Sullens est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 1180, elle fait partie du district de Cossonay de 1803 à 2007. La commune est peuplée de 1 042 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 392 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud.
Sullens | |
![]() Centre du village. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Gros-de-Vaud |
Communes limitrophes | Bournens, Boussens, Cheseaux-sur-Lausanne, Crissier, Mex (VD), Vufflens-la-Ville, Penthaz |
Syndic | Christian Gozel |
NPA | 1036 |
No OFS | 5501 |
Démographie | |
Gentilé | Sullanais |
Population permanente |
1 042 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 266 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 35′ 36″ nord, 6° 33′ 58″ est |
Altitude | 600 m |
Superficie | 3,92 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.sullens.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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La première mention du village de Sullens date de 1180 et provient d'un document restituant des biens à l'Abbaye de Saint-Maurice[3]. Après l'invasion bernoise de 1536, le village est établi en seigneurie et rejoint de bailliage de Morges ; il fut donné par les autorités à plusieurs familles locales, parmi lesquelles les Charrière entre 1665 et 1692[4].
La surface totale de la commune de Sullens représente 394 hectares qui se décomposent en : 64 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 280 ha de surfaces agricoles, 50 ha de surfaces boisées et enfin moins d'un hectare de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent 0,25 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 7,61 %, les routes et infrastructures de transport 7,87 %, les zones agricoles 65,99 % et les zones arboricoles et viticoles moins de 1 %[2].
Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district de Cossonay. Depuis le , elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Bournens, Boussens, Cheseaux-sur-Lausanne, Crissier, Mex (VD), Vufflens-la-Ville et Penthaz.
Situé sur le plateau doucement vallonné du Gros-de-Vaud, le territoire communal s'étend depuis le fond de la vallée de la Venoge à l'est jusqu'au vaste plateau de Sullens qui culmine à 605 mètres d'altitude, point le plus haut de la commune. Au sud-est, la frontière est marquée par le bois du Dévin et le cours de la Chamberonne, alors qu'au sud se trouve le bois Bahud.
Légèrement à l'extérieur du village de Sullens, la commune compte deux zones de lotissements de logements modernes.
Les habitants de la commune se nomment les Sullanais[5].
Ils sont surnommés les Herbes[5] ou les Herbettes[6] (ce sobriquet serait une allusion au fait que les habitants mangeaient de nombreux végétaux[7]).
Sullens compte 1 042 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 266 hab./km2.
En 2000, la population de Sullens est composée de 407 hommes (50,1 %) et 406 femmes (49,9 %). Il y a 740 personnes suisses (89,7 %) et 85 personnes étrangères (10,3 %). La langue la plus parlée est le français, avec 725 personnes (87,9 %). La deuxième langue est l'allemand (57 ou 6,9 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 448 personnes (54,3 %), suivie des catholiques (231 ou 28 %). 92 personnes (11,2 %) n'ont aucune appartenance religieuse[8].
La population de Sullens est de 373 personnes en 1850. Elle descend lentement jusqu'à 253 personnes en 1960, puis est de 297 personnes en 1970. Le nombre d'habitants augmente ensuite très fortement, puisqu'il double en 10 ans pour atteindre 611 en 1980. Il continue à augmenter et est de 854 en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Sullens entre 1850 et 2010[9] :
Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 42,36 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 18,40 % des suffrages et les Verts avec 13,77 %[10].
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour l'Union démocratique du centre à 33,62 %, le Parti libéral-radical à 30,12 %, le Parti socialiste à 14,60 %, les Verts à 10,85 % et l'Alliance du centre à 10,81 %[11].
Sur le plan communal, Sullens est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil communal, composé de 45 élus, dirigé par un président et secondé par un secrétaire, pour le législatif[12].
Une entrée de l'autoroute A1, qui mène à Lausanne et Yverdon-les-Bains, se trouve entre le territoire de Sullens et celui de Bournens. Au niveau des transports en commun, Sullens fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus de CarPostal reliant Cossonay-Gare à Cheseaux-sur-Lausanne s'arrête dans la commune[13]. Elle est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal[14].
Jusqu'à la seconde moitié du XXe siècle, l'activité économique communale était principalement tournée vers l'agriculture, et l'arboriculture fruitière. Depuis quelques décennies cependant, ces activités ne représentent plus qu'un rôle mineur dans la structure de l'emploi de la population, le village s'étant développé comme quartier résidentiel pour des personnes travaillant principalement dans la région lausannoise ; cette transformation s'est accompagnée par la création de plusieurs petites entreprises de service et d'un garage. La commune compte également une auberge et une boulangerie[15].
Le temple de Sullens, datant de 1713 et abritant un grenier[4], de même que la fontaine, le château et la grange attenant sont inscrits comme biens culturels d'importance régionale dans la liste cantonale dressée en 2009[16].
Plusieurs clubs ou associations sont actifs à Sullens, dont un chœur mixte, des clubs de gymnastique, de handball et de pétanque La commune compte également une association de dames paysannes ainsi qu'une jeunesse[17].
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