Anières est une commune suisse du canton de Genève, située au bord du Léman. Selon le site officiel de la commune, ses habitants se dénomment les Aniérois.
Pour les articles ayant des titres homophones, voir Agnières (homonymie) et Asnières.
Anières | |
Vignes au bord du Léman. | |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Canton | ![]() |
Communes limitrophes | Hermance, Veigy-Foncenex, Corsier |
Maire Mandat |
Pascal Wassmer (Le Centre) 2020-2025 |
NPA | 1247 |
No OFS | 6602 |
Démographie | |
Gentilé | Aniérois |
Population permanente |
2 381 hab. (31 décembre 2020) |
Densité | 617 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 16′ 34″ nord, 6° 13′ 24″ est |
Altitude | 419 m Min. 374 m Max. 437 m |
Superficie | 3,86 km2 |
Divers | |
Langue | Français |
Localisation | |
Carte de la commune
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Liens | |
Site web | www.anieres.ch |
Sources | |
Référence population suisse[1] | |
Référence superficie suisse[2] | |
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La commune est située sur la rive gauche du Léman, celui-ci bordant la commune à l'ouest[3].
Anières s'étend sur 3,86 km2[2]. 31,9 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 62,8 % à des surfaces agricoles, 5,0 % