Saint-Séverin (aussi nommée St-Séverin-de-Proulxville ou simplement Proulxville) est une municipalité de paroisse du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté de Mékinac, dans la région administrative de la Mauricie et dans le bassin hydrographique de la rivière des Envies et de la Batiscanie.
Pour les articles homonymes, voir Saint-Séverin et Séverin.
Saint-Séverin | |||||
Église de Saint-Séverin. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Province | ![]() |
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Région | Mauricie | ||||
Subdivision régionale | Mékinac | ||||
Statut municipal | Municipalité de paroisse | ||||
Maire Mandat |
Gérard Vandal 2021-2025 |
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Code postal | G0X 2B0 | ||||
Constitution | |||||
Démographie | |||||
Population | 300 hab. () | ||||
Densité | 4,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 40′ 00″ nord, 72° 30′ 00″ ouest | ||||
Superficie | 6 190 ha = 61,9 km2 | ||||
Divers | |||||
Code géographique | 2435020 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Géolocalisation sur la carte : Mauricie
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | |||||
Site web | Site officiel![]() |
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La localité de Saint-Séverin est nommée en l'honneur du grand-vicaire Louis-Séverin Rheault et de l'abbé Séverin de Saint-Maurice-en-Valais. Le nom de Proulxville est en souvenir de l'abbé Prudent Proulx (1853-1924), premier curé de la paroisse (1889-1918).
La rue principale de Saint-Séverin est désignée "boulevard Saint-Louis", qui est la continuité du chemin "Côte Saint-Louis" lequel parcourt la municipalité en ligne droite du nord au sud, en partant de la rivière des Envies. Le chemin "Côte Saint-Louis" se termine à l'intersection de la route 352 à Saint-Stanislas, à environ 800 mètres au sud de la décharge de la "rivière des Envies".
Le pont couvert (désigné autrefois "Pont Bordeleau") enjambe la "rivière des Envies" à Saint-Sévérin, à la limite de Saint-Tite et de Hérouxville. Le premier pont a été construit en 1875; il a été reconstruit avec un toit en 1932. Ce pont est situé sur la route Dessureault reliant le Rang Sud au Grand Rang de Saint-Tite (soit dans le hameau de Cossetteville).
La localité de "Saint-Séverin de Proulxville" est enclavée par Saint-Tite (au nord-Ouest), Saint-Adelphe (au nord-est), Saint-Stanislas (au sud-est), Saint-Narcisse (au sud) et Hérouxville (à l'ouest). La distance entre l'église de Saint-Séverin et celle des paroisses voisines est: Saint-Narcisse (17,3 km via le chemin Côte Saint-Paul, et le chemin du rang Saint-Pierre), Saint-Stanislas (12,7 km via le chemin Saint-Louis), Saint-Adelphe (16,8 km, via le rang St-Émile) et Saint-Tite (9 km via le Grand Rang).
La "rivière des Envies" et son tributaire la rivière à la Tortue sont les deux cours d'eau significatifs qui ont marqué l'histoire de la localité.
Arrivant par le nord-ouest (soit de la limite de Saint-Tite et de Hérouxville), la rivière des Envies fait une courbe prononcée afin de passer dans les chutes des deux anciens moulins (un scie et l'autre à farine). Elle se dirige ensuite vers le village de Saint-Séverin. La distance entre la limite de Saint-Tite et le boul. Saint-Louis de Saint-Séverin est de 5,2 km. Puis la rivière passe une grosse chute en aval à la sortie du village, passe sous le pont du chemin de Trefflé Veillette, puis traverse la municipalité de Saint-Stanislas pour se déverser dans la Batiscan à la limite sud du village. À la hauteur de Saint-Séverin, la "rivière des Envies" est bordée par une route de chaque côté : le chemin de la "rivière des Envies Nord-Est" et le "chemin de la rivière des Envies Sud-Est". Autrefois, en hiver, la "rivière des Envies" servait de chemin de glace, qui partait de Saint-Stanislas et reliait Saint-Tite. Ce chemin de glace permettait d'éviter les calvettes des routes parallèles, lesquelles étaient compliqués à traverser avec des sleighs lourdement chargés.
