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Mila (prononcé [mi.la]), (en arabe : ميلة; en berbère: ⵎⵉⵍⴰ), est une ville dans le Nord-Est de l'Algérie, chef-lieu de la wilaya du même nom. Elle est située à l'est d'Alger, à proximité de Constantine.

Mila
ميلة<ar>

Vue sur la ville.
Noms
Nom arabe ميلة
Nom amazigh ⵎⵉⵍⴰ
Administration
Pays Algérie
Wilaya Mila
(chef-lieu)
Daïra Mila
(chef-lieu)
Président de l'APC
Mandat
Ibrahim Ben Abderrahmèn
2017-2022
Code postal 43000
Code ONS 4301
Démographie
Gentilé Milévien
Population 69 052 hab. (2008[1])
Densité 532 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 27′ 00″ nord, 6° 16′ 00″ est
Altitude 486 m
Min. 155 m
Max. 1 040 m
Superficie 129,89 km2
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Mila.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Mila
ميلة<ar>
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Mila
ميلة<ar>
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Mila
ميلة<ar>

    La commune compte 69 052 habitants en 2008, elle dispose d'une médina millénaire toujours ceinte d'une muraille byzantine et qui abrite la plus ancienne mosquée en Algérie.


    Toponymie


    Le nom romain de la ville est Milev[2]. L'origine du nom Mila, connaît plusieurs interprétations[3] :


    Géographie



    Situation


    Le territoire de la commune de Mila est situé à l'Est de la wilaya de Mila. La ville est située sur un petit affluent du Oued Rhumel à 464 m d'altitude et dominée par la montagne de Marchau, à 53 km à l'ouest de Constantine[2] et à moins de 380 km d'Alger.

    Communes limitrophes de Mila
    Zeghaia Sidi Merouane Grarem Gouga
    Oued Endja Messaoud Boudjriou (Constantine)
    Ahmed Rachedi Sidi Khelifa Ain Tine

    Localités


    En 1984, la commune de Mila est constituée à partir des lieux-dits suivants[4] :

    • Mila Centre
    • Douar El Bidi
    • Mechta Bouhallouf
    • Kenaza
    • Kikaya
    • Sennaoua
    • Baba Rabah
    • Sidi Khenenou
    • Felaka
    • Ain Nechma
    • Sidi Boukhezer
    • Bouffouh
    • Kherba
    • Marechou
    • Mekhalfa
    • Teyayba
    • Boughacha
    • Bouhama

    Tectonique


    Le , un séisme d'une magnitude de 4,9 frappe la ville de Mila et sa région, faisant des dégâts matériels sans pertes humaines[5].


    Climat


     Données climatiques à Mila.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température moyenne (°C) 7,9 8,6 10 12,7 16,5 21,3 24,7 24,8 21,5 17 12,1 8,8 15,5
    Précipitations (mm) 69 58,7 60,1 51,3 38,1 20,2 7,7 11,3 37,4 46,9 51,2 78,6 530,5
    Nombre de jours avec précipitations 10,9 10,4 11,3 10,4 8,6 4,8 2,4 2,6 6,1 7,8 10,4 11 96,8
    Source : « Mila, Algeria Travel Weather Averages (Weatherbase) », sur Weatherbase (consulté le )

    Urbanisme


    Mosquée moderne.
    Mosquée moderne.

    La ville est composée de plusieurs secteurs historiques : la vieille ville (la médina) est entourée d'un rempart byzantin. Elle a été doublée par une ville coloniale carrée, de l'autre côté du ravin[2].

    La ville éclate aujourd'hui en tous sens[2]. Sennaoua, ancienne mechta située à moins de km au sud de la ville coloniale est devenue un quartier de la ville. Le quartier d'El-Kherba a été construit sur les hauteurs de la ville, dans un secteur non-propre à l'urbanisation et exposé aux secousses telluriques, car son sol étant instable et riche en eau et ses pentes sont raides[6].

    Plusieurs quartiers ont une forte concentration de constructions illicites[7]. Un projet de rénovation urbaine, a été mené dans les quartiers de Sennaoua, Thénia, Sidi-Seghir, la vieille ville, la cité Boukahlafa et la cité des 140 logements[8].

    Le centre-ville abrite un jardin public du nom de Chaâboub Rachid, dont la création remonte à 1888, il dispose des arbres centenaires, des allées, des fleurs de toutes sortes et la statue romaine de « l'enfant et le veau »[9].


    Démographie



    Évolution démographique


    La commune de Mila compte 69 052 habitants selon le recensement de 2008, dont 63 251 dans l'agglomération chef-lieu[1]. C'est la deuxième commune la plus peuplée de sa wilaya, après Chelghoum Laïd[1]. La ville a connu un dynamisme démographique remarquable. Les taux d'accroissement annuel enregistrés sont supérieurs aux moyennes nationales et régionales, soit : 7% entre 1954 et 1966, 3% au cours de la période 1966-77, et 6,7% lors de la période 1977-88[10]. Sur la période 1998-2008, ce taux a chuté à 1,4%, contre 1,3% pour l'ensemble de la wilaya[11].

    Évolution démographique
    1884 1892 1897 1902 1987 1998 2008
    6 6657 1677 7308 02340 32759 95969 052
    (Source : recensement [12],[13],[14],[15],[16],[17])

    Pyramide des âges


    Pyramide des âges de la commune en 2008 en pourcentage[18]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,44 
    80 ans et +
    0,51 
    1,20 
    70 à 79 ans
    1,39 
    2,12 
    60 à 69 ans
    2,15 
    4,05 
    50 à 59 ans
    3,77 
    5,63 
    40 à 49 ans
    5,96 
    6,37 
    30 à 39 ans
    6,86 
    10,13 
    20 à 29 ans
    10,33 
    11,37 
    10 à 19 ans
    11,05 
    8,62 
    0 à 9 ans
    8,12 
    Pyramide des âges de la wilaya de Mila en 2008 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,44 
    80 ans et +
    0,43 
    1,25 
    70 à 79 ans
    1,19 
    1,96 
    60 à 69 ans
    2,01 
    3,48 
    50 à 59 ans
    3,42 
    5,23 
    40 à 49 ans
    5,35 
    6,73 
    30 à 39 ans
    6,83 
    10,89 
    20 à 29 ans
    10,58 
    11,36 
    10 à 19 ans
    11,05 
    9,05 
    0 à 9 ans
    8,70 










    Histoire


    Bab el Bled au vieux Mila, qui conserve des vestiges de l'Antiquité.
    Bab el Bled au vieux Mila, qui conserve des vestiges de l'Antiquité.

    Période antique


    La ville a été l'une des plus importantes cités du roi Massinissa qui était le premier souverain de la Numidie unifiée[20]. Après la conquête romaine, elle était l'un des quatre grands castellums qui assuraient la protection de Cirta Régina (Constantine)[20].

    Mila était une ville importante dans l'antiquité, elle s'appelait Milev. Elle est affublée d'épithète de « Reine des céréales et du lait »[20]. Avec Cirta, Chullu, et Rusicade, elle formait la « Confédération cirtéenne » qui englobait les quatre villes, qui avaient le titre de colonie romaine, dont le territoire était autonome par rapport aux autorités provinciales, et la citoyenneté romaine y est attribuée généreusement[21].

    Au IVe siècle, elle a eu pour évêque Optat de Milève, auteur d'un traité célèbre contre les Donatistes, fort nombreux à cette époque en Afrique romaine[22]. Mila est également le siège de deux conciles chrétiens tenus en 402 et 416[23] dont le dernier en a été tenu par Saint Augustin.

    Au VIe siècle, lors de la guerre contre les Vandales, Mila est conquise par Bélisaire sous l'empire de Justinien. La cité conserve encore la porte et le rempart byzantins, datant d'environ 540[24]. La christianisation de la région s'est faite à grande échelle après la défaite des Vandales par les Byzantins, cette présence byzantine a duré jusqu’en 674.


    Période islamique


    Carte par Piri Reis sur laquelle on voit Mila au centre du Constantinois, à proximité de Constantine.
    Carte par Piri Reis sur laquelle on voit Mila au centre du Constantinois, à proximité de Constantine.

    Au VIIe siècle, la ville est prise par le conquérant arabo-musulman Abou al-Mouhajir Dinar[3]. Par la suite, la mosquée de Sidi Ghanem est construite à la fin du VIIe siècle[25], la ville abritait également une maison de l'émirat[3].

