Gingins est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Nyon.
Gingins | |
Gingins, le temple. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
District | Nyon |
Communes limitrophes | Saint-Cergue, Trélex, Grens, Chéserex, La Rippe, France |
Syndic Mandat |
Hans Brunner 2021-2026 |
NPA | 1276 |
No OFS | 5719 |
Démographie | |
Gentilé | Ginginois |
Population permanente |
1 252 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 100 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 24′ 32″ nord, 6° 10′ 42″ est |
Altitude | 543 m |
Superficie | 12,58 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | www.gingins.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Coupé au 1 d'argent semé de billettes de sable, au lion naissant du même, lampassé de gueules ; au 2 de gueules à deux hallebardes d'argent en sautoir.
Ce village a été le berceau de la famille noble de Gingins, qui est restée en possession de cette seigneurie durant plus de six siècles et a joué un rôle historique important dans la région. Cette famille est aujourd'hui éteinte, mais ses armes ont été reprises par la commune en 1948 dans la partie supérieure de l'écu. Dans la partie inférieure, les deux hallebardes évoquent le combat de Gingins de 1535, prélude à la conquête bernoise[3].
Gingins (1144-1159) ; Gingins (1344). Gingins est dérivé du nom de personne latin Gim(m)ius) à l'aide du suffixe latin -anum, ce qui signifie « propriété de Gim(m)ius ». Le suffixe latin -anum forme des noms de lieux dont la première partie correspond au nom du propriétaire initial d'un domaine rural. Au nord des Alpes, ces noms de lieux en -anum sont un important indice pour l'implantation de personnes de langue latine (fonctionnaire romain, vétéran de l'armée romaine, comme à Nyon), à côté d'une population celtique en train de se romaniser[4].
Les habitants de la commune se nomment les Ginginois[5].
Ils sont surnommés les Sèche-Chrétiens[6] : une histoire raconte qu'un vagabond fut invité à passer la nuit dans le four communal et que le fournier faillit le griller à l'intérieur le matin suivant[5],[7].
En 1862, lors du traité des Dappes, la commune perd des territoires dans l'échange effectué entre la France et la Suisse[8].
La commune compte sur son territoire une église, un château du XIIe siècle-XVIe siècle[9], ainsi que le musée romand de la machine agricole.
Les sœurs Ellen et Lea Sprunger, devenues athlètes, sont nées et ont grandi à Gingins[10].
Jo-Wilfried Tsonga, joueur de tennis français, réside à Gingins[11].
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