Alairac Écouter est une commune française située dans le département de l'Aude, en région Occitanie.
Alairac | |
![]() La circulade d'Alairac. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Carcassonne Agglo |
Maire Mandat |
Marc Adivèze 2020-2026 |
Code postal | 11290 |
Code commune | 11005 |
Démographie | |
Gentilé | Alairacoises, Alairacois |
Population municipale |
1 313 hab. (2019 ![]() |
Densité | 80 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 11′ 06″ nord, 2° 14′ 29″ est |
Altitude | 190 m Min. 158 m Max. 422 m |
Superficie | 16,37 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Carcassonne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Carcassonne-3 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairie-alairac.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Carcassès, un pays centré sur la ville de Carcassonne, entre les prémices du Massif Central et les contreforts pyrénéens. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arnouze, le ruisseau de Malepère, le ruisseau de la Caune, le ruisseau de Régal, le ruisseau des Alauses et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « massif de la Malepère ») et une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Alairac est une commune rurale qui compte 1 313 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitants sont appelés les Alairacois ou Alairacoises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Germain, inscrite en 1948, la croix de saint Germain, inscrite en 1948, et la croix de Catuffe, inscrite en 1948.
Alairac est une commune de l'aire urbaine de Carcassonne construite sur un mamelon au pied du massif de la Malepère. C'est un village circulaire, ou circulade de l'an mil.
Alairac est limitrophe de six autres communes.
Caux-et-Sauzens | ||
Arzens | ![]() |
Lavalette |
Montréal, Villarzel-du-Razès |
Montclar | Roullens |
Ce village domine la plaine où serpente le canal du Midi et la vue s'étend sur un panorama limité au nord par la Montagne Noire, à l'est on découvre la cité de Carcassonne et plus au sud, le massif de la Malepère, couvert de bois de chênes, domaine des sangliers et des ramasseurs de champignons.
La superficie de la commune est de 1 637 hectares ; son altitude varie de 158 à 422 mètres[2].
Alairac se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[3].
La commune est dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens »[4], au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[5]. Elle est drainée par l'Arnouze, le ruisseau de Malepère, le ruisseau de la Caune, le ruisseau de Régal, le ruisseau des Alauses, la Bézengues, Rec del Fraïssé, le ruisseau de Jouvénes, le ruisseau de la Fontasse et le ruisseau de Saint-Pierre, constituant un réseau hydrographique de 24 km de longueur totale[6],[Carte 1].
L'Arnouze, d'une longueur totale de 15 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Carcassonne, après avoir traversé 3 communes[7].
Le ruisseau de Malepère, d'une longueur totale de 10,9 km, prend sa source dans la commune et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aude à Cavanac, après avoir traversé 4 communes[8].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[9].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948[14] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[18].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « massif de la Malepère »[20], d'une superficie de 6 158 ha, un site boisé présentant un intérêt biogéographique vu sa position intermédiaire sous les influences des climats méditerranéen et atlantique. De nombreuses espèces sont en limite d'aire. Il s'agit d'un site important pour des chauves-souris d'intérêt communautaire avec six espèces présentes : le Grand Rhinolophe, le Petit Rhinolophe, le Murin à oreilles échancrées, le Rhinolophe euryale, le Minioptère de Schreibers et la Barbastelle[21].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[22] : le « massif de la Malepère » (5 883 ha), couvrant 14 communes du département[23].
Alairac est une commune rurale[Note 6],[24]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[25].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (28,8 %), forêts (23,2 %), terres arables (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %), prairies (6,3 %), zones urbanisées (3,5 %)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Alairac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[27]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[28].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Malepère et l'Arnouze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1999, 2009 et 2021[29],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 561 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 561 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Les premiers écrits sur le château apparaissent en 1063, construction probable de la circulade. Il appartient alors au comte de Foix, Roger Ier de Foix. Au cours des ans, il est échangé plusieurs fois entre le comté de Foix et la vicomté de Carcassonne, la famille Trencavel.
À partir du XIe siècle, le village est traversé par l'un des chemins de Saint Jacques de Compostelle dit "chemin du piémont pyrénéen", ce pèlerinage s'est poursuivi jusqu'au XVIIIe siècle.
Lors de la croisade des Albigeois, vers la fête de Pâques 1210, Simon de Montfort assiégea le château d'Alairac pendant onze jours au bout desquels les habitants, craignant d'être obligés de se rendre, s'enfuirent nuitamment. En 1309, le dernier parfait cathare connu, Guilhem Bélibaste, s'enfuit en Catalogne en compagnie de Philippe d'Alayrac. Ce dernier, lors de son retour au pays, après dix ans d'exil, fut sans doute repris et brûlé.
Sur le bruit de l'approche des grandes compagnie de Routiers, en 1366, les officiers de la sénéchaussée de Carcassonne ordonnèrent aux habitants du château d'Alairac, qui appartenait à Jean d'Armagnac, de se fortifier et de détruire les faubourgs. Ayant négligé d'exécuter cet ordre, le vicomte en colère mit le feu au château qui fut entièrement brûlé. Plus tard, le comte d'Armagnac céda la terre d'Alairac au marquis de Mirepoix (1404).
La seigneurie fut vendue au commencement du XVIIIe siècle, à un bourgeois de Carcassonne. Cette seigneurie s'est éteinte à la Révolution, en 1789.
Pendant la grande guerre 1914-1918, le village perdit dix-neuf de ses habitants dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts. Tous les ans, le , ce sacrifice est rappelé par la lecture de leur nom lors d’une cérémonie à laquelle sont associés les enfants des écoles.
Lors de la guerre d'Algérie, plusieurs jeunes gens d'Alairac furent appelés pour combattre. L'un d'eux y a perdu la vie. Tous les , un dépôt de gerbes a lieu pour commémorer la date de l'entrée en vigueur des accords d'Evian.
La commune d'Alairac est membre de l'intercommunalité Carcassonne Agglo[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Carcassonne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[32].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Carcassonne, au département de l'Aude, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 4].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Carcassonne-3 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aude pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[33].
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[34],[35].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1862 | 1871 | Guilhem Louis | ||
4 janvier 1871 | 1871 | Guilhem benoit | ||
8 mai 1871 | 1900 | Fages Jean | ||
1900 | 1919 | Guilhem Achille | ||
31 décembre 1919 | 1929 | Fages Irénée | ||
5 juin 1929 | 1935 | Vidal Gaston | ||
5 mai 1935 | 1945 | Fages Irénée | ||
29 avril 1945 | 1952 | Marcerou Urbain | ||
5 mai 1952 | 1953 | Mouls André | ||
5 mai 1953 | 1971 | Carrie Antonin | ||
5 mars 1971 | 2020 | Adivèze Roger | PS | Retraité Fonction publique |
28 mai 2020 | En cours | Adivèze Marc (fils du précédent) | PS | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[37].
En 2019, la commune comptait 1 313 habitants[Note 8], en diminution de 0,68 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
394 | 562 | 628 | 574 | 580 | 594 | 614 | 610 | 636 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 546 | 512 | 483 | 530 | 547 | 574 | 543 | 496 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
506 | 517 | 507 | 506 | 513 | 503 | 510 | 502 | 415 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
391 | 357 | 359 | 537 | 618 | 708 | 1 107 | 1 296 | 1 323 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 313 | - | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[40] | 1975[40] | 1982[40] | 1990[40] | 1999[40] | 2006[41] | 2009[42] | 2013[43] |
Rang de la commune dans le département | 125 | 153 | 107 | 98 | 94 | 53 | 45 | 44 |
Nombre de communes du département | 439 | 436 | 435 | 437 | 438 | 438 | 438 | 438 |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 503 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 1 235 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 870 €[I 5] (19 240 € dans le département[I 6]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 7] | 7,8 % | 10,2 % | 11,7 % |
Département[I 8] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 811 personnes, parmi lesquelles on compte 79,9 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 20,1 % d'inactifs[Note 10],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 131 emplois en 2018, contre 136 en 2013 et 111 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 556, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,5 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,8 %[I 11].
Sur ces 556 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 94 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
65 établissements[Note 11] sont implantés à Alairac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 12],[I 14].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 65 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 17 | 26,2 % | (8,8 %) |
Construction | 6 | 9,2 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 11 | 16,9 % | (32,3 %) |
Information et communication | 1 | 1,5 % | (1,6 %) |
Activités immobilières | 4 | 6,2 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 8 | 12,3 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 12 | 18,5 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 9,2 % | (8,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,2 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 65 entreprises implantées à Alairac), contre 8,8 % au niveau départemental[I 15].
Les un entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[45] :
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région viticole »[46]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la viticulture (appellation et autre)[47].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 34 | 23 | 24 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 813 | 711 | 880 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole[Note 14] de 1988 à 23 en 2000 puis à 24 en 2010[47], soit une baisse de 29 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 52 % de ses exploitations[49]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 813 ha en 1988 à 880 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 24 à 37 ha[47].
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Son blasonnement est : D'or au pal en trapèze diminué en chef de sinople.. D'or signifie que le fond (ou champs) du blason est jaune, le pal, en héraldique est une pièce honorable placée verticalement au milieu de l'écu et délimitée par deux lignes, sinople : désigne la couleur verte |
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