world.wikisort.org - Algérie

Search / Calendar

Tizi Ouzou (en kabyle : Tizi Wezzu, en tifinagh : ⵝⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵓ[4], en arabe : تيزي وزو), (surnommée « la capitale du Djurdjura[5] » et « col des Genêts[6] ») est une commune algérienne situé à 30 km au sud des côtes méditerranéennes, et à 100 km à l'est de la capitale Alger. Elle est le chef-lieu de la Wilaya de Tizi Ouzou et de la Daïra de Tizi Ouzou, en Kabylie.

Tizi Ouzou

Vue générale de la ville de Tizi Ouzou
Noms
Nom arabe تيزي وزو
Nom amazigh ⵝⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵓ
Nom kabyle Tizi Wezzu
Administration
Pays Algérie
Région Kabylie
Wilaya Tizi Ouzou
Daïra Tizi Ouzou
Chef-lieu Tizi Ouzou
Président de l'APC
Mandat
M. Hacène GHANA [1] (Indépendant)
2021-2026
Code postal 15000
Code ONS 1501
Indicatif 026
Démographie
Gentilé Tizi-Ouzien (ne)
Population 135 088 hab. (2008[2])
Densité 1 104 hab./km2
Géographie
Coordonnées 36° 43′ 00″ nord, 4° 03′ 00″ est
Altitude Altitude. (ville) 184 m
Min. (Oued Aïssi) 81 m
Max. (Imezdaten) 726 m
Superficie 122,36 km2
Divers
Budget 1,77 milliard de DA (2020)[3]
Localisation

Localisation de la commune dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Tizi Ouzou
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Tizi Ouzou
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
Tizi Ouzou
Liens
Site de la commune apctiziouzou.dz

    Connue à l'époque sous le nom de "Bordj" ou "village de Tizi Ouzou" — région rurale modeste — avant d'être colonisée par les Français. Elle devient une petite ville coloniale au XIXe siècle. Historiquement, le processus d’urbanisation et de la création est relativement récent, remonte à cette période coloniale (2e moitié du XIXe siècle).

    La ville a vécu une histoire assez riche en évènements et en personnages — une région réputée farouche à toute incursion étrangère — Lors de l'indépendance du pays, en 1962, elle retrouve un grand rôle culturel. En effet, parmi les grandes villes berbérophones, elle devient le plus grand foyer de la revendication identitaire berbère.

    Avec ses 135 088 habitants au dernier recensement de 2008, Tizi Ouzou est la deuxième plus grande ville de Kabylie après Béjaïa et est aussi sa capitale. Elle est aussi, grâce à sa situation géographique, parmi les plus importants pôles commerciaux de la région.


    Géographie



    Situation


    Située au centre-ouest de la wilaya de Tizi Ouzou, la commune de Tizi Ouzou touche les communes de Draâ Ben Khedda et Tirmitine à l'ouest, de Maâtkas au sud-ouest, de Ath Zmenzer et Ath Aïssi au sud, d'Irdjen au sud-est, d'Ouaguenoun et Tizi Rached à l'est et Ath Aissa Mimoun au nord-est.

    Communes limitrophes de Tizi Ouzou
    Sidi Naamane Redjaouna Ath Aissa Mimoun
    Draâ Ben Khedda
    Tirmitine
    Ouaguenoun
    Tizi Rached
    Maâtkas (Tizi Ouzou)Ath Zmenzer Ath Aïssi Irdjen

    Elle couvre une superficie de 10 236 hectares.

    Tizi Ouzou est située à 88 km à l'est de la capitale Alger, à 93 km à l'ouest de Béjaïa, à 52 km à l'est de Boumerdès et à 39,5 km au nord-est de Bouira[7].

    Les coordonnées géographiques de la commune au point central de son chef-lieu valent respectivement 36° 43′ 00″ Nord et 4° 03′ 00″ Est.


    Villages environnants


    Villages limitrophes de Ville de Tizi Ouzou
    Village de Tala Allam Village de Sidi Belloua (Redjaouna) Village de Timizar Loghbar
    Village de Boukhalfa Oued Aïssi
    Assif Guergour Villages de Betrouna, Bouhinoune et Hesnaoua Commune de Ath Aïssi

    Toponymie


    Le nom de la localité est constitué de la base kabyle Tizi signifiant « col (de montagne) » et du second composant Ouzou (du berbère Azzu) signifiant « genêts ». Le nom complet de la localité signifie donc « le col des genêts »[8].

    La « ville des genêts » ou la « capitale du Djurdjura » sont deux surnoms communément donnés à la ville.


    Relief, géologie, hydrographie



    Relief

    Tizi Ouzou est située dans la vallée de l’oued Sebaou. Elle occupe un col (d'où son nom) et est entourée de montagnes. La ville s'est construite à une altitude de 200 m et s'étale au pied du mont Sidi Belloua auquel s'adosse une partie de la vieille ville, dite la Haute Ville. Ce massif tient son nom du saint éponyme Sidi Belloua et culmine à plus de 600 m. Les villages de Redjaouna n'El Bor et de Redjaouna n'Tacht, tous deux rattachés à la commune de Tizi Ouzou, sont situés sur les hauteurs du mont Sidi Belloua.


    Hydrographie

    Article détaillé : Barrage de Taksebt.

    Le barrage de Taqsebt qui s’étend sur une surface de 550 ha, se situe à 10 km à l’est de la ville de Tizi-Ouzou sur l'Oued Aïssi (littéralement rivière de Ait Aïssi). Il a nécessité un investissement de 540 millions d’euros et a été officiellement mis en service le [9],[10]. Il est alimenté par les eaux de pluie et de fonte du manteau nival du Djurdjura. Il comprend une station de traitement d'eau potable, une station de pompage, des tunnels dont une canalisation de 95 km pour permettre le transfert de 150 millions de m3 par an[11],[12]. Le barrage est doté d’une capacité de stockage de 175 millions de m3 mais pouvant en atteindre 181 millions en cas de fortes pluies[13],[14]. Ce barrage alimente la wilaya de Tizi Ouzou à raison de 20 000 m3/jour mais également les wilayas d'Alger, Blida et Boumerdès.


    Climat


    Tizi-Ouzou se situe dans la zone du climat méditerranéen. En raison des massifs montagneux qui entourent la ville, il neige chaque année en hiver entre décembre pour les hautes altitudes (600 m et +), et février pour les basses altitudes. En été, la chaleur peut être suffocante car l’air marin se heurte au relief montagneux qui l’empêche d’atteindre la ville. À partir de novembre les températures sont de 5 °C au minimum. Quelques hivers à Tizi Ouzou sont marqués par des records de chaleur : en 2012, par exemple, les températures ont dépassé les 17 °C. La température la plus élevée jamais enregistrée à Tizi-Ouzou date de avec 50 °C, et la température la plus basse date de avec −11 °C.

    Tableau climatologique de Tizi Ouzou (période 2001-2015)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 7,2 7,5 9 11,2 14,2 18,2 21,6 21,9 19 16,2 11,4 8,1 13,9
    Température moyenne (°C) 11,4 11,4 14,1 16,7 20,2 25,1 28,7 28,9 25,2 22,1 15,8 12,2 19,2
    Température maximale moyenne (°C) 15,4 15,9 19,2 22,2 26,1 32 35,8 35,9 31,4 27,9 20,3 16,4 24,8
    Record de froid (°C) −3 0 0,6 4 6,6 8 16 16 12,4 7,5 3,5 0,7 −3
    Record de chaleur (°C) 23,4 30 31,9 37,8 39 43 45,7 45,2 43 40,5 31,7 27 45,7
    Précipitations (mm) 98,2 95,3 90 80,8 52,8 18,4 4,6 7,8 36,8 55,3 106,4 116,3 705
    Source : Infoclimat[15]
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    15,4
    7,2
    98,2
     
     
     
    15,9
    7,5
    95,3
     
     
     
    19,2
    9
    90
     
     
     
    22,2
    11,2
    80,8
     
     
     
    26,1
    14,2
    52,8
     
     
     
    32
    18,2
    18,4
     
     
     
    35,8
    21,6
    4,6
     
     
     
    35,9
    21,9
    7,8
     
     
     
    31,4
    19
    36,8
     
     
     
    27,9
    16,2
    55,3
     
     
     
    20,3
    11,4
    106,4
     
     
     
    16,4
    8,1
    116,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Transport


    La rocade sud de la ville de Tizi Ouzou.
    La rocade sud de la ville de Tizi Ouzou.

    Infrastructures routières

    La ville de Tizi-Ouzou bénéficie d'un réseau routier très dense. Un périphérique, partiellement livré, doit contourner la ville. Seule la partie sud (dite rocade sud) est en service et permet de contourner par le sud de Boukhalfa à Tazmalt n'El Kaf.

    Les sorties de la rocade sud (dans le sens Alger-Béjaïa) sont :

    La partie nord du périphérique (en direction de Tigzirt/Makouda/Ouaguenoun) est actuellement en travaux[16][source insuffisante]. Elle contournera la ville par le nord, au-delà du massif de Sidi Belloua, depuis Tazmalt n'El Kaf jusqu'à Vouaid. Plusieurs bretelles d'entrée et de sortie y sont prévues vers différents quartiers de Tizi Ouzou (tels la Haute-Ville, Boukhalfa…) ainsi que vers les villes et villages avoisinants (Sidi Naâmane, Timizar Loghbar, Makouda, etc.).


    Transport routier

    La ville est reliée à Béjaia, Alger, Blida, Oran, Bouira et plusieurs localités kabyles par un important réseau routier.

    La ville de Tizi Ouzou possède une gare routière. Une ligne de bus relie Tizi-Ouzou, quatre fois par semaine, aux villes du grand sud algérien, notamment : Hassi Messaoud, Ouargla, Ghardaia, Laghouat, Djelfa et Bou Saada.


    Transport ferroviaire

    Tizi-Ouzou possède une gare ferroviaire. La ligne Tizi Ouzou-Alger a été interrompue à la suite des différents attentats ayant ciblé la région dans les années 1990 et 2000. La ligne a été remise en service en après 15 ans d’arrêt, dans un premier temps elle effectue une rotation aller-retour par jour entre Tizi-Ouzou et Alger.

    Un projet de train de banlieue a vu le jour dans les années 2000. Cette nouvelle ligne relie Tizi Ouzou à sa proche banlieue (la région de Oued Aïssi), le but étant de désengorger le réseau existant et de désenclaver l'est du département. La ligne a été inaugurée le , elle effectue une quinzaine d'aller-retours par jour entre Draâ Ben Khedda, Tizi-Ouzou et la zone industrielle Aïssat Idir de Oued Aissi. Un projet d'extension de la ligne jusqu'à Azazga est prévue (en passant par le pôle universitaire de Tamda).

    Au milieu des années 2010, la ligne est suspendue pour cause de travaux de modernisation et d’électrification des voies, des rames modernes LGV électrifiées permettant vers 2016 de faire la liaison Tizi Ouzou - Alger en une heure. Une correspondance de ce train avec la future ligne de téléphérique est prévue à la gare multimodale de Bouhinoune. Le , la ligne ferroviaire électrifiée Alger-Tizi Ouzou est inaugurée.


    Transport par câbles

    La télécabine de Tizi Ouzou, d’une longueur totale de 5,4 km pour 120 cabines, comporte six stations dont quatre intermédiaires :

    1. station de Kaf Naâdja (gare multimodale) ;
    2. station de la Nouvelle Ville ;
    3. station du Stade du 1er novembre ;
    4. station M'Douha (Haute Ville) ;
    5. station de l'hôpital Sidi Belloua ;
    6. station de Redjaouna.

    Confié à la société française Poma, associée à l’entreprise algérienne Bapiva, ce projet de téléphérique urbain, lancé en 2013, a connu de nombreux retards. Son coût est évalué à 8,7 milliards de dinars[17].

    Le premier tronçon de ce projet d'une longueur de 2,5 km (reliant la gare multimodale à la Haute Ville) a été mis en service le à l'occasion de Yennayer, le nouvel an berbère[18].

    Le deuxième tronçon reliera la Haute-Ville de Tizi Ouzou à l’hôpital Sidi Belloua (1 000 personnes/heure), tandis que le troisième tronçon ira de l’hôpital Sidi Belloua au village de Redjaouna plus en hauteur (550 personnes/heure).

    Les deux premiers tronçons sont assurés par le système de télécabine alors que le troisième tronçon se fera par téléphérique[19].


    Transport aérien

    En dépit de son importance démographique, Tizi Ouzou n'a pas d'aéroport. Ses habitants doivent se reporter sur les aéroports d’Alger et de Béjaïa.

    Auparavant, il existait deux aérodromes militaires, l'un à Freha et l'autre à Oued-Aissi. Ils ont disparu au profit, respectivement, d'une caserne et de la zone industrielle Aïssat Idir.


    Localités


    Panorama de la ville de Tizi Ouzou.
    Panorama de la ville de Tizi Ouzou.

    Outre son chef-lieu Tizi Ouzou-ville, la commune de Tizi Ouzou comporte les localités suivantes : Boukhalfa, Tala Alam, Irdjaouen (Redjaouna) n'El Bor, Irdjaouen (Redjaouna) n'Techt, Bouhinoun, Tala Manssour, Sidi Agad, Azib n'Ahmed, Taazibt, Taddart Tamokrante, Aït Mansour, Aït Hessane, Oumadene, Tassadort, Aïn Meziab, Ikemmouden(kemmouda) Zerkoun (fraction de Tizi Ouzou), Biamrane, Taddart oufella, Imezdaten (Mezdatta), Taarkoubt, Ighil Ouberouak, Tighilt Ouhamza, Timizar Loghbar, Tala Athmane, Sikh Oumeddour, Irehalen (Rehahlia), Tazmalt n'El Kaf, Tazmalt, Abid n'Chamlal et Kef Lahmar[20].

    Actuellement, la commune est composée de Tizi-Ouzou, agglomération chef-lieu, et des agglomérations secondaires de Irdjaouen (Redjaouna), Tala Athmane, Tassadort, Abid n'Chemlal, Irehalen (Rehahlia), Bouhinoun-Azaghar, Sikh Oumeddour et Aït Hassene, et des agglomérations en zone éparse de Bouhinoun, Azib n'Ahmed, Timizar Loghbar, Ighil Ouberouak, Mezdatta, Tadart Tamokrante et Ikemouden[21].

    Cette section a besoin d'être recyclée (février 2014).
    Une réorganisation et une clarification du contenu sont nécessaires. Améliorez-le ou discutez des points à améliorer.

    Urbanisme


    Rue Lamali Ahmed au centre ville de Tizi Ouzou.
    Rue Lamali Ahmed au centre ville de Tizi Ouzou.
    La Bougie de Tizi Ouzou: Un monument dédié aux morts de la guerre d'Algérie.
    La Bougie de Tizi Ouzou: Un monument dédié aux morts de la guerre d'Algérie.
    Carrefour a coté du stade 1er novembre 1954.
    Carrefour a coté du stade 1er novembre 1954.
    La rue Larbi Ben M'Hidi
    La rue Larbi Ben M'Hidi
    Boulevard Stiti Ali, à Tizi Ouzou.
    Boulevard Stiti Ali, à Tizi Ouzou.

    Histoire


    Articles connexes : Hôtel de Ville de Tizi Ouzou, Royaume de Koukou et Kabylie.

    L’histoire de Tizi-Ouzou est indissociable de celle de la Kabylie et du reste de l’Algérie, mais elle demeure encore une cité relativement récente. À l'époque Ottomane, la ville n'était qu'un simple village limité au nord par le massif de Sidi Beloua et au sud par un bordj (fort) qui abritait une garnison de janissaires. À cette époque, c'est Dellys [Quoi ?]

    Ce n'est qu'avec l’arrivée des Français que le petit hameau d'antan est devenu village colonial puis petite ville coloniale peu de temps après, notamment après installation de quelques services publics telle la juridiction, les lieux de culte (l’église Saint-Eustache à côté des deux mosquées traditionnelles : Lalla D’Mamiya et Lalla Saida), une école de filles et une autre pour garçons, un hôtel, un bureau de poste. L’ouverture de la voie de chemin de fer Alger-Tizi-Ouzou vers 1888 précipita le développement de la ville.