La rivière à la Tortue débute à la décharge du "lac à la tortue" (secteur Hérouxville), se dirige vers le nord-est en coupant la route de la Grande-ligne (après un parcours de 0,7 km) et le chemin du rang Saint-Pierre (après un parcours de 1,3 km en ligne directe). Puis, la "rivière à la tortue" fait une grande courbe vers la droite en se dirigeant vers le sud-est. Le parcours de la rivière entre dans Saint-Narcisse, par l'extrémité nord-ouest (rang "Côte St-Pierre - Côté nord-est"), où elle traverse quatre lots, sur 1,4 km. Puis la rivière parcourt transversalement la municipalité de Saint-Séverin, plus ou moins parallèlement à la rivière des Envies. La rivière à la Tortue coupe le chemin Côte Saint-Paul à environ 3,2 km au sud-est de l'intersection de la route de la Côte Saint-Louis. Puis la rivière coupe le chemin Saint-Louis à environ 0,6 km de l'intersection de la route 159. Puis, elle se dirige vers Saint-Stanislas où elle se déverse dans la "rivière des Envies", près du pont actuel de la toute 159.
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Saint-Tite | Saint-Adelphe | ![]() | |
Hérouxville | N | |||
O Saint-Séverin E | ||||
S | ||||
Saint-Narcisse | Saint-Stanislas |
Selon les conventions de l'époque, l'érection canonique d'une paroisse précédait l'érection civile. Avant 1889, le territoire s'est peuplé et a connu un défrichement intensif. Les pionniers bénéficiaient des services de la religion par Saint-Stanislas ou Saint-Tite. L'éloignement des pionniers rendait difficile la pratique de la foi et l'accès aux commerces et aux services publics de Saint-Tite ou de Saint-Stanislas. En hiver, les pionniers utilisaient la route de glace sur la rivière des Envies; en d'autres saisons, les routes étaient mauvaises, notamment à cause des pluies, des crues printanières et des ponceaux improvisés au fonds des coulées. Dès 1873, les pionniers du secteur ont fait plusieurs représentations auprès de l'évêque de Trois-Rivières afin de constituer une nouvelle paroisse.
Notons que le hameau Cossetteville (situé à l'extrémité sud du Grand Rang de Saint-Tite) se développait et était considéré populairement comme le site potentiel d'un nouveau village pour le secteur. Les autorités religieuses du diocèse de Trois-Rivières ont pris en considération la distance entre Saint-Stanislas, Saint-Narcisse et Saint-Tite, afin de faciliter l'accès aux services de la religion.
Un tronçon de chemin de fer (l'ancienne ligne de la Canadian Northern Railway entre Québec et la Mauricie) reliait Saint-Stanislas et Hérouxville, jusqu'à son abandon en 1977. Ce tronçon se détachait du Transcontinental – côté est de la rivière Batiscan – près de Saint-Prosper, traversait cette rivière sur un pont de fer situé en amont du village de Saint-Stanislas, puis parcourait la partie sud de la municipalité de Saint-Séverin, et atteignait la décharge du Lac-à-la-Tortue (située dans Hérouxville). Là, le chemin de fer faisait une grande courbe à 90 degrés (vers le nord-ouest) pour suivre en parallèle le chemin de la Grande-Ligne. Finalement, ce tronçon rejoignait (à environ 1 km à l'ouest du village d'Hérouxville) le tronçon ferroviaire reliant la jonction Garneau à Hervey-Jonction.
La gare du chemin de fer de Saint-Séverin était située sur la "route de la Cote Saint-Paul" (à environ 300 mètres de l'intersection du chemin de la Côte Saint-Paul). La distance par la route, entre l'église de Saint-Séverin et sa gare était d'environ 4,1 km.
Saint-Séverin, Saint-Narcisse et Sainte-Geneviève-de-Batiscan sont les seules localités de la Batiscanie où le chemin de fer ne passait pas au village (ou à proximité).
1991 | 1996 | 2001 | 2006 | 2011 | 2016 |
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967 | 976 | 925 | 859 | 860 | 846 |
Maisons privées occupées par les résidents: 378 (total de résidences: 394)
Langue maternelle :
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[4].
Saint-Séverin Maires depuis 2001 | |||
Élection | Maire | Qualité | Résultat |
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2001 | Denis Mongrain | Voir | |
2005 | Voir | ||
2009 | Michel Champagne | Voir | |
2013 | Julie Trépanier | Voir | |
2013 | Voir | ||
2017 | Voir | ||
2021 | Gérard Vandal | Voir | |
Élection partielle en italique Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises |
Historiquement son économie a été fondée surtout sur l'agriculture. Jusqu'au milieu du XXe siècle, les producteurs agricoles participaient activement à l'approvisionnement des chantiers forestiers de la Moyenne et Haute-Mauricie, en fournissant des hommes, des chevaux, des attelages, de la viande, de la farine, du fourrage, des articles de maison. Les deux moulins à farine à vocation régionale situés en amont du village contribuèrent grandement à l'économie régionale.