Saint-Dizier-l'Évêque est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. La commune est administrativement rattachée au canton de Delle.
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Pour les articles homonymes, voir Saint-Dizier (homonymie) et L'Évêque.
Saint-Dizier-l'Évêque | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Territoire de Belfort |
Arrondissement | Belfort |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sud Territoire |
Maire Mandat |
Nicolas Peterlini 2020-2026 |
Code postal | 90100 |
Code commune | 90090 |
Démographie | |
Gentilé | Diziais, diziaises |
Population municipale |
435 hab. (2019 ![]() |
Densité | 40 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 28′ 14″ nord, 6° 57′ 48″ est |
Altitude | Min. 374 m Max. 615 m |
Superficie | 10,83 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Delle |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le village est situé à 560 m d'altitude sur le bord du plateau jurassique formant l'extrême sud du département.
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Beaucourt | Badevel (Doubs), Fêche-l'Église, Lebetain | Boncourt (CH, Jura) |
![]() |
N | Villars-le-Sec | |||
O Saint-Dizier-l'Évêque E | ||||
S | ||||
Montbouton | Croix |
Saint-Dizier-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,5 %), terres arables (28,1 %), prairies (14,4 %), zones urbanisées (3,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
A l'emplacement du village actuel se trouvait, d'après la légende de saint Dizier, un oratoire dédié à saint Martin. C'est là que fut enterré Desiderius, futur saint Dizier et son diacre Regenfroid (ou Reinfroid), après avoir été assassinés à Croix par des brigands, dans les années 670. Vers 736, le comte Eberhard, fils du duc d'Alsace, fait don à l'abbaye de Murbach (créée en 728) de la villa Datira (Delle) ainsi que l'église où se trouve le corps de Dizier. Une église existait donc déjà à l'époque mérovingienne et le tombeau de Dizier faisait l'objet de pèlerinages importants où étaient amenés les malades mentaux ; la thérapie consistait entre autres à faire ramper le patient dans un étroit passage situé sous le sarcophage du saint. Cette église fut reconstruite au début du XIe siècle et inaugurée en 1041. La paroisse qu'elle symbolisait alors couvrait les villages de Villars-le-Sec, Fêche-l'Église, Lebetain et une partie de Beaucourt et de Montbouton. À une certaine époque, elle comprenait également Bure (Jura) (actuellement en Suisse) et Croix. La reconstruction de l'église fut l'occasion pour les moines de Murbach de transférer dans leur abbaye les restes et reliques de saint Dizier et de saint Regenfroid. Le village, qui s'était développé au XIe siècle grâce à la renommée du saint, était devenu le chef-lieu d'une mairie dont l'étendue était celle de la paroisse.
Le fief de Saint-Dizier a relevé du Saint Empire (abbaye de Murbach, comté de Ferrette) jusqu'en 1648, après la guerre de Trente Ans, et son rattachement à la France. Dans les actes rédigés en allemand le nom du village a été germanisé en Sanct Sthörgen ou Sanct Stoeringen.
L'église de Saint-Dizier est une des plus anciennes de la région. Bien sûr il ne reste sans doute plus rien de l'oratoire de Saint-Martin où Desiderius lui-même a célébré la messe vers 670. De l'église construite au début du VIIIe siècle subsisteraient une absidiole et la partie inférieure du clocher-porche. La construction de 1041 ne conserve que quelques murs et le plan de l'édifice précédent. Vers 1575, nouvelle construction où le plafond horizontal est remplacé par des voûtes en croisées d'ogives, ce qui oblige à ajouter des contreforts extérieurs. Au début du XVIIIe siècle, la toiture est entièrement modifiée. Plusieurs aménagements ont été effectués au XIXe siècle, en particulier vers 1853, 1875 et 1881. Le clocher en bâtière fut surélevé en 1875 et l'orientation du faîte de son toit à deux pans a été tournée de 90 degrés. C'est en 1937 que le terme « l'Évêque » a été adjoint au nom de Saint-Dizier pour désigner le village en évitant l'homonymie avec les autres Saint-Dizier de France.
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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : Parti, au 1 d’or au lion contourné de gueules la queue fourchée passée en sautoir, au 2 d’azur à la crosse épiscopale d’or.
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1547 | 1557 | Jehan Estevenin | ||
1645 | Thiébault Fredez[9] | |||
1648 | Pierre Schick | |||
1794 | Pierre-Joseph Riche | |||
1814 | Jean-Pierre Ducomte | |||
1820 | Jean-Marcel Berget | |||
mai 1821 | janvier 1835 | Xavier Michelat | ||
janvier 1835 | mai 1871 | Pierre Roy | ||
mai 1871 | mai 1888 | François Roy | ||
mai 1888 | décembre 1906 | Jules Bidaux | ||
décembre 1906 | 1914 | Joseph Moinat | ||
1914 | 1918 | Adolphe Koenig (par intérim) | ||
1918 | septembre 1945 | Joseph Moinat | ||
septembre 1945 | mars 1959 | René Noirat | ||
mars 1959 | juillet 1967 | Maurice Moinat | ||
juillet 1967 | juin 1995 | Bernard Talon | ||
juin 1995 | 2014 | Denis Bandelier | ||
2014 | En cours | Nicolas Peterlini |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].
En 2019, la commune comptait 435 habitants[Note 3], en augmentation de 2,59 % par rapport à 2013 (Territoire de Belfort : −2,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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505 | 315 | 346 | 428 | 490 | 534 | 610 | 652 | 637 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
685 | 704 | 700 | 651 | 652 | 653 | 630 | 608 | 613 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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559 | 508 | 480 | 437 | 401 | 321 | 310 | 285 | 300 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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295 | 282 | 281 | 321 | 346 | 367 | 390 | 397 | 424 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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431 | 435 | - | - | - | - | - | - | - |
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