    Elle devient rapidement un centre administratif et militaire avant qu'elle ne soit remplacée par Tobna à l'époque aghlabide[26]. Al-Yaqubi décrit Mila au IXe siècle comme une ville forte disposant de deux citadelles. Le chef de cette citadelle est un Arabe des Beni Solaym appelé Moussa Ibn Abbas qui tient son autorité du prince de Kairouan[26]. Au début du Xe siècle, elle est reprise par les Berbères Kutamas et devient le centre de leur dissidence. La ville renaît au XIe siècle sous les Hammadides qui place un gouverneur sur place[26].

    Al Idrissi décrit la population de Mila comme « ramassis de Berbères » (« ahlouha akhlat min al-barbar »)[27]. La ville recèle des vestiges datant de cette époque : des éléments de décor en stuc, fleurs et rosaces, montrent des ressemblances avec les décors trouvés à la Kalâa des Béni Hammad[26].

    Durant la période ottomane, la ville est rattachée au beylik de l'Est[3]. En 1628, sa population estimant trop lourds les impôts demandés par le bey de Constantine se révolte, cette révolte s'étend dans tout l'arrière-pays constantinois[28]. Mila avait l'un des plus grands regroupements de koulouglis du beylik[29].


    Colonisation française


    Église coloniale.
    Église coloniale.

    Au début du XXe siècle, la ville comptait 8 000 habitants, dont 400 Européens. Les Français avaient construit une nouvelle ville, environ km à l'ouest du vieux Mila. Des bâtisses de style colonial forment un carré[2]. En 1958 Mila, comptait 15 020 habitants.

    Durant la Guerre d'Algérie, la région de l'est entourant Mila, Jijel, Collo et Constantine était le théâtre de très nombreuses batailles et actions contre l'Armée française. Parmi les dirigeants de la révolution algérienne, plusieurs étaient originaires de Mila et sa région, comme Abdelhafid Boussouf et Lakhdar Bentobal.


    Administration


    L'hôtel de ville.
    L'hôtel de ville.

    La ville occupe des fonctions administratives importantes dans la région : commune de plein exercice en 1880, chef-lieu de sous-préfecture en 1957, chef-lieu d'arrondissement ( daïra ) en 1963, elle est élevée au rang de chef-lieu de wilaya en 1984[10].

    La promotion administrative de Mila, est un modèle de réussite de la promotion urbaine en Algérie. Ce volontarisme étatique est dans le but de créer des « micro-pôles » satellites susceptibles de faire contrepoids à la métropole régionale de Constantine[10]. Elle s'est accompagnée par l'émergence du secteur administratif[10]. À la veille de sa promotion, la commune a été privilégiée, alors que l'ensemble des autres villes de la wilaya ont vu leur dotation chuter après la promotion[10].


    Culture


    Cercueil romain
    Cercueil romain

    Le musée du site de Mila compte dans sa collection : des sarcophages antiques ornés de sculptures, des fontaines romaines, de la mosaïque et de nombreuses bornes d'épigraphes et d'épitaphes[30]. Il abrite notamment la statue de « Milo », la plus grande statue au monde sculpté à partir d'une seule pièce de marbre, cette sculpture représente une forme humaine de près de deux mètres de hauteur[30].

    Mila est un bastion du malouf, la ville ayant une relation culturelle étroite avec Constantine, elle possède des traditions séculaires et bien ancrées dans ce domaine musical et compte de grands noms en la matière[31].

    La ville organise un salon de l'artisanat depuis 2007 et organise également un salon national du couscous[32],[33].


    Infrastructures collectives



    Éducation


    La ville de Mila abrite le centre universitaire Abdelhafidh Boussouf, il est le premier établissement universitaire créé dans la wilaya de Mila, ouvert au début de l'année universitaire 2008-2009 et compte plus de 1 000 étudiants[34]. Le centre dispose de trois instituts[34] :

    Il est également le premier centre universitaire algérien à remplacer le français par l'anglais en 2019, sur les documents administratifs et officiels[35].


    Santé


    La commune dispose de deux hôpitaux publics[36] :


    Économie


    Produits artisanaux.
    Produits artisanaux.

    Mila dispose d'une zone industrielle à l'est. La spécialité traditionnelle de la ville est le travail de l'argile et compte des ateliers de poterie céramique[2].

