiacum[8].
La séparation des deux paroisses Albiez-le-Vieux et Albiez-le-Jeune[9]. En 1184, un document mentionne Ecclesias de duobus Albiacis[9].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Arbyié, selon la graphie de Conflans[10].
La bulle pontificale de Lucius III, de l'année 1184, confirme la juridiction épiscopale de Maurienne sur dix-sept paroisses dont Albiez-le-Jeune[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1995 | ? | Alfred Gorre | ||
mars 2014 | 2020 | Jean-Michel Reynaud | ||
2020 | En cours | Jean-Marc Blangy |
Les habitants de la commune sont appelés les Albienches et Albiens[12]. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 147 habitants[Note 3], en augmentation de 3,52 % par rapport à 2013 (Savoie : +3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
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447 | 488 | 506 | 538 | 506 | 519 | 487 | 472 | 487 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
477 | 466 | 448 | 475 | 472 | 443 | 416 | 421 | 435 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
355 | 309 | 291 | 240 | 188 | 144 | 118 | 95 | 81 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2019 | - |
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78 | 61 | 57 | 98 | 104 | 141 | 146 | 147 | - |
Le tourisme de masse n'a pas atteint Albiez-le-Jeune, qui ne dispose pas de champs de neige d'altitude exploitable par des remontées mécaniques. Les deux seuls petits téléskis ont été arrêtés dans les années 1990. Les sources d'emploi au village restent rares, un peu d'élevage et une petite activité de gîte. La commune a gardé intact son paysage et son urbanisme de village de moyenne montagne, attirant depuis une quinzaine d'années de plus en plus d'habitants.
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