Hauterive est une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral.
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Hauterive | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
Région | Littoral |
Communes limitrophes | Neuchâtel, Saint-Blaise |
Présidente | Martine Steiger Burgos (Les Verts) |
NPA | 2068 |
No OFS | 6454 |
Démographie | |
Gentilé | Altaripien |
Population permanente |
2 636 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 1 243 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 00′ 55″ nord, 6° 58′ 15″ est |
Altitude | 621 m Min. 428 m Max. 1 047 m |
Superficie | 2,12 km2 |
Divers | |
Nom officiel | Hauterive (NE) |
Langue | Français |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | hauterive.ne.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Hauterive est cité pour la première fois vers 1143 sous le nom arta ripa[3], à propos des limites de l'abbaye Saint-Michel du lieu-dit Fontaine-André. C'est alors un petit village relié par un sentier à La Coudre d'un côté, et à Voëns de l'autre.
Une école est mise en place en 1661, pour les enfants du village et ceux de La Coudre. La salle de classe se situait au-dessus du four banal, avec le logement du régent[4].
Selon l'Office fédéral de la statistique, Hauterive mesure 2,12 km2[2]ce qui en fait la commune la plus petite du canton de Neuchâtel. 29,6 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 11,6 % à des surfaces agricoles, 58,8 % à des surfaces boisées et 0,0 % à des surfaces improductives.
La commune est limitrophe de Neuchâtel et Saint-Blaise.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Hauterive compte 2 636 habitants fin 2020[5]. Sa densité de population atteint 1 243 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Hauterive entre 1850 et 2020[6],[5] :
Le village possède quatre bâtiments scolaires représentatifs de l’évolution de l’architecture scolaire villageoise régionale.
En 1661, une salle classe est aménagée au-dessus du four banal, évitant aux écoliers de devoir se rendre à Saint-Blaise pour acquérir les bases de la lecture et du calcul. Appelée aujourd'hui Maison des Arcades, cette construction villageoise se dresse encore au nord de la place du village[7],[8].
En 1832, les autorités communales font édifier un bâtiment qui remplit plusieurs fonctions: buanderie, boucherie et remise au rez-de-chaussée et salle de classe à l’étage. D'une architecture simple et fonctionnelle, l'édifice satisfait aux besoins du village jusqu'à ce que l'essor démographique et les nouvelles exigences scolaires ne poussent les autorités à édifier un "collège". Il s'agissait notamment d'éviter le mélange des fonctions. L'ancienne école est alors reconvertie en siège de l'administration communale[7],[8].
Au début des années 1920, les autorités confient à l'architecte Charles-Henri Matthey la construction d'un "collège" à la pointe de la modernité. En sus du programme scolaire de base (salles de classe ordinaires et spéciales, vestiaires, installations sanitaires et logement du concierge), le bâtiment comporte des équipements à la pointe de la modernité comme des douches en sous-sol et un équipement de "cinématographe" comprenant une cabine de projection qui forme une excroissance sur la façade orientale. Perché sur la colline et bien visible depuis le lac, la nouvelle construction s'inscrit dans la lignée des collèges Heimatstil de Suisse romande[9]. En sus de ses généreux volumes, de sa vaste toiture, de ses percements aux références régionales, l'architecte a fait un très large usage de l'emblématique calcaire jaune local qui contraste avec la modernité de l'ossature[7],[10].
Au cours des années 1960, l'essor démographique est tel que l'édification d'un bâtiment neuf à proximité immédiate de l'ancien est devenue incontournable. Supervisée par l'architecte Robert Monnier, son architecture s'inscrit dans la droite ligne de l'école nouvelle des Trente Glorieuses, par sa disposition en ailes de moulin, la distribution des espaces intérieurs et l'importance de ses surfaces vitrées, sans oublier les choix constructifs, une préfabrication lourde qui constituait une première en Suisse romande. Les quarante et un modules tridimensionnels qui composent l'école sont en effet fabriqués à Bösingen (FR), acheminés par la route et montés en trois jours à Hauterive en [7],[11],[12],[13].
En sus de ces bâtiments emblématiques, une classe enfantine au port d'Hauterive et un centre sportif aux Vieilles carrières complètent les infrastructures communales à la fin des années 1960 et au début de la décennie suivante. En 2004, une ancienne usine désaffectée est rachetée par la Commune pour accueillir des classes supplémentaires aux Jardillets[7].
Voir Pierre d'Hauterive