Cornaux est une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Littoral.
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Cornaux | |
![]() Vue aérienne de Cornaux. | |
![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
Région | Littoral |
NPA | 2087 |
No OFS | 6451 |
Démographie | |
Population permanente |
1 587 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 336 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 02′ 20″ nord, 7° 01′ 10″ est |
Altitude | 475 m Min. 428 m Max. 670 m |
Superficie | 4,72 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
![]() Carte de la commune dans sa subdivision administrative. | |
Liens | |
Site web | www.cornaux.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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Selon l'Office fédéral de la statistique, Cornaux mesure 4,72 km2[2]. 31,1 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 45,8 % à des surfaces agricoles, 22,2 % à des surfaces boisées et 0,8 % à des surfaces improductives.
La commune est limitrophe de Cressier, Saint-Blaise et Thielle-Wavre.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Cornaux compte 1 587 habitants fin 2020[1]. Sa densité de population atteint 336 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Cornaux entre 1850 et 2008[3] :
La commune de Cornaux est doté d'un conseil communal (exécutif) de cinq membres et d'un conseil général (législatif) de vingt-cinq membres[4].
Le domaine de Souaillon se situe dans la campagne entre les villages de Saint-Blaise et de Cornaux; il se compose à l'origine d’une habitation et d’une grange édifiées à partir de 1718 pour Pierre Chambrier. Les constructions initiales sont progressivement complétées par des corps de bâtiment supplémentaires et de caves de façon à former une véritable « campagne » avec maison de maître et exploitation viticole jouissant d’un des plus beaux jardins à la française conservé à ce jour dans le canton. Créé au début du XVIIIe siècle, il est composé de trois terrasses superposées agrémentées de deux très intéressantes fontaines à décor néoclassique. Une promenade en forme d’allée plantée d’arbres ouvre la perspective en direction de l’ouest pour déboucher sur la campagne environnante[5].
En 1876, un incendie conduit James-Ferdinand de Pury à moderniser son domaine, en accompagnant la reconstruction de la grange, d’écuries, d’un logement et d’une serre en 1880; il agrandit ensuite la maison de maître en 1882 et la dote de tourelles et d’annexes comme un salon d’été. Un cadran solaire orne la façade sud[5].