Agincourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
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Agincourt | |
![]() Église de l'Assomption. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes de Seille et Grand Couronné |
Maire Mandat |
Denis Lapointe 2020-2026 |
Code postal | 54770 |
Code commune | 54006 |
Démographie | |
Gentilé | Agincourtois |
Population municipale |
442 hab. (2019 ![]() |
Densité | 106 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 44′ 01″ nord, 6° 14′ 17″ est |
Altitude | Min. 204 m Max. 322 m |
Superficie | 4,17 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Grand Couronné |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.agincourt.fr |
modifier ![]() |
Elle appartient à la communauté de communes de Seille Grand Couronné[1].
Les communes limitrophes sont Seichamps, Essey-lès-Nancy, Dommartemont, Amance, Laître-sous-Amance, Dommartin-sous-Amance, Eulmont.
Agincourt se situe au nord-est de Nancy. Elle est traversée par le ruisseau des Rouaux qui prend sa source sur le flanc est du plateau de Malzéville et se jette dans l'Amezule au nord de la commune.
Dommartin-sous-Amance | ||
Eulmont | ![]() |
|
Dommartemont | Essey-lès-Nancy |
Agincourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,5 %), prairies (34,1 %), zones urbanisées (6,5 %), forêts (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Engincurt (875) ; Engincurtis (932) ; Augecourt (1130) ; Agencort (1193-1198); Engiencourt (1389) ; Engiecourt (1420) ; Angiencourt (1424) ; Angincourt (1600).
L’origine d’Agincourt est très ancienne. Comme tous les villages au nom terminé par “court”, il est né pendant la période franque, entre le VIe et le Xe siècle. Le toponyme “Agincourt” est formé d’un nom d’homme germanique “Ingin” et du latin “Cortem” (corps de ferme).
Au début, ce n'était qu’une métairie près d’une voie romaine reliant Metz à Saint-Nicolas-de-Port. Ce vieux “Chemin saulnier” était encore utilisé au XIIIe siècle. Il franchissait l’Amezule au Piroué. Le suffixe de ce nom désigne “le gué”. Il est encore possible de voir ce passage dans le lit du ruisseau en période de basses eaux. Mais dès 1350, un pont est construit (à l’extrémité de la rue Jules Méline).
La terre d’Agincourt dépendait du duché de Lorraine et il fallait payer “la taille”. Des textes anciens aux environs de l’an mil, attribuent les biens du villages à l’Abbaye Sainte-Glossinde de Metz.
Un lignage seigneurial s’y installa entre 1250 et 1450, dans une maison forte dont il ne reste rien (peut-être à la place de la tour n°3 de la rue Jules Rougieux). Jacques d’Agincourt (1266) et ses descendants : Thiébaut, Thièri, Thévenin, Arnoult, Broquart, Renaud, Régnier (1456) ont légué leur blason “d’argent” à un lion de sinople.
En 1633, George Collignon, sieur de Silly, qui avait été anobli par Charles III, s’installe à Agincourt. C’est son petit-fils, Claude-Charles de Malvoisin, qui hérite en 1699 de la seigneurie. Au début du XVIIIe siècle, celui-ci construit “le château” (1 rue Jules Rougieux). La date 1723 est gravée sur une poutre de l’une des dépendances.
Aux temps mérovingiens, l’église de Dommartin-sous-Amance, érigée dans un site central, rassemblait les fidèles de tous les villages des environs. Cependant Agincourt (Engincurte) possède sa propre église vers l’an mil. La paroisse dépendait du diocèse de Toul.
Les villages lorrains ont connu une certaine croissance jusqu’au début du XIVe siècle. Ils connaîtront ensuite des heures tragiques : épidémies de peste, famines, guerres …
“Angiencourt” souffre pendant la guerre de Cent Ans où sévissent des bandes de mercenaires (1351-1358-1371 …)
Pendant la guerre de succession de Lorraine (1431-1442), le duc René appelle à son secours son beau-frère le roi de France Charles VII. Les capitaines français rançonnent et pillent les villages. Les “écorcheurs” ravagent tout sur leur passage. La Chambre des comptes déclare en 1441 qu'“Angiencourt” est à ruine et n’y a point de maison. En 1463, après 20 ans, rien n’est reconstruit et la petite église n’existe plus.
Une nouvelle église fut bâtie (fin XVe - début XVIe) et celle-là a laissé des vestiges. Certaines pierres réemployées dans la construction actuelle portent la marque des ouvriers qui les ont taillées. La base du clocher est gothique. Le gros pilier au pied de la tour porte des graffitis très anciens ; 1608.1626. En 1603, le roi de France Henri IV, de passage à Agincourt, a vu la petite église gothique.
Pendant la guerre de Trente Ans (1618-1648) des actes de brigandages commis par les Français et leurs alliés ruinent à nouveau les villages. Les plaintes affluent auprès du Conseil Souverain de Nancy : 4 mars 1636.
En 1640, “les troupeaux d’Agincourt n’ont produit ni laine, ni agneaux”. Les abbesses de Metz et le duc de Lorraine sont compréhensifs et n’exigent pas les redevances habituelles.
L'église est en partie ruinée et les réparations se succèdent. Chaque nouvelle reconstruction agrandira peu à peu l’église.
La paix ne se rétablit qu’à la fin du XVIIe et, avec le retour du bon duc Léopold, la vie reprend dans les villes et les campagnes.
Les trois évêchés, Metz, Toul et Verdun, étaient français depuis 1552 et leurs directives ont permis un bel essor de l’enseignement dans les villages. Dès 1669, l’évêque de Toul oblige chaque paroisse à avoir un “maître d’escholle” pour chanter au lutrin, servir à l’église et instruire les enfants. Les “régents” de l’école d’Agincourt sont connus depuis 1686 et il y avait rarement des illettrés dans le village.
L'église actuelle est construite en 1761 grâce au curé Charles Brachard. Elle est beaucoup plus grande mais, en raison de la place disponible, elle est tournée vers le nord. Les précédentes comme la plupart des sanctuaires chrétiens, étaient tournées vers l’est, là où le soleil se lève, symbole du Christ ressuscité.
En 1766, à la mort de Stanislas, la Lorraine devient française, ce qui ne changera rien à la vie quotidienne des habitants du village.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | En cours | Denis Lapointe[9],[10] | Ancien ouvrier |
La commune participe au Syndicat Inter-Scolaire (SIS) de Seille Grand Couronné avec les communes d'Amance, Laître-sous-Amance et Dommartin-sous-Amance. Depuis 2018 un nouvel établissement permettant d'accueillir l'ensemble du groupement scolaire a vu le jour dans la commune. L'établissement dispose actuellement de 5 classes.
L'accueil des enfants est complété par un accueil périscolaire de 7h30 à 18h30 et d'une cantine ainsi que d'un centre aéré le mercredi.
La commune compte 9 assistantes maternelles[11] et des crèches sont situées à proximité (Eulmont).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 442 habitants[Note 3], en augmentation de 0,45 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 247 | 250 | 255 | 257 | 239 | 226 | 234 | 220 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
233 | 229 | 240 | 247 | 262 | 267 | 262 | 262 | 250 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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268 | 254 | 255 | 229 | 231 | 275 | 213 | 248 | 252 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 |
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276 | 310 | 358 | 412 | 399 | 409 | 412 | 440 | 438 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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442 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'argent au lion de sinople. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |