Penthéréaz est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district du Gros-de-Vaud. Citée dès 1141, elle fait partie du district d'Échallens de 1803 à 2007. La commune est peuplée de 419 habitants en 2020. Son territoire, d'une surface de 568 hectares, se situe dans la région du Gros-de-Vaud.
Penthéréaz | |
Vue de l'entrée du village. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Gros-de-Vaud |
Communes limitrophes | Chavornay, Vuarrens, Villars-le-Terroir, Goumoëns, Bavois |
Syndic | Monique Hofstetter |
NPA | 1375 |
No OFS | 5531 |
Démographie | |
Population permanente |
419 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 74 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 41′ 00″ nord, 6° 36′ 00″ est |
Altitude | 623 m |
Superficie | 5,68 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.penthereaz.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Cité dès 1141 sous le nom de Panterea dans une bulle du pape Innocent III, le village de Penthéréaz n'est alors une chapelle filiale de Goumoens-la-Ville dépendante de l'abbaye de Montbenoît, en Bourgogne[3].
Part de la seigneurie d'Échallens au Moyen Âge, Penthéréaz est ensuite inclus dans le bailliage commun d'Orbe-Echallens dès 1484 ; la région est alors dirigée par les cantons de Berne et de Fribourg ; avec l'adoption de la Réforme protestante par le premier et son introduction dans le Gros-de-Vaud dès 1619, les catholiques sont chassés en 1675. Ils ne reviendront qu'après la révolution vaudoise de 1798[4].
La surface totale de la commune de Penthéréaz représente 569 hectares qui se décomposent en : 31 ha de surfaces d'habitat et d'infrastructure, 366 ha de surfaces agricoles, 171 ha de surfaces boisées et enfin 1 ha de surfaces improductives (lacs et cours d'eau par exemple). Dans le détail en 2005, les aires industrielles et artisanales représentent 0,18 % du territoire communal, les maisons et bâtiments 2,46 %, les routes et infrastructures de transport 2,46 %, les zones agricoles 56,41 % et les zones arboricoles et viticoles 1 %[2].
Jusqu'à sa dissolution, la commune faisait partie du district d'Échallens. Depuis le , elle fait partie du nouveau district du Gros-de-Vaud. Elle a des frontières communes avec Vuarrens, Villars-le-Terroir, Goumoëns, Bavois et Chavornay.
Le territoire de la commune est situé sur le plateau suisse, dans la région du Gros-de-Vaud. Elle se trouve principalement sur le plateau de Penthéréaz, large d'environ 2 kilomètres, qui atteint l'altitude maximale de 636 mètres. Le plateau est bordé à l'est par la vallée du Buron et, au nord-est, par la vaste forêt du bois de Buron. Cette forêt, et plus particulièrement l'étang du Bruon en son centre, est une protégée comme la zone de reproduction pour les amphibiens[5].
Au nord-ouest, le plateau s'abaisse graduellement vers l'Orbe (rivière) que rejoint le ruisseau du Sadaz. La frontière nord s'étend le long de la lisière du Bois Désert alors qu'à l'ouest, après la petite vallée de Cuenet, elle est marquée par le lit du Talent qui a ici profondément entaillé la molasse.
En plus du village de Penthéréaz, la commune compte également le hameau de Champ de Vaud (602 m ü. M.) qui se trouve sur la pente ouest du Buron, ainsi que plusieurs exploitations agricoles isolées.
Les habitants de la commune sont surnommés les buïa-Tsa (les lessive-chats en patois vaudois) et les Matous. Selon une histoire, le premier surnom s'explique par le fait qu'une femme aurait mis un chat dans une cuve à lessive, à dessein ou par inadvertance[6],[7].
Penthéréaz compte 419 habitants en 2020[1]. Sa densité de population atteint 74 hab./km2.
En 2000, la population de Penthéréaz est composée de 167 hommes (47,9 %) et 182 femmes (52,1 %). Il y a 330 personnes suisses (94,6 %) et 19 personnes étrangères (5,4 %). La langue la plus parlée est le français, avec 330 personnes (94,6 %). La deuxième langue est l'allemand (8 ou 2,3 %) et la troisième langue est le portugais (7 ou 2 %). Sur le plan religieux, la communauté protestante est la plus importante avec 224 personnes (64,2 %), suivie des catholiques (79 ou 22,6 %). 36 personnes (10,3 %) n'ont aucune appartenance religieuse[8].
La population de Penthéréaz est de 369 personnes en 1850. Elle baisse jusqu'à 212 personnes en 1980, puis remonte à 361 personnes en 2010. Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Penthéréaz entre 1850 et 2010[9] :
Lors des élections fédérales suisses de 2011, la commune a voté à 41,10 % pour l'Union démocratique du centre. Les deux partis suivants furent le Parti socialiste suisse avec 19,21 % des suffrages et le Parti libéral-radical avec 16,10 %[10].
Lors des élections cantonales au Grand Conseil de , les habitants de la commune ont voté pour le Parti libéral-radical à 26,16 %, l'Union démocratique du centre à 21,40 %, le Parti socialiste à 20,39 %, l'Alliance du centre à 19,93 % et les Verts à 12,12 %[11].
Sur le plan communal, Penthéréaz est dirigé par une municipalité formée de 5 membres et dirigée par un syndic pour l'exécutif et un Conseil général dirigé par un président et secondé par un secrétaire pour le législatif[12].
Jusque dans la seconde moitié du XXe siècle, l'économie locale était principalement tournée vers l'agriculture (en particulier des endives), l'arboriculture fruitière et l'élevage qui sont encore les principaux fournisseurs d'emplois locaux. Pendant les dernières décennies, le village s'est modifié et accueille de nombreuses personnes qui travaillent dans les régions d'Orbe et d'Yverdon-les-Bains ; cette transformation s'est accompagnée de la création de plusieurs entreprises locales de service.
Penthéréaz fait partie de la communauté tarifaire vaudoise Mobilis. Le bus CarPostal reliant Échallens à Chavornay s'arrête dans la commune[13]. Elle est également desservie par les bus sur appel Publicar, qui sont aussi un service de CarPostal[14].
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