Le village compte environ 2 600 habitants. Il était situé originellement sur les premières pentes du Haut de Cry, au pied du coteau d'Isière, à l'abri de la plaine du Rhône et de ses inondations. À la suite des travaux de correction du Rhône (XIXesiècle), la plaine est assainie. Le village s'étend sur celle-ci. La Lizerne descend des Diablerets et passe à l'ouest du village. Son cours a été endigué pendant les travaux de correction du Rhône.
Le village comprend entre autres une école (centre de Cordée), une crèche, une maison des jeunes et une mairie. L'école compte environ 300 élèves.
Toponymie
Le nom de la commune est formé des mots celtiquesare (près de) et du substantif dun- (colline, fortification) et signifie «près du château»[3].
Les habitants de la commune se nomment les Ardonains[6],[7] ou Ardonnins[4] (Ardonintzes[6] ou Ardonnindzes[4] au féminin).
Ils sont surnommés lé Peca-Dzoté, soit les mangeurs de côtes de bette en patois valaisan[4].
Démographie
La commune compte 3 379 habitants au 31 décembre 2020, pour une densité de population de 166 hab/km2[1].
Elle comptait 466 habitants en 1798, 714 en 1829, 816 en 1850, 1 227 en 1900, 1 354 en 1950 et 2 295 en 2000[5].
Monuments et curiosités
Des vestiges gallo-romains: de nombreux vestiges sont découverts au XIXesiècle sur le coteau et dans le verger de la cure. Oubliés au cours de la première moitié du XXesiècle, la rénovation de l'église en 1959 permet de les redécouvrir et surtout de mettre au jour une succession d'édifices pré-chrétiens et chrétiens. La mise en valeur de ce passé date de 1996, avec l'aménagement sous l'église paroissiale des vestiges du IIIeauXIesiècle de notre ère.
L'église paroissiale Saint-Jean est un édifice néo-gothique construit en 1892 par Émile Vuilloud sur l'emplacement de vestiges plus anciens. Le clocher-porche de style gothique date de 1525 et est attribué à Ulrich Ruffiner. En 1959-60, les fouilles encore visibles ont permis la découverte des vestiges des sanctuaires qui ont précédé l'église actuelle et dont le plus ancien remonte au VeouVIesiècle[8].
La Pontaise est le deuxième bâtiment le plus ancien encore debout et daté d'Ardon. Son grand volume et la hauteur de ses pièces rappellent son caractère seigneurial.
Le mythique Café des Alpes est situé au centre du Vieux-Village d’Ardon. Son ambiance rock’n’roll plaît à ses clients et fait de cet établissement un lieu historique et très fréquenté du Valais Central.
Au lieu-dit «Café des Alpes», il existe un bar dans le bar. Vous y trouverez les prix les plus attractifs du Valais central. Cela fait de ce lieu le numéro 1.
Paul Fehlmann, Ethniques, surnoms et sobriquets des villes et villages en Suisse romande, Haute-Savoie et alentour, dans la vallée d'Aoste et au Tessin, Genève, Jullien, , 274p. (ISBN2-88412-000-9), p.6
Danielle Allet-Zwissig,« Ardon (Valais)» dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne,version du .
Charles Knapp (dir.), Dictionnaire géographique de la Suisse, vol.6: Toffen - Zybachsplatte, Neuchâtel, Victor Attinger, 1902-1910, p.191[détail des éditions][lire en ligne(page consultée le 17.11.2022)]
Guide culturel de la Suisse, Zurich, Ex Libris, , 445p., p.43-44
Photo aérienne historique de Werner Friedli de 1949
Voir aussi
Fonds d'archives
Fonds: Ardon, Commune (1300-20e siècle) [4,85 mètres]. Cote: CH AEV, AC Ardon. Sion: Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
Fonds: Ardon Paroisse (1381-1967) [1,67 mètre]. Cote: CH AEV, AP Ardon. Sion: Archives de l'État du Valais (présentation en ligne).
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