Villars-le-Comte est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de la Broye-Vully. Citée dès 1147, elle fait partie du district de Moudon entre 1798 et 2007. Son territoire, d'une surface de 419 hectares, se situe dans la région de la Broye.
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Villars-le-Comte | |
Vue du village. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Broye-Vully |
Communes limitrophes | Lucens, Montanaire (VD) Prévondavaux (FR) |
Syndic | Gabriel Pidoux |
NPA | 1515 |
No OFS | 5690 |
Démographie | |
Gentilé | Villarsien |
Population permanente |
120 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 29 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 42′ 38″ nord, 6° 47′ 59″ est |
Altitude | 762 m |
Superficie | 4,19 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.villars-le-comte.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Villars-le-Comte est mentionné en 1147 sous le nom de Villario Comitis, puis au XIIIe siècle sous le nom de Vilard le Conte, ce qui signifie village du comte. En 1177, le village possède une église dédiée à Notre-Dame dépendant de l'église de Thierrens. Au Moyen Âge, le village fait partie de la châtellenie de Lucens, qui appartient aux princes évêques de Lausanne. Il fait partie du bailliage de Moudon à l'époque bernoise, de 1536 à 1798. Au début du XVIIIe siècle, un incendie détruit les deux tiers du village. Il fait ensuite partie du district de Moudon de 1798 à 2007 et du district de la Broye-Vully depuis 2008. L'église actuelle, construite en 1822 et rénovée en 1952, est classée monument historique. En 1997, une table panoramique donnant sur les Alpes est installée au point le plus élevé de la commune pour célébrer ses 850 ans[3],[4].
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Les armes de la commune de Villars-le-Comte se blasonnent ainsi :
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La surface totale de la commune de Villars-le-Comte représente 419 hectares qui se décomposent en : 19 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 294 ha de surfaces agricoles, 106 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2004, les maisons et bâtiments 1,43 %, les routes et infrastructures de transport 2,86 %, les zones agricoles 54,42 % et les zones arboricoles et viticoles ainsi que les aires industrielles et artisanales moins de 1 %[2].
Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district de Moudon. Depuis le , elle fait partie du nouveau district de la Broye-Vully. Elle a des frontières communes avec Forel-sur-Lucens, Oulens-sur-Lucens, Neyruz-sur-Moudon et Montanaire dans le canton de Vaud, ainsi qu'avec Prévondavaux dans le canton de Fribourg.
Le territoire de la commune, qui se situe dans la région de la Broye s'étend sur une partie de la crête située entre la Lembe à l'ouest et la Cerjaule à l'est, les frontières communales n'atteignant cependant pas ces deux ruisseaux, qui se jettent dans la Broye. Le point culminant de la commune, avec 806 mètres d'altitude, se trouve sur une colline au-dessus du village. Le sud-ouest de la commune est bordé par le bois de la Gouille, alors que le bois d'Amont ferme le nord-est.
Outre le village de Villars-le-Comte, la commune compte encore les deux hameaux de l'Essert du Four et du Chalet.
Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 34,92 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti démocrate-chrétien avec 19,19 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 14,99 %[6].
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 48,39 %, le Parti libéral-radical à 18,18 %, les Verts à 14,96 %, le Parti socialiste à 12,90 %,le Parti bourgeois démocratique et les Vert'libéraux à 3,81 % et Vaud Libre à 1,76 %[7].
Sur le plan communal, Villars-le-Comte est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[8].
Jusqu'au milieu du XXe siècle, l'économie communale était quasiment entièrement tournée vers l'agriculture, l'arboriculture fruitière et l'élevage qui représentent encore une part importante de l'emploi local. Depuis quelques décennies, la commune s'est également développée pour se transformer en résidence pour des personnes travaillant principalement à Moudon et Lucens. Cette mutation s'est accompagnée de la création de plusieurs entreprises locales, dont une manufacture d'orgues[9].
Les habitants de la commune se nomment les Villarsiens[10].
Ils sont surnommés lè z’Affamâ[11] (les affamés en patois vaudois, peut-être parce que plusieurs incendies au XVIIIe siècle plongèrent des familles dans la misère[10]).
Villars-le-Comte compte 120 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 29 hab./km2.
En 2000, la population de Villars-le-Comte est composée de 66 hommes (54,1 %) et 56 femmes (45,9 %). La langue la plus parlée est le français, avec 118 personnes (96,7 %). Il y a 116 personnes suisses (95,1 %) et 6 personnes étrangères (4,9 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 86 personnes (70,5 %), suivie des catholiques (7 ou 5,7 %). 16 personnes (13,1 %) n'ont aucune appartenance religieuse[12].
La population de Villars-le-Comte est de 268 habitants en 1850. Elle baisse ensuite progressivement jusqu'à 109 habitants en 1970 avant de remonter jusqu'à 150 personnes en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Villars-le-Comte entre 1850 et 2010[13] :
Au niveau des transports en commun, Villars-le-Comte fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Lucens à Moudon s'arrête dans la commune[14]. Le village est aussi desservi par les bus sur appel Publicar, qui est aussi un service de CarPostal[15].
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