Ferdjioua (en arabe : فرجيوة, en tamazight: Ighil N'Aït Imzalen) anciennement Fedj M'zala, est une commune et chef-lieu de la daïra de Ferdjioua de la wilaya de Mila en Algérie. Ferdjioua se situe en Kabylie Orientale dans le pays Kotama, près des Hauts-Plateaux et faisait partie de la Wilaya de Jijel jusqu'en 1984.
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Ferdjioua | |
![]() Vue de la commune | |
Noms | |
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Nom arabe algérien | فرجيوة |
Nom amazigh | Ighil N'Aït Imzalen |
Administration | |
Pays | ![]() |
Wilaya | Mila |
Daïra | Ferdjioua |
Président de l'APC Mandat |
Boussefsaf Houssein 2017-2022 |
Code postal | 43002 |
Code ONS | 4302 |
Démographie | |
Population | 50 167 hab. (2008[1]) |
Densité | 661 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 36° 24′ 32″ nord, 5° 56′ 45″ est |
Altitude | Min. 365 m Max. 1 165 m |
Superficie | 75,88 km2 |
Localisation | |
![]() Localisation de la commune dans la wilaya de Mila. | |
modifier ![]() |
Anciennement, la ville fut connue sous le nom de Fedj M'Zala (ou en tamazight : Ighil N'Aït Imzalen[réf. nécessaire]) qui signifie le « Col des M'Zala » du nom d'une ancienne population berbère (Imzalen)[réf. nécessaire]. Quant au nouveau nom donne à la ville, elle a longtemps été discutée, Ferroudja, Ferdj ioua... pour se fixer enfin sur le nom de Ferdjioua[réf. nécessaire].
La commune de Ferdjioua est localisée au Nord-Ouest de la wilaya de Mila à 31 km à l'ouest de Mila par la RN79, à 80 km au Sud de Jijel et à 100 km à l'Ouest de Constantine.
Elayadi Barbes | Tassadane Haddada | Rouached |
Aïn Beida Harriche | ![]() |
Yahia Beni Guecha |
Aïn Beida Harriche | Derradji Bousselah | Bouhatem |
La commune de Ferdjioua est composée de vingt six localités[2] :
La ville de Ferdjioua se trouve dans une vallée en contrebas du col qui lui donne son nom, le Ras Ferdjioua au sud et le Mont Boucherf au nord à 1 165 mètres.
L'Oued Bousselah traverse la commune du nord au sud.
La RN79 y démarre pour terminer à Constantine 78 km à l'Est. La RN100 y prend aussi naissance pour finir à Ain Fakroun. La RN77A traverse du nord au sud.
Cette ville a été fondée par le célèbre Ferroudjihar, contre les Romains en 1500 AC[réf. nécessaire]. Habitée par les berbères Kotama, la région joue un rôle important au Moyen Âge au Maghreb dans l'avènement de la dynastie fatimide.
En 1846, aidé par les militaires français, il soumet les Beni Gheboula[réf. nécessaire] et les Beni Foughal[réf. nécessaire]. En 1862, il se retire et s'installe à Constantine d'où il dirigera le caïdat de Fedj M'Zala. En 1864, lorsque éclate la révolte des Ferdjioua et des Zouagha contre le Bordj de Zeghaïa, il est arrêté et interné à Pau. Son commandement est donné à son neveu et son gendre, Ahmed Bouakkaz et Ben Derradji, le premier prend le titre de Khalif des Babors.
Le , est installé un bureau arabe. Le , la ville est érigée en commune-mixte.
À l'indépendance de l'Algérie, la commune est renommée Ferdjioua; elle devient chef-lieu de Daïra en 1984, rattachée à la Wilaya de Mila.
Les habitants de la région sont communément appelés Kabyles hadra qui descendent des Berbères Kutamas. Ce sont donc des montagnards d'origine Berbère mais parlant un dialecte pré-hilalien, une variante du dialecte Djidjélien ayant pour substrat le kabyle.
1892 | 1897 | 1902 | 1928 | 1966 | 1977 | 1987 | 1998 | 2008 |
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57 | 383 | 179 | 408 | 46 995* | 51 444* | 28 040 | 40 441 | 50 167 |
Population des différentes agglomérations en 1977 : Ferdjioua, 6 168 hab. ; agglomérations secondaire , 3 623 hab.[7]
Population des différentes agglomérations en 1987 : Ferdjioua, 12 332 hab.[8]
Population des différentes agglomérations en 1998 : Ferdjioua, 18 764 hab. ; Sebikhia, 5 311 hab. ; Ain Hamra, 4 880 hab. ; Belhadj Slimane, 2 833 hab. ; Beni Oukdène, 1 600 hab. ; Tarrast, 946 hab.[8]
Populations des différentes agglomérations en 2008 : Ferdjioua, 26176 hab. ; Sebkhia, 5893 hab. (en conurbation avec Aïn Beida Harriche) ; Ain Hamra, 8428 hab.[9]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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2002 | 2005 | Mahfoud Bencherif | Islah | |
2005 | 2007 | Abdelhak Bouzerara | Islah | |
2007 | 2012 | Abdelhafid Torchi[10] | PT | Entrepreneur |
La ville a une petite zone industrielle au sud-ouest, on y trouve la SONARIC, une entreprise publique qui produit de l’électroménager, chauffage et climatisation, qui emploie près de 300 personnes[11] et la minoterie ERIAD qui emploie 179 personnes en 2009[12]
Le club local est le CRB Ferdjioua fondé en 1935 sous le nom de Fedj M'Zala Athletic Club (FAC) ; il évolue en division régionale[13].
Le Palais de l'Agha : Appelé aussi Djenen El Hakem, il servait de siège au commandant de la région désignée par le Bey de Constantine, il servait à l'époque française de siège de l'autorité. Il s'étale sur 800 m2 bâtis et 2 000 m2 de jardins.