    Elle avait une réputation dans la fabrication de la tuile, notamment à l'époque ottomane où s'était répandue la construction des méchaïres, sorte de fours traditionnels construits en brique et dont les vestiges sont visibles à ce jour[37].


    Patrimoine


    Article détaillé : Liste des sites et monuments classés de la wilaya de Mila.

    La ville possède une vieille médina toujours ceinte d’une muraille byzantine qui remonte au VIe siècle[38], sur une longueur de 1 200 mètres[30]. Elle est classée patrimoine protégé par le ministère de la Culture algérien[39].

    La ville renferme également de nombreux monuments historiques tels que la fontaine Aïn Lebled qui remonte à l'époque romaine, et la mosquée omeyyade de Sidi Ghanem, construite en l'an 59 de l'Hégire par Abou al-Mouhajir Dinar, l'un des compagnons du Prophète Mahomet et qui était auparavant une église byzantine[39]. C'est la plus ancienne mosquée en Algérie et la deuxième plus ancienne en Afrique du Nord[30].

    Le vieux moulin à grains de Sennaoua est lié au mouvement national algérien, il avait abrité de nombreuses rencontres secrètes des militants notamment ceux du Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques (MTLD) puis s'en était servi pour cacher les armes collectées après la création de l'Organisation spéciale (OS) en 1947[40].


    Personnalités liées à la commune



    Annexes



    Référence et Notes


    1. « Wilaya de Mila : répartition de la population résidente des ménages ordinaires et collectifs, selon la commune de résidence et la dispersion ». Données du recensement général de la population et de l'habitat de 2008 sur le site de l'ONS.
    2. Marc Côte, Guide d'Algérie : paysages et patrimoine, Algérie, Média-Plus, , 319 p. (ISBN 9961-9-2200-X), p. 172
    3. « Vieille ville de Mila | Cartes Patrimoine Culturel Algérien », sur cartes.patrimoineculturelalgerien.org (consulté le )
    4. « Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Mila », Journal officiel de la République Algérienne, (consulté le ), p. 1572
    5. « Séisme à Mila : Dégâts matériels sans perte humaine | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
    6. « Les quatre vérités des experts », sur Djazairess (consulté le )
    7. « Le Midi Libre - Midi Est - Un frein au développement de la ville », sur www.lemidi-dz.com (consulté le )
    8. « Un milliard de dinars pour la rénovation urbaine », sur www.lestrepublicain.com (consulté le )
    9. REPORTERS, « Mila : Le jardin public Chaaboub-Rachid reprend des couleurs », sur REPORTERS ALGERIE, (consulté le )
    10. Hafid Layeb, « Volontarisme spatial et promotion administrative en Algérie », Méditerranée, vol. 91, no 1, , p. 89 (DOI 10.3406/medit.1999.3090, lire en ligne, consulté le )
    11. « Population résidente des ménages ordinaires et collectifs (MOC) de la wilaya de Mila »
    12. (en) Population de Chelghoum Laïd(World Gazetteer)
    13. (en) the People's Democratic Republic of Algeria - Mila(Geohive)
    14. Tableau général ... des communes de plein exercice, mixtes et indigènes des trois provinces (territoire civil et territoire militaire) : avec indication du chiffre de la population et de la superficie / Gouvernement général de l'Algérie, Direction générale des affaires civiles et financières - 1884, p.65
    15. Tableau général ... des communes de plein exercice, mixtes et indigènes des trois provinces (territoire civil et territoire militaire) : avec indication du chiffre de la population et de la superficie / Gouvernement général de l'Algérie, Direction générale des affaires civiles et financières - 1892, p.169
    16. Tableau général ... des communes de plein exercice, mixtes et indigènes des trois provinces (territoire civil et territoire militaire) : avec indication du chiffre de la population et de la superficie / Gouvernement général de l'Algérie, Direction générale des affaires civiles et financières - 1897, p.132
    17. Tableau général ... des communes de plein exercice, mixtes et indigènes des trois provinces (territoire civil et territoire militaire) : avec indication du chiffre de la population et de la superficie / Gouvernement général de l'Algérie, Direction générale des affaires civiles et financières - 1902, p.143
    18. Wilaya de Mila — Population résidente par age et par sexe par commune.. Consulté le 19 novembre 2022.
    19. Wilaya de Mila — Population résidente par age et par sexe par commune.. Consulté le 19 novembre 2022.
    20. https://www.lexpressiondz.com/culture/la-vieille-cite-berbero-romaine-devastee-par-le-seisme-333596
    21. Meynier Gilbert, « 4. Colonisation, romanisation et administration provinciale », dans : , L'Algérie des origines. De la préhistoire à l'avènement de l'islam, sous la direction de Meynier Gilbert. Paris, La Découverte, « Poche/Sciences humaines et sociales », 2010, p. 65-79, URL
    22. Meynier Gilbert, « 10. Le christianisme d'Afrique du Nord : origines et spécificités », dans : , L'Algérie des origines. De la préhistoire à l'avènement de l'islam, sous la direction de Meynier Gilbert. Paris, La Découverte, « Poche/Sciences humaines et sociales », 2010, p. 145-159, URL.
    23. Meynier Gilbert, « 11. Le christianisme d'Afrique du Nord entre les luttes multiformes et la figure d'Augustin », dans : , L'Algérie des origines. De la préhistoire à l'avènement de l'islam, sous la direction de Meynier Gilbert. Paris, La Découverte, « Poche/Sciences humaines et sociales », 2010, p. 160-174, URL.
    24. Meynier Gilbert, « 13. L'éclat de la civilisation antique tardive », dans : , L'Algérie des origines. De la préhistoire à l'avènement de l'islam, sous la direction de Meynier Gilbert. Paris, La Découverte, « Poche/Sciences humaines et sociales », 2010, p. 183-194, URL.
    25. Gilbert Meynier, L'Algérie, cœur du Maghreb classique : De l’ouverture islamo-arabe au repli (698-1518), Paris, La Découverte, , 358 p. (ISBN 9782707152312), p. 21
    26. Abderrahmane Khelifa, « L'urbanisation dans l'Algérie médiévale », Antiquités africaines, vol. 40, no 1, , p. 270–271 (DOI 10.3406/antaf.2004.1392, lire en ligne, consulté le )
    27. L'Algérie, cœur du Maghreb classique, op. cit....p. 279
    28. Mahfoud Kaddache, L'Algérie durant la période ottomane., Alger, Alger : O.P.U., , 239 p. (ISBN 978-9961000991), p. 82
    29. L'Algérie durant la période ottomane, op. cit., p. 207
    30. « Le Vieux Mila, la seule cité millénaire encore habitée a besoin de protection | Radio Algérienne », sur www.radioalgerie.dz (consulté le )
    31. « Mila », sur Djazairess (consulté le )
    32. « Mila : 5e Salon du couscous », sur Djazairess (consulté le )
    33. « Un salon de l'artisanat les 11 et 12 mars », sur Djazairess (consulté le )
    34. « À propos de l'université », sur Université AbdelHafid Boussouf (consulté le )
    35. Arezki Benali, « Centre universitaire de Mila : Premier à remplacer le français par l'anglais », sur Algerie Eco, (consulté le )
    36. « Structures sanitaires », sur www.dsp-mila.dz (consulté le )
    37. « Mila », sur Djazairess (consulté le )
    38. Daniel Babo, Algérie, Méolans-Revel, Éditions le Sureau, coll. « Des hommes et des lieux », , 206 p. (ISBN 978-2-911328-25-1), p. 100
    39. Mila: Affluence à la Mosquée Sidi Ghanem, Le Midi Libre du 21/05/2008
    40. APS, « Mila: vers la restauration du moulin historique de Sennaoua », sur www.aps.dz (consulté le )

    Articles connexes


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    Liens externes




    На других языках


    [de] Mila (Algerien)

    Mila (arabisch ميلة, tamazight ⵎⵉⵍⴰ Mila) ist eine Stadt im Nordosten Algeriens und die Hauptstadt der Provinz Mila. Im Jahr 2008 hatte sie knapp 70.000 Einwohner. Sie liegt 33 Kilometer (Luftlinie) nordwestlich von Constantine.
    - [fr] Mila (Algérie)

    [it] Mila (Algeria)

    Mila è un comune dell'Algeria, situato nella provincia di Mila.

    [ru] Мила (город)

    Мила (араб. ميلة‎) — город на северо-востоке Алжира, административный центр одноимённого вилайета.



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