Aiglun est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Aiglun est un village perché de la vallée de l'Estéron, dans le haut-pays grassois, au centre-ouest du département des Alpes-Maritimes à 20 km au nord de Grasse et 11 km au sud de Puget-Théniers[1].
Hameaux:
Hameau de Vascogne,
Hameau des Lones.
Géologie et relief
Commune membre du Parc naturel régional des Préalpes d'Azur, dans les Préalpes de Grasse.
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[10].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est desservie par la départementale RD 10 qui la traverse d’Est en Ouest[2].
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté de communes Alpes d'Azur.
Urbanisme
Typologie
Aiglun est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
La commune dispose d'une carte communale[16],[17].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (97,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (98%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (81,6%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (7,4%), prairies (2,1%)[18].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[19].
Toponymie
Le nom de la commune apparaît pour la première fois dans les textes vers 1200, sous la forme Ayglezuni. Il est constitué du mot latin Aquila, aigle, et du gaulois dunum, hauteur, et signifierait la hauteur de l’aigle[20].
Eiglù en provençal.
Histoire
Dans une charte de 1039, l'abbaye Saint-Victor de Marseille reçoit des biens à Aiglun.
On ne trouve ensuite de citations d'Aiglesunum ou d'Aigledunum qu'au XIIIesiècle.
Isnard du Bar, de la maison de Grasse, commandeur de Saint-Jean-de-Jérusalem, prieur de Capoue, Grand sénéchal de Provence, a reçu de la reine Jeanne, en récompense de ses services, les terres du Mas et d'Aiglun, le . Il a fait donation de la terre d'Aiglun à son cousin Pons des Ferres, le . La famille de Grasse perdit provisoirement ses fiefs dans le comté de Nice au moment de la dédition de Nice car elle est restée fidèle aux comtes de Provence.
En 1388, le village d'Aiglun se retrouve sous la protection des Savoie, comme le reste de la région, lors de la dédition de Nice à la Savoie le , formant les Terres neuves de Provence, qui deviennent le comté de Nice en 1526.
La famille de Grasse vend le fief d'Aiglun aux frères Georges et Claude Malopera en 1562. Les frères Vincent et Barthélemy Caissotti acquièrent les fiefs du Mas et d'Aiglun en 1584[21]. Le fief d'Aiglun passe ensuite aux Fabri en 1634, aux Claretti en 1670, aux Bonetto en 1673, aux Blanchi de Saint-Sauveur-sur-Tinée en 1754.
Lors du traité de Turin du , elle devient française (le royaume de France et celui de Sardaigne procédèrent à des rectifications de frontière, et par conséquent a lieu un échange de territoires). Le fief revient à la Couronne. La commune dépend alors de la viguerie de Grasse.
En 1790, au moment de la création des départements, la commune fait partie du département du Var.
Avec le rattachement du comté de Nice à la France, en 1860, Aiglun, avec l'ensemble de l'arrondissement de Grasse, est rattaché au nouveau département des Alpes-Maritimes, le .
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[24]:
total des produits de fonctionnement: 170 000€, soit 1 908€ par habitant;
total des charges de fonctionnement: 101 000€, soit 1 140€ par habitant;
total des ressources d'investissement: 44 000€, soit 489€ par habitant;
total des emplois d'investissement: 99 000€, soit 1 112€ par habitant;
endettement: 8 000€, soit 89€ par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 16,53%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 8,20%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 34,41%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation[25].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2019, la commune comptait 94 habitants[Note 3], en augmentation de 5,62% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
240
203
261
250
266
248
351
366
380
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
344
286
286
272
268
218
187
241
175
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
150
152
142
100
115
110
123
95
90
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
58
50
70
94
91
106
94
90
89
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
93
94
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Au XIVesiècle, Aiglun n'était pas encore pourvu d'une église et c'est celle de Sigale qui servait de paroissiale aux deux communautés[32].
Paroisse catholique, Paroisse Sainte-Marie-des-Sources[33], Diocèse de Nice.
Sports
La commune est réputée pour ses sites de canyons et d'escalade[34]. La Paroi Dérobée est le plus connu avec de grandes voies comme Ali Baba ou les Quarante Voleurs.
Auberge[36] de Calendal "Bistrot de Pays"[37],[38].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Forteresse troglodyte.Église Saint Raphaël.
Le village est connu des grimpeurs pour ses raides parois de plus de 200 mètres, offrant des itinéraires de haute difficulté. La clue d'Aiglun est également prisée des amateurs de canyoning.
La forteresse troglodyte[39] dite «château d'Aiglun»[40], plus vaste de France, construite à proximité du village au-dessus de la sortie de la clue, utilise une grotte prolongée par une vire qui permet l'accès à une source, et semble avoir eu un rôle de refuge, plutôt que de poste de guet, à l'époque troublée du XIVesiècle[41],[42].
Chapelle Saint Joseph, XVIIXeetXIXesiècles, dans le hameau de Vascogne[45].
Plaque commémorative sur le mur de la maison à gauche de la mairie[46].
Personnalités liées à la commune
Fanny Robiane. Fille de Joseph Robin, qui fut maire d'Aiglun au début du XXesiècle, cette actrice française de théâtre est décédée en 1982 à Aiglun, où elle s'était retirée et où elle a laissé de riches archives (livres dédicacés, notamment par Armand Godoy, Jean Richard-Bloch et d'autres; documents iconographiques; coupures de presse, etc.). Son souvenir reste vivace chez les Aiglenois qui l'ont connue et des projets sont en cours pour l'honorer. Une association culturelle subventionnée entre autres par la commune et le Conseil général a lancé depuis 2004 des «Rencontres Fanny Robiane» consacrées au théâtre, à la poésie, à la musique et autres manifestations culturelles ponctuelles courant toute l'année. Parfois, ces manifestations sont réalisées en collaboration avec l'Université de Nice.
Roland Fortin est un acteur qui a vécu à Aiglun, connu pour Les frères Pétard (1986), Série noire (1984) and Last Game (2004).
Au vieux cimetière du village repose Edmond Joullot, né en 1896 à Paris et mort à Aiglun en 1956. Il était parolier et auteur dramatique, ce qui témoigne d'une longue tradition culturelle aiglenoise. Il était le fils d'Eugène Joullot (1872-1941). Il a également utilisé le pseudonyme Max Pila. Il est notamment l'auteur du texte de l'Expérience du Major Dick (1934).
Héraldique
Blason
D’azur à l’aigle d’argent empiétant un poisson du même[47].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Collectif, Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Une étude générale d'identification et d'inventaire du bâti du village a été réalisée par les stagiaires du «Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration)» - École d'architecture de Paris-La Villette, dans le cadre de ses sessions de formations d'application organisées par l'antenne du Centre pour la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Aiglun sur departement06.fr/patrimoine-par-commune/
Yves Bernard, L'annuaire Touristique et Culturel des Alpes-Maritimes et de Monaco, p.149, Éditions Campanile, 1997 (ISBN978-2-912366-00-9)
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France: étymologie de 35 000 noms de lieux, vol.1: Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll.«Publications romanes et françaises» (no193), , 1869p. (ISBN978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 2725, p.173
Henri Costamagna, Michel Derlange, Les Niçois dans l'histoire, p.47, Privat, Toulouse, 1988; p.295.
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