Écotay-l'Olme est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
Écotay-l'Olme | |
Le donjon d'Écotay. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération |
Maire Mandat |
Carine Gandrey 2020-2026 |
Code postal | 42600 |
Code commune | 42087 |
Démographie | |
Gentilé | Ecotayiens, Ecotayiennes [1] |
Population municipale |
1 224 hab. (2019 ![]() |
Densité | 188 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 35′ 23″ nord, 4° 02′ 26″ est |
Altitude | Min. 416 m Max. 667 m |
Superficie | 6,52 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Montbrison (banlieue) |
Aire d'attraction | Montbrison (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Montbrison |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ecotaylolme.fr |
modifier ![]() |
Situé dans le département de la Loire dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, Écotay-l'Olme fait partie de l'aire urbaine de Montbrison. La commune est distante de 2 km de sa sous-préfecture[2] et 44 km de sa préfecture, Saint-Étienne[3].
Bard | Bard, Montbrison | Montbrison |
Bard, Verrières-en-Forez | ![]() |
Montbrison |
Verrières-en-Forez | Lézigneux | Lézigneux, Montbrison |
Écotay-l'Olme est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbrison, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[7] et 23 271 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (41,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (34,8 %), prairies (12,4 %), zones urbanisées (10,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En haut d'un éperon rocheux situé au confluent de deux rivières, le Cotayet et la Chavaran, se trouve le village pittoresque de Vieil Écotay.
Ce site était le siège d'une des quatre baronnies du Forez[13]. Un de ses premiers seigneurs serait un Écossais. Il aurait donné son nom au site, d'abord écrit Escotay puis Écotay. Le château a d'abord appartenu aux comtes de Forez. Le site comprenait le château des barons d'Écotay et une église. On note un Bertrandus d'Escotay entre 1203 et 1215. En 1217, consécration de l'église Saint-Étienne.
La seigneurie d'Écotay passa au XIIIe siècle à la famille de Lavieu. À la mort de Jean de Lavieu, baron d'Écotay sans héritier direct en 1478, la seigneurie revint à la famille de Talaru-Chalmazel. Les seigneurs suivant ont été les de La Rue, de Rivarol et de Meaux. La seigneurie a été transférée au XVIIIe siècle au château de Quérezieux.
En 1789, Écotay est dit village annexe de la paroisse de Bard.
Le maire sortant ne s'est pas représenté aux élections municipales de 2014 avec un taux de participation de 69,74 %. 15 sièges sont pourvus mais seul le maire, Pierre Bayle, représente la commune au conseil communautaire[14].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2014 | Michel Drutel | ||
mars 2014 | mai 2020 | Pierre Bayle | ||
mai 2020 | En cours | Carine Gandrey |
Écotay-l'Olme faisait partie de la communauté d'agglomération de Loire Forez de 2003 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].
En 2019, la commune comptait 1 224 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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225 | 254 | 252 | 392 | 392 | 404 | 437 | 496 | 468 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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456 | 474 | 456 | 419 | 448 | 488 | 507 | 481 | 466 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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420 | 419 | 389 | 356 | 332 | 308 | 302 | 258 | 284 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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285 | 339 | 598 | 853 | 1 001 | 1 111 | 1 115 | 1 116 | 1 190 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 212 | 1 224 | - | - | - | - | - | - | - |
Il subsiste les vestiges du donjon du château dont la construction a été entreprise dès le XIe siècle. Le château appartenait aux comtes de Forez. La famille Chauderaon d'Écotay était proche des comtes de Forez. Les derniers propriétaires du donjon, la famille de Meaux, en a fait don à la commune en 1982.
Une chapelle existait dans l'enceinte du château. Probablement trop petite, les barons d'Écotay décidèrent d'en reconstruire une plus grande à l'extérieur. Elle était dédiée à saint Étienne et a été consacrée en 1217 par l'archevêque d'Embrun, Bernard Ier Chabert. Avant la Révolution, la paroisse d'Écotay avait été déplacée à l'église de Bard[19].
En 1841, une paroisse est rétablie à Écotay. Le nouveau curé, Jean-Marie Georges Rival (1809-1879)[20] décide d'agrandir l'église d'Écotay en lui ajoutant un transept et un chœur à l'ouest. Le chœur est couvert d'une coupole octogonale sous un haut clocher crénelé. En 1845, le cardinal Bonald, archevêque de Lyon, vient visiter le chantier. En 1856, l'église est pratiquement terminée grâce à un don de l'impératrice Eugénie. Le portail a été fait suivant les plans de Lassus. Mais pour assurer la stabilité de la voûte de la chapelle, il faut la buter. Pour ce faire, l'architecte du département Favrot construisit en 1860 un porche devant le portail.
Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1949[21].
Il est partiellement inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1990[22].
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Blason | De gueules au dauphin d'or entortillé sur une croix latine du même; chaperonné crénelé à plomb d'argent.; à la bordure d'azur chargée de onze grains de blé d'or ordonnés 5, 2, 2 et 2 et d'une jumelle ondée d'argent en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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Alias | ![]() |
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