Amance est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Amance.
Cet article est une ébauche concernant une commune de Meurthe-et-Moselle.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Bouxières-aux-Chênes | Bey-sur-Seille | Brin-sur-Seille |
![]() |
Mazerulles | |
Laître-sous-Amance | Laneuvelotte | Champenoux |
Amance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,2 %), terres arables (31,7 %), prairies (9,1 %), cultures permanentes (4,6 %), zones urbanisées (2,3 %), zones agricoles hétérogènes (1,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Anciennement mentionné : Ahmantia (875) ; Amansia (fin du IXe siècle) ; Asmantia (932) ; Amantium castrum (1033) ; Asmancium (1094) ; Amantia (1208) ; Esmancia (1218) ; Amancia (1249) ; Amance-lou-Chastel (1285) ; Aumance (1324) ; Asmantia (XVIe siècle)[8].
L'existence d'Amance serait plus ancienne que celle de Nancy : Mercator l'appelle antiqua Lotharingiae cancellaria (ancienne chancellerie de Lorraine). Et sa situation, aussi bien que son château, défendu qu'il était par cinq fortes tours, la rendaient une des places les plus importantes du duché[9].
Était dès le XIIe siècle le siège d'un comté dont l'origine est inconnue[8].
Il paraitrait d'après des documents authentiques, que les comtes de Lunéville (dont l'un porte le nom de Folmar), furent les premiers seigneurs d'Amance et qu'ils transmirent cette terre aux comtes de Bar. Des comtes de Bar, cette seigneurie passa aux ducs de Lorraine, par le mariage d'Agnès, fille du comte Thibaut Ier, avec le duc Ferri II (vers 1207) , avec réserve toutefois d'une des portes d'Amance, et de l'hommage des ducs de Lorraine[9].
En 1285, lors des festivités données par le comte de Chiny, à Chauvency-le-Château près de Montmédy, au cours de joutes et de la mêlée du tournoi, André et Wichart d'Amance sont les héros chantés par le trouvère Jacques Bretel dans son long reportage poétique : Le Tournoi de Chauvency.
En 1594, Amance était le chef-lieu d'une prévôté et châtellenie dépendant du bailliage de Nancy. Cette prévôté comprenait 51 villages. Léopold Ier la supprima le à cause de la proximité et du mélange des villages qui en dépendaient et de ceux de la prévôté de Château-Salins. Son but était aussi de réduire la multiplicité des offices, qui était à charge à ses sujets. En 1746, le , la prévôté d'Amance qui avait été incorporée à celle de Château-Salins, fut rétablie puis supprimée définitivement en 1751, époque où ce bourg fut compris dans le bailliage de Nancy[9].
Quant au spirituel, Amance était dans l'origine annexe de Dommartin, doyenné du Port, diocèse de Toul. L'évêque Pibon l'érigea en cure en 1450, parce-que, dit-il, les habitants avaient été de tout temps durs et féroces, en sorte qu'aucun archidiacre ni doyen n'osait entrer dans leur ville pour les réduire au devoir. Plus tard la cure d'Amance fut détachée du diocèse de Toul et enclavée dans l'évêché de Nancy, dont elle faisait partie en 1778[9]. Lors de la formation du diocèse de Nancy en 1778, Amance devint le chef-lieu d'un doyenné, dépendant de l'archidiaconé de cette ville[8].
En 1790, Amance devint le chef-lieu d'un canton dépendant du district de Nancy et formé des communes suivantes : Agincourt, Laitre-sous-Amance, Amance, Armaucourt, Bey, Bouxières-aux-Chênes, Brin, Dommartin-sous-Amance, Eulmont, Lanfroicourt et Lay-Saint-Christophe[8]. Ce canton fut supprimé le 8 pluviôse an IX ().
![]() |
Blasonnement :
D'argent au cep de vigne de sinople fruité de pourpre ; au chef de gueules chargé d'un alérion d'argent[10].
Commentaires : Les ducs de Lorraine faisaient cultiver la vigne à Amance. |
Autres blasons :
: André d'Amance, qui porte d'argent à la fasce d'azur, accompagné d'un lion passant de gueules au franc-quartier, se trouve à Chauvency-le-Château avec son frère Wichart.
: Wichart d'Amance joute contre Waleran de Luxembourg-Ligny au Tournoi de Chauvency.
: Adam d'Amance est présent également dans l'armorial de Wijnbergen aux côtés d'autres chevaliers de sa famille.
La maison d'Amance portait : d'azur a l'écusson d'argent, ou l'écusson d'azur en cœur. Le dernier seigneur de ce nom fut Jacques d'Amance, maréchal de Lorraine, qui vivait en 1399 ; cette maison se fondit dans celle de Bayon[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1947 | 1953 | Henri Barroyer | ||
1953 | 1961 | Alexandre Christophe | ||
1961 | 1977 | Maurice Munier (1908-2000) | Agriculteur | |
1977 | mars 2001 | Lucienne Parent (1933-2008) | Employée des PTT, suppléante du député André Rossinot | |
mars 2001 | août 2011 | Michel Christophe | ||
septembre 2011 | avril 2014 | Jean-Claude Marchand | ||
mars 2014 | mai 2020 | Alain Robillot[11] | Retraité salarié du secteur privé | |
mai 2020 | En cours | Stéphane Laurent[11],[12] | Cadre de la fonction publique | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[14].
En 2019, la commune comptait 350 habitants[Note 3], en augmentation de 5,11 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
464 | 519 | 527 | 477 | 500 | 581 | 549 | 522 | 534 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 467 | 469 | 480 | 488 | 485 | 437 | 427 | 433 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
414 | 418 | 320 | 256 | 245 | 256 | 249 | 299 | 336 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
304 | 319 | 329 | 312 | 296 | 328 | 332 | 332 | 340 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
350 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Devant l'église est planté un cèdre du Liban rapporté par un missionnaire en 1865, et classé arbre remarquable en 2016[20].
Sur les autres projets Wikimedia :