Icogne est une commune suisse du canton du Valais, située dans le district de Sierre.
Icogne | |
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![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Sierre |
Communes limitrophes | Ayent, Lens, Crans-Montana, Saint-Léonard, Lenk im Simmental (BE) |
Président | Martial Kamerzin |
NPA | 1977 |
No OFS | 6239 |
Démographie | |
Gentilé | Icognard |
Population permanente |
633 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 17′ 33″ nord, 7° 26′ 25″ est |
Altitude | 1 026 m |
Superficie | 24,81 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | www.icogne.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Le barrage de rétention de Tseuzier, aussi appelé barrage du Rawyl, est situé sur les terres des communes d'Ayent et d'Icogne. Ce barrage est lié aux centrales de Croix, situées au long de la Lienne, l'une sur le territoire d'Ayent et l'autre en plaine, sur Saint-Léonard. Ce barrage est un barrage voûte.
Les premières mentions d'Icogne dans l'histoire datent du XIIIe siècle. Elle est successivement orthographiée Ucogniez, Ucogni (1234) et Ucogny (1250). Selon certains, comme le chanoine Boccard, le nom serait venu de Phrygie, de la ville d'Iconium (aujourd'hui Konya). Selon l'ouvrage « Le Patois de la Louable contrée », le nom signifierait tout simplement « au coin ».
La première mention écrite du village se fait sur un document officiel, relatant la vente d'un domaine par le seigneur de Granges. À l'origine, le village appartient, tout comme Lens aux Seigneurs de Granges, mais jouit d'une certaine autonomie.
Sous l'influence des évêques de Sion, luttant contre le pouvoir des nobles Valaisans, la communauté de Lens (réunissant les quartiers de Montana, Chermignon et Icogne) se sépare du domaine de Granges pour se rattacher au pouvoir de Sierre. Cette organisation laisse aux quartiers d'importantes libertés.
Il y a un point toujours assez obscur dans l'histoire de la Communauté de Lens : l'omniprésence de la « Confrérie du Saint-Esprit ». Il semblerait d'après certains documents que cette confrérie et la communauté soient extrêmement proches, quasiment une identité. Le premier document concernant l'organisation de la commune date de 1603. Ces documents montrent que les procureurs de la confrérie sont aussi procureurs de la communauté et que tous les villageois appartenaient à cette confrérie. Le règlement fixé par ces procureurs, élus pour une année, porte surtout sur des intérêts d'élevages et de culture.
La constitution de 1802 oblige la communauté de Lens à se pourvoir d'un président ainsi que d'un vice-président. C'est la fin de la totale autonomie des quartiers. Mais malgré ces changements, chaque quartier garde tout de même une extrême liberté.
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