Acon est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Pour le type de bateau, voir Accon.
Acon
L'église Saint-Denis.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Eure
Arrondissement
Évreux
Intercommunalité
Évreux Portes de Normandie
Maire Mandat
Frédérique Savel 2020-2026
Code postal
27570
Code commune
27002
Démographie
Gentilé
Acconais
Population municipale
464 hab. (2019 )
Densité
51 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 46′ 24″ nord, 1° 05′ 30″ est
Altitude
Min. 115 m Max. 179 m
Superficie
9,16 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Verneuil-sur-Avre
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Acon
Géolocalisation sur la carte: France
Acon
Géolocalisation sur la carte: Eure
Acon
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Acon
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Géographie
Localisation
Acon est une commune du Sud du département de l'Eure limitrophe de celui d'Eure-et-Loir. Elle se situe aux confins sud de la campagne de Saint-André, région naturelle formant une étendue plane et très ouverte consacrée aux grandes cultures[1]. Le territoire de la commune s'étend au cœur de la vallée de l'Avre, puis de part et d'autre de cette vallée, sur les plateaux environnants. À vol d'oiseau, la commune est à 7 km à l'ouest de Nonancourt[2], à 20 km à l'ouest de Dreux[3], à 29 km au sud d'Évreux[4] et à 74,5 km au sud de Rouen[5].
Sur les bords de l'Avre se trouvent des colluvions entourés par du limon argileux sur du limon calcaire. La pente de la vallée est composée d'argile à silex et, sur le plateau, se trouve du limon des plateaux.
Voies de communication et transports
Acon est traversée par la N 12, séparant les Brûlés d'Acon, sur une rive, et le Rousset et le Mesnil d'Acon de l'autre; la rivière Avre passe entre ces villages.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 3,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,8 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,2 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Rueil», sur la commune de Rueil-la-Gadelière, mise en service en 1948[14] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5°C et la hauteur de précipitations de 663,9 mm pour la période 1981-2010[16].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Évreux-Huest», sur la commune de Huest, mise en service en 1968 et à 31 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[18] à 10,8°C pour 1981-2010[19], puis à 11,2°C pour 1991-2020[20].
Urbanisme
Typologie
Acon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[22],[23].
La commune est en outre hors attraction des villes[24],[25].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (50,1%), forêts (27,1%), prairies (10,6%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones urbanisées (5,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3%)[26].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].
Toponymie
Acon est attesté pour la première fois sous la forme Acun au XIIesiècle[28],[Note 7], puis Agon, en 1230[29],[Note 8], Achon en 1234 (Cartulaire du chapitre d’Évreux)[29],[30], Acom (Cartulaire du Bec) et Dacon en 1242 (Inventaire des titres de l’abbaye du Bec).
Selon François de Beaurepaire, Jean Adigard des Gautries et Fernand Lechanteur ont rapproché le toponyme Acon de celui d'Agon (Manche), qui pour eux, représente un hypothétique gaulois *acauno, postulé par le terme agaunum attesté dans un texte mérovingien avec le sens de «pierre», mais le maintien du [c] intervocalique pose problème[31], pour lui il aurait dû subir une lénition en [g], c'est-à-dire Agon, compte tenu du fait que la forme Agon de 1230 est isolée, relativement tardive et donc peu fiable.
En réalité, [c] dans cette position aurait dû aboutir à [j] (ex: latin pacare > payer) ou s'amuïr complètement si la diphtongue [au] évolue assez rapidement en [o][Note 9].
C'est pourquoi Albert Dauzat et Charles Rostaing ont évoqué un thème de nom gaulois ou germanique Accon-[32] (seul le doublement de [c] peut expliquer son maintien à l'intervocalique).
Ernest Nègre reprend l'idée d'un anthroponyme germanique qu'il identifie sous la forme Acco(n) et employé absolument[33].
Enfin, le nom de personne germanique Acco semble se retrouver dans Acquigny[31] (à 60 km au nord d'Acon), formation toponymique de l'Antiquité tardive ou du Haut Moyen Âge, dérivée à l'aide du suffixe -INIACU, forme allongée d'-(I)ACU.
Histoire
Une bourgade d'Héracléotide a porté ce nom également et Théophraste dit que l'aconit provient de la région de cette bourgade[34].
Du XeauXIIIesiècle, Acon appartient aux «Terres françaises», depuis la création d'une frontière entre Normandie et Royaume de France, sur l'Avre. Le village dépend alors de la puissante baronnie du Thymerais, dirigée par les belliqueux seigneurs de Châteauneuf.
Le nom du hameau des Brûlés vient du fait que l'on installe les rescapés d'un petit village environnant qui a brûlé en haut de la vallée, devenant le village des Brûlés d'Acon.
Ce fief est une possession de la famille d'Acon, du XIIIeauXVIIesiècle, qui passe, par alliance, à la famille de Tilly puis à la famille de Guenet, au XVIIIesiècle, par le mariage, en 1734, de Marie-Elisabeth de Tilly et de François-Alexandre de Guenet, célébré par son frère, Mgr de Guenet, dans la chapelle du château d'Acon.
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
avant 1981
?
Liliane Mériel-Bussy
DVG
2001
2020
Joël Hervieu
MoDem
Retraité de l'enseignement, réélu en 2008 et 2014[35]
2020
En cours
Frédérique Savel
Tendances politiques et résultats
Le résultat de l'élection présidentielle de 2012 dans cette commune est le suivant[36]:
Candidat
Premier tour
Second tour
Voix
%
Voix
%
Eva Joly (EÉLV)
1
0,36
Marine Le Pen (FN)
73
26,35
Nicolas Sarkozy (UMP)
94
33,94
165
62,26
Jean-Luc Mélenchon (FG)
14
5,05
Philippe Poutou (NPA)
3
1,08
Nathalie Arthaud (LO)
4
1,44
Jacques Cheminade (SP)
0
0,00
François Bayrou (MoDem)
29
10,47
Nicolas Dupont-Aignan (DLR)
7
2,53
François Hollande (PS)
52
18,77
100
37,74
Inscrits
356
100,00
356
100,00
Abstentions
72
20,22
75
21,07
Votants
284
79,78
281
78,93
Blancs et nuls
7
2,46
15
5,69
Exprimés
277
97,54
265
94,31
Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est le suivant[37]:
Candidat
Premier tour
Deuxième tour
%
Voix
%
Voix
Nicolas Dupont-Aignan (DLF)
5,26
15
Marine Le Pen (FN)
28,77
82
48,67
110
Emmanuel Macron (EM)
20,63
33
55,32
78
Benoît Hamon (PS)
1,75
5
Nathalie Arthaud (LO)
0,35
1
Philippe Poutou (NPA)
0,70
2
Jacques Cheminade (SP)
0,35
1
Jean Lassalle (R)
1,75
5
Jean-Luc Mélenchon (LFI)
15,79
45
François Asselineau (UPR)
1,75
5
François Fillon (LR)
27,02
77
Inscrits
349
100,00
349
100,00
Abstentions
61
17,48
84
24,07
Votants
288
82,52
265
75,93
Blancs
2
0,69
32
12,08
Nuls
1
0,35
7
2,64
Exprimés
285
98,96
226
85,28
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2019, la commune comptait 464 habitants[Note 10], en diminution de 2,11% par rapport à 2013 (Eure: +0,75%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
703
819
720
717
660
648
677
645
678
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
628
665
614
552
524
497
473
472
417
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
407
372
362
375
392
388
332
376
334
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
341
289
250
317
356
407
451
458
472
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
468
464
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
La nécropole dolménique des Prés d'Acon.
Lieux et monuments
La commune d'Acon compte deux édifices inscrits au titre des monuments historiques:
L'église Saint-Denis (XVIesiècle) Inscrit MH(1998)[42]. Située au lieu-dit Les Prés d'Acon, cette église se compose d'un seul vaisseau couvert par une voûte en bois et se termine par une abside à trois pans. Elle possède une courte flèche au-dessus du portail occidental. Après les destructions occasionnées par la guerre de Cent Ans, l'édifice a été reconstruit au XVIesiècle en deux fois: la première tranche de travaux, datant de 1514, concerne la nef et la deuxième, vers 1540, le chœur. Il est à noter que des peintures murales datant de la fin du XVIesiècle ont été partiellement dégagées dans ces deux parties de l'église[42];
La nécropole dolménique des Prés d'Acon (Néolithique moyen) Inscrit MH(1998)[43]. Il s'agit d'une sépulture mégalithique de l’époque néolithique située au milieu d’une prairie dans la vallée de l’Avre. Le site s’étend sur une longueur de 110 m.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[10].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[11].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Dans le cartulaire de l'abbaye Saint Pierre de Chartres.
Dans le cartulaire d'Artois.
L'exemple fourni par François de Beaurepaire pour expliquer l'évolution [c] > [g], c'est-à-dire le latin ăcūtus qui a donné aigu est en réalité peu pertinent, car le produit régulier en est l'ancien français ëu (conservé dans le toponyme, Le Montheu, commune de Dommartin-sous-Amance, Meurthe-et-Moselle, attesté sous les formes Mons acutus en 879, Monteu en 1298 d'après Lepage, Dictionnaire topographique de la Meurthe, Paris, 1862, p.93 b), forme trop inconsistante qui a été remplacée par l'ancien français agu qui est une réfection sur le latin. La graphie ai- (depuis le XIIIesiècle, Sermon poitevin dans T.-L.) est soit due à un croisement avec aigre (cf. sauses aigues, ibid. dans T.-L.) soit plus probablement, et de la même manière que aiguille* et aiguillon*, à l'influence de aiguiser (< lat. *acutiare) par réfection de *agudo d'après *ayguydzare in Fouché, p. 434. Site du CNRTL: étymologie d'aigu.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
François de Beaurepaire (préf.Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221p. (ISBN2-7084-0067-3, OCLC9675154), p.49.
ibidem.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, Genève, p.825, no14865.
François de Beaurepaire, op. cit.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN2-85023-076-6), p.3a.
Ernest Nègre, op. cit..
Jacques Daléchamps et Jean Des Moulins, Histoire générale des plantes: contenant XVIII, «IX, De l'Aconitum».
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