La Cure est un village sur la frontière entre la France et la Suisse, partagé entre la commune suisse de Saint-Cergue et la commune française des Rousses.
Pour les articles homonymes, voir Cure.
La Cure | |
La Cure, vue aérienne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Nyon |
Commune | Saint-Cergue |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 27′ 54″ nord, 6° 04′ 22″ est |
Divers | |
Langue | français |
Localisation | |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
modifier ![]() |
Depuis 1862 et le traité des Dappes entre la France et la Suisse, la majeure partie du village est intégrée à la Suisse, en échange de portions de terrain dans la vallée des Dappes. Quelques maisons du village, qui étaient françaises, devinrent ainsi suisses. Certaines se trouvent dans une situation particulière : traversées par la frontière, elles possèdent un pied en France et l'autre en Suisse.
Profitant du changement de frontière de 1862, un jeune homme futé dénommé Ponthus construisit une maison à cheval sur la nouvelle frontière qui deviendra plus tard l'hôtel Franco-Suisse dirigé par Jules Arbez (d'où le surnom d'Arbezie donné à ce domaine transfrontalier par Edgar Faure) permettant de jouer sur les deux réglementations nationales. Lors de l'Occupation de la France par l'Allemagne, il servira de lieu de passage à des fugitifs, à l'insu des occupants allemands[3].
Avec l’achèvement de la ligne métrique de Chemin de fer Nyon-Saint-Cergue-Morez (NStCM) en 1921, La Cure bénéficie d’une liaison avec Nyon en Suisse et avec Morez en France (gare PLM). La partie française de cette ligne a été fermée en 1958, et la ligne s'arrête maintenant à la Cure, juste avant la frontière.
Sur les autres projets Wikimedia :