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Albens [albɛ̃s] est une ancienne commune française située dans le département de la Savoie en région Rhône-Alpes.

Albens

Vue sur l'ex-N201 traversant le chef-lieu de la commune.
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Savoie
Arrondissement Chambéry
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Lac
Maire délégué Claire Cochet
Code postal 73410
Code commune 73010
Démographie
Gentilé Albanais
Population 3 610 hab. (2013)
Densité 236 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 47′ 14″ nord, 5° 56′ 45″ est
Altitude Min. 329 m
Max. 685 m
Superficie 15,3 km2
Élections
Départementales Aix-les-Bains-1
Historique
Date de fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Entrelacs
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Albens
Géolocalisation sur la carte : Savoie
Albens
Géolocalisation sur la carte : France
Albens
Géolocalisation sur la carte : France
Albens

    Par arrêté préfectoral du , elle devient une commune déléguée au sein de la Commune nouvelle d'Entrelacs le 1er . Elle reste néanmoins le chef-lieu de la commune nouvelle.

    Limitrophe du département voisin de la Haute-Savoie, Albens fait partie du Pays de l'Albanais entre le massif de la Chambotte à l'ouest et le massif des Bauges à l'est.


    Géographie



    Situation


    La commune d'Albens est située au nord-ouest du département de la Savoie, à quelques kilomètres de celui de la Haute-Savoie. Au pied de la Chambotte, sa position au niveau de l'Albanais lui vaut l'appellation de la commune « entre deux lacs » à savoir le lac du Bourget et le lac d'Annecy.


    Climat


    Le climat à Albens est de type montagnard en raison de la présence du massif des Bauges à l'est, de la Chambotte et de la Chaîne de l'Épine à l'ouest. Il donne des hivers froids et humides avec présence fréquente de gel et de neige, et des étés chauds et secs. Une particularité toutefois pour Albens et la plupart des communes du Pays de l'Albanais: la présence fréquente de brouillards plus ou moins épais ainsi que de givre en hiver en début de matinée, dus à la présence des marais d'Albens[1], marais formés par les dépressions molassiques dilatées d'Aix-les-Bains à Rumilly et défoncées le long de son axe par les glaciers rendant le drainage des eaux vers le sud difficiles[2].


    Communes limitrophes


    Albens possède un total de huit communes limitrophes, dont trois dans le département voisin de la Haute-Savoie, à savoir d'ouest en est: Massingy, Bloye et Saint-Félix, toutes situées au nord de la commune. Pour le reste il s'agit à l’ouest (sur le massif de la Chambotte), de Cessens, Saint-Germain-la-Chambotte et la Biolle (sud/sud-ouest), et à l'est de Saint-Girod et Mognard.

    Communes limitrophes de Albens
    Massingy (74)
    et Cessens
    Bloye (74) Saint-Félix (74)
    Cessens et
    St-Germain-la-Chambotte
    Saint-Girod
    St-Germain-la-Chambotte
    et la Biolle
    La Biolle Mognard

    Voies de communication et transports


    La gare d'Albens vue depuis les quais.
    La gare d'Albens vue depuis les quais.

    Voies routières

    La commune d'Albens est traversée du nord au sud par l'ex-N201 devenue aujourd'hui D1201. Elle est ainsi directement liée à Annecy, Aix-les-Bains et Chambéry. L'autoroute A41 Nord passe à quelques kilomètres d'Albens, mais aucune sortie ne permet d'y accéder directement.


    Transport ferroviaire

    En matière ferroviaire, la commune est traversée par la Ligne Aix-les-Bains - Annemasse sur laquelle se situe la gare d'Albens, desservie par les TER Rhône-Alpes. Elle permet des liaisons directes vers Aix-les-Bains, Chambéry et Annecy, ainsi que vers Lyon, Grenoble et Valence.


    Transports en commun

    La commune d'Albens ne dispose pas d'un service municipal de transports en commun. Elle est toutefois desservie par les autocars départementaux organisés par le conseil général de la Savoie, ainsi que par des autocars TER affretés par la SNCF en Région Rhône-Alpes sur la liaison d'Annecy à Chambéry. En outre, Albens dispose de transports scolaires organisés par la communauté de communes du canton d'Albens[3].


    Toponymie


    Le nom de la localité est attesté sous les formes Albinno fit et Albeno fet (monnaies mérovingiennes), vicus Albinnum ou Albinnenses ou Albanenses ou encore Albenensi au XIe siècle[4],[5]. En 1355, la mention d'une villa Albensi est rapportée par Claudius Blanchard dans son Histoire de l'abbaye de Hautecombe en Savoie (1878)[4],[5]. Un Prioratus de Albenco est attesté en 1344 dans le pouillé du diocèse de Genève[4],[5]. En 1451, le Arbenci castellania est mentionné selon la revue de la SSHA (n°XXIII)[4],[5].

    Albens est un toponyme qui pourrait dériver du nom de la tribu (ethnonyme) des Albii, qui peuplaient cette région[4]. Le mot serait ainsi formé par le suffixe -inum associé à Albii, dont le nom dérive du gaulois albios[4]. Pour le toponymiste E. Nègre, le mot serait une évolution du préceltique *alb- (proche du lat albus, « blanc ») avec le suffixe préceltique *-inno[6]. Le chanoine Gros cite, tout en nuançant, les travaux des chercheurs de la fin du XIXe siècle-début XXe siècle, Alfred Holder (Altkeltischer Sprachschatz, 1907-1913) ainsi que ceux de l'archiviste d'Arbois de Jubainville, qui voient dans Albinum une origine ligure ayant pour signification « blanc »[5]. Selon lui, ce toponyme est un dérivé du nom cours d'eau voisin, l'Albenche, qui aurait ensuite désigné le territoire[5] alors que Heny Sutter sur son site indique l'inverse[4].

    En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Arbin (graphie de Conflans) ou Arbens (ORB)[7].


    Histoire


    Albens était à l'origine un vicus gallo-romain du nom d'Albinnum. Vers 1978-1981 de nombreuses fouilles archéologiques ont été effectuées par l'association Kronos d'Albens. Lors de ces fouilles il fut découvert des fondations d'habitations gallo-romaines, de nombreuses pierres avec des inscriptions, des vases et des poteries, des pièces de monnaie, des statuettes, des objets en bronze, des amphores, des vieux outils, des objets en verre, etc. Lors de la construction du collège Jacques Prévert en 1978, une tombe burgonde et une pierre à cupule furent également découvertes lors des travaux de terrassement. Ce vicus romain d'Albinnum était constitué d'une nécropole romaine, d'un cimetière burgonde, de plusieurs villas, de thermes, d'une voie romaine en pierres, d'une conduite d'eau et de deux temples.

    L'ancien château d'Albens est quant à lui ruiné avant 1753 et le bourg fortifié avant 1754.

    En 1867, l'église d'Albens fut reconstruite par décision de Napoléon III lors de son passage en Savoie et du général Philibert Mollard alors aide de camp de l'empereur.

    La commune fusionne avec Cessens, Épersy, Mognard, Saint-Germain-la-Chambotte et Saint-Girod pour former au la commune d'Entrelacs[8].


    Politique et administration



    Tendances politiques et résultats


    Article connexe : Élections municipales de 2014 en Savoie.
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    Liste des maires


    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 1977 décembre 2015 Claude Giroud UMP-LR Notaire, conseiller général depuis 1976, député suppléant de Dominique Dord depuis 1997.

    Jumelages



    Population et société



    Démographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10],[Note 1].

    En 2013, la commune comptait 3 610 habitants, en augmentation de 14,75 % par rapport à 2008 (Savoie : 3,73 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
    1 0501 0811 1201 3031 6151 7881 6261 5431 628
    1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
    1 6511 7021 6791 7111 7641 7791 6401 6131 599
    1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
    1 5421 6101 5751 5711 5811 5651 5751 5481 661
    1982 1990 1999 2005 2010 2013 - - -
    2 1502 4392 6502 9393 2313 610---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités


    Jour du couronnement de la Rosière. Attente de la retraite aux flambeaux.
    Jour du couronnement de la Rosière. Attente de la retraite aux flambeaux.

    Enseignement



    Culture locale et patrimoine



    Lieux et monuments


    Autel de l’église.
    Autel de l’église.
    Ambon de l'église.
    Ambon de l'église.

    Monuments


    Patrimoine religieux


    Petit patrimoine


    Patrimoine environnemental


    Espaces verts et fleurissement


    En 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris[15].


    Personnalités liées à la commune


    Joseph Michaud.
    Joseph Michaud.

    Voir aussi



    Bibliographie



    Articles connexes



    Liens externes


    Sur les autres projets Wikimedia :


    Notes et références



    Notes


    1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références


    1. Le brouillard dû aux marais
    2. Histoire des marais d'Albens
    3. Transports scolaires dans le canton d'Albens
    4. « Articles « Albanais, Albenche, Albens » », sur le site Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, site personnel de henrysuter.ch (consulté en ).
    5. Adolphe Gros, Dictionnaire étymologique des noms de lieu de la Savoie, La Fontaine de Siloé (réimpr. 2004) (1re éd. 1935), 519 p. (ISBN 978-2-84206-268-2, lire en ligne), p. 23.
    6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations préceltiques, celtiques, romanes, vol. 1, Genève, Librairie Droz, , 708 p., p. 22.
    7. Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie - Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 20
      Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    8. Préfecture de Savoie, Arrêté du 25 septembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Entrelacs, consulté le 7 octobre 2015.
    9. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    13. Écho 66 Notre-savoie.free.fr, #1.6
    14. Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-8420-6350-4, lire en ligne), p. 163.
    15. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
    16. Michel Germain, Personnages illustres des Savoie, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-9156-8815-3), p. 392.
    17. Hubert Heyriès, Les militaires savoyards et niçois entre deux patries, 1848-1871 : Approche d'histoire militaire comparée : armée française, armée piémontaise, armée italienne, vol. 30, t. Études militaires, Montpellier, UMR 5609 du CNRS, Université Paul-Valéry-Montpellier III, , 575 p. (ISBN 978-2-8426-9385-5), p. 303.
    18. « La Paroy : Des colonnes et un curé archéologue »

    На других языках


    [de] Albens

    Albens ist eine Commune déléguée mit 3.911 Einwohnern (Stand 1. Januar 2019) in der Gemeinde Entrelacs im Département Savoie in der Region Auvergne-Rhône-Alpes. Sie gehörte zum Arrondissement Chambéry und zum Kanton Aix-les-Bains-1. Die Ortsbewohner von Albens heißen auf Französisch Albanais(es).

    [en] Albens

    Albens (French pronunciation: ​[albɛ̃s]; Arpitan: Arbin) is a former commune in the Savoie department in the Auvergne-Rhône-Alpes region in south-eastern France. On 1 January 2016, it was merged into the new commune of Entrelacs.[2]
    - [fr] Albens



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