    Mais l’occupation française fut aussi synonyme de conflits armés, d’insurrections réprimées, de politique de la terre brûlée… Ce qui contribua à un exode rural massif des populations des villages de Kabylie vers la ville de Tizi-Ouzou.

    Après l’indépendance de l’Algérie en 1962, le pays connut un essor démographique très important. Tizi-Ouzou ne fut pas en reste. Sa population est passée de 15 000 habitants en 1960 à presque 100 000 habitants en 1998.

    Par ailleurs, la ville de Tizi-Ouzou a été le théâtre de nombreux évènements politiques. La plupart d’entre eux sont en rapport avec les revendications culturelles et identitaires portées depuis longtemps par la Kabylie. En effet, cette région berbérophone de l’Algérie a très mal vécu les politiques d’arabisation forcées imposées par le gouvernement algérien.

    Parmi les événements les plus marquants de la période récente :

    Au début du XXIe siècle, Tizi-Ouzou est l’une des villes les plus importantes d’Algérie. C’est aussi l’une des mieux équipées. Elle est très bien desservie en matière de transports et d’infrastructures administratives, hospitalières, universitaires… C’est aussi une ville où transite une importante partie de l’activité marchande du pays. En raison de la forte émigration kabyle à l’étranger, Tizi-Ouzou est aussi l’une des places-fortes du commerce de la devise.

    Une famille royale, Benaïlan a régné pendant dix ans dans les hauteurs de Tizi Ouzou.


    Maires de 1873 à 1962


    Liste des maires de Tizi Ouzou avant l'indépendance de l'Algérie le  :

    Maires de Tizi Ouzou de 1873 à 1962
    Prénoms et Noms Début du Mandat Fin du Mandat
    1er André Boyer 1873 1880
    2e Pierre Henri Martin 188[23].[source insuffisante]
    3e Pierre Henri Martin [24][source insuffisante]
    4e Gustave Dubreuil [25][source insuffisante]
    5e Pierre Henri Martin [26][source insuffisante]
    6e Pierre Henri Martin [27][source insuffisante]
    7e Ferdinand Huchard [28][source insuffisante]
    8e Ferdinand Huchard [29][source insuffisante]
    9e Eugène Common
    10e Cyprien Cagin [30][source insuffisante]
    11e François Zerga [31][source insuffisante]
    12e Blaise Casanova
    13e Pitavy François [32][source insuffisante]
    14e Arsène Weinmann [33][source insuffisante] 1924
    15e Arsène Weinmann 1924 1928
    16e Arsène Weinmann 1928 1932
    17e Arsène Weinmann 1932 1936
    18e Arsène Weinmann 1936 1939
    19e
    20e

    Population et société



    Démographie


    Évolution historique de la population[34]
    Année Population
    1876 2 700
    1881 2 400¹
    1890 1 400²
    1901 2 800
    1931 3 000
    1950 5 000
    1954 5 500
    1960 15 000
    1962 23 000
    1966 27 000
    1977 41 000
    1987 60 000
    1998 79 300
    2008 135 088

    ¹·² régression durant les évènements de l'Insurrection de 1871 dans la Kabylie[34].


    Administration


    La daïra de Tizi-Ouzou comprend une seule et unique commune. Il s’agit de la commune de Tizi-Ouzou. Les deux structures administratives partagent donc la même superficie (102,36 km2) et le même nombre d’habitants (135 088 en 2008).


    Enseignement


    Tizi-Ouzou dispose de nombreux lycées, tels que : le lycée Ramdane Abane, le lycée Lalla Fatma N'Soumer (du nom de l'héroïne de la résistance Kabyle de 1851-1857), le plus ancien lycée de la ville, le lycée Colonel Amirouche Ait-Hamouda (dit Lycée Polyvalent), le Technicum de la Nouvelle-Ville, le lycée Rabah Stambouli ex-Hamlat, le lycée Al Khansa, le lycée Boukhalfa, le lycée 20 aout 1956 (souq), le lycée Hemki Idir qui a ouvert ses portes en 2015, ainsi que de nombreux lycées privés, notamment à la Nouvelle-Ville.


    Pôle Universitaire


    Tizi-Ouzou est une des principales villes universitaires du pays. L'université de la ville, Université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou (UMMTO), compte de nombreuses facultés réparties sur plusieurs pôles : Bastos, Hessnaoua (Nouvelle-Ville), Boukhalfa, Oued Aïssi et Tamda. Elle accueille près de 50 000 étudiants dont plus de 8 000 sur le nouveau site de Tamda qui en comptera à sa livraison finale plus de 25 000.


    Santé


    Article connexe : Centre hospitalier universitaire de Tizi Ouzou.

    La ville des genêts est dotée du CHU de Tizi Ouzou créé en , qui relève de la Direction de la Santé et de la Population de la Wilaya de Tizi Ouzou, constitué de deux unités principales d’une capacité de 900 lits comptant 3 487 employés dont 981 constituent l’effectif médical, 1 067 paramédicaux et psychologues, ainsi que 1 439 éléments du personnel administratif et autres répartis en 42 services implantés à l’Hôpital Nedir Mohamed et l'Hôpital Sidi Belloua.


    Économie



    Entreprises


    De grandes entreprises sont installées dans la wilaya de Tizi-Ouzou notamment dans la zone industrielle Idir Aissat (Oued Aïssi) située à 10 km à l'est de Tizi Ouzou et celle de Freha à 30 km.


    Tourisme



    Relations internationales


    Article connexe : Liste des villes jumelées d'Algérie.

    Jumelages


    La ville de Tizi Ouzou est jumelée avec :


    Sports


    Article connexe : Jeunesse Sportive de Kabylie.
    Remise du trophée de la Coupe de la CAF 2001, à la JSK.
    Remise du trophée de la Coupe de la CAF 2001, à la JSK.

    La Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) est le club de la ville de Tizi-Ouzou (adopté par la Kabylie entière), c’est le club le plus titré du football algérien avec 30 titres et l'un des plus titré du football africain avec 7 titres.

    La Jeunesse Sportive de Kabylie, est le club officiel de la grande Kabylie. Avec un budget pour les années 2007/2008 de 250 millions de dinars, environ 2 millions d’euros, la JSK reste l’un des clubs les plus riches d'Afrique.

    C'est en 1946, que des jeunes Kabyles ont décidé de créer « la Jeunesse sportive de Kabylie », un des seuls moyens de militer qu’ils ont trouvés en pleine période coloniale. À cette époque, la grande Kabylie avait déjà un club, l’olympique Tizi Ouzou, un club colonial soutenu par l’administration française.

    En 1956, La Jeunesse Sportive de Kabylie (JSK) au même titre que tous les autres clubs algériens, cesse toute activité à la suite de l'appel du FLN. Elle ne reprendra du service qu’à partir de 1962, une fois l’Algérie indépendante. C'est le contre le MC Alger que la JSK joue son premier match en Algérie lors du tournoi de Tizi-Ouzou.

    Le au stade du 1er novembre un tragique accident émeut toute l'Algérie. À la suite d'un match agité, des supporteurs ont lancé un projectile en direction de la pelouse et le joueur Albert Ebossé d'origine camerounaise a été atteint et ce projectile lui a coûté la vie. À la suite de cet accident la JSK a été suspendue de match pour toute la saison suivante, et les matchs seront joués à huis clos pour un durée de 6 mois[40][source insuffisante].


    Personnalités liées à la commune



    Notes et références


    1. {{https://apctiziouzou.dz/election-de-mr-ghana/}}.
    2. Recensement 2008 de la population algérienne, wilaya de Tizi Ouzou, sur le site de l'ONS[PDF].
    3. « Tizi Ouzou : L’APW adopte le budget de 2020 », sur www.elmoudjahid.com (consulté le )
    4. (en) James Minahan, Encyclopedia of the Stateless Nations: Ethnic and National Groups Around the World A-Z [4 Volumes], ABC-CLIO, (ISBN 978-0-313-07696-1, lire en ligne)
    5. liberte-algerie.com, « La capitale du Djurdjura... », sur Liberté
    6. Salem Chaker, Linguistique berbère: études de syntaxe et de diachronie, Peeters Publishers, (ISBN 978-2-87723-152-7, lire en ligne)
    7. Distances orthodromiques, dites aussi à vol d'oiseau.
    8. Foudil Cheriguen, Toponymie algérienne des lieux habités (les noms composés), Alger, Épigraphe, , p. 155-156.
    9. « CivilMania. » (consulté le )
    10. (en) « Taksebt dam waters to be transferred to Boumerdes and Algiers within two months », sur www.semide.dz (consulté le ).
    11. (en) « Tunnelling Well Advanced on Tizi Ouzou-Algiers Potable Water Scheme - tunnelbuilder.com News », sur tunnelbuilder.com (consulté le ).
    12. (en) « SNC-Lavalin Water Transfer from Taksebt Dam - Canadian Consulting Engineer » (consulté le ).
    13. (en) « ASTALDI - Taksebt dam », sur www.astaldi.com (consulté le ).
    14. Djazairess.
    15. « Normales et records climatologiques 2001-2010 à Tizi-Ouzou - Infoclimat », sur www.infoclimat.fr (consulté le )
    16. APS.
    17. Dib Nassima, « Tizi-Ouzou: lancement des premiers essais techniques du téléphérique », sur www.aps.dz (consulté le )
    18. « Tizi Ouzou : Le téléphérique mis en service | El Watan », sur www.elwatan.com (consulté le )
    19. « Tizi Ouzou : Le téléphérique remonte la pente », sur www.elmoudjahid.com (consulté le )
    20. « Décret no 84-365 du fixant la composition, la consistance et les limites territoriales des communes », Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire, no 67, , p. 1504 (lire en ligne).
    21. Code des agglomérations : 5e recensement général de la population et de l'habitat, vol. 169/2012, Alger, Office national des statistiques, coll. « Collections statistiques », , p. 51.
    22. (fr) « Tala Athmane, un village de la dimension d’une commune ».
    23. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    24. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    25. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    26. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    27. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    28. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    29. Jean de Crescenzo, Chroniques Tizi-ouziennes, Lulu.com, (ISBN 978-2-9525841-0-4, lire en ligne)
    30. .
    31. .
    32. .
    33. .
    34. Saïd Doumane, « Tizi-Ouzou : historique d’un col et son urbanisation », Insaniyat / إنسانيات. Revue algérienne d'anthropologie et de sciences sociales, no 54, , p. 13–29 (ISSN 1111-2050, DOI 10.4000/insaniyat.13001, lire en ligne, consulté le )
    35. « Singe magot de la foret de Yakouren », vitamine.dz,
    36. Aityoucef Hakim, « Le Djurdjura ou le joyau de la Kabylie », sur algerietour.free.fr
    37. Alain Mahé, Histoire de la Grande Kabylie XIXe - XXe siècle, Edition Bouchène, , 668 p. (ISBN 9782912946126, lire en ligne)
    38. Rédaction nationale, « Tikjda : Un coin de Paradis », Journal LIBERTE, , p. 1 (lire en ligne)
    39. « Tigzirt : un musée et un patrimoine archéologiques à préserver », sur lematindz.net,
    40. .

    Voir aussi



    Articles connexes



    Liens externes



    На других языках


    [de] Tizi Ouzou

    Tizi Ouzou kabylisch Tizi Wezzu, Tifinagh-Schrift: ⵜⵉⵣⵉ ⵡⴻⵣⵣⵓ; (arabisch تيزي وزو, DMG Tīzī Wuzū, wörtlich „Hügel der Ginster“) ist eine Stadt in Algerien zwischen Bejaia und Algier. Sie ist Hauptstadt der gleichnamigen Provinz und Sitz einer Universität. Die Stadt hat etwa 90.000 Einwohner und gilt als Zentrum der Kabylei und ist kulturelles Zentrum der Berber in Algerien.[1]
    - [fr] Tizi Ouzou

    [ru] Тизи-Узу

    Тизи́-Узу́[1] (араб. تيزي وزو‎) — город в Алжире, административный центр одноимённой вилайи.



    Текст в блоке "Читать" взят с сайта "Википедия" и доступен по лицензии Creative Commons Attribution-ShareAlike; в отдельных случаях могут действовать дополнительные условия.

    Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.

    2019-2025
    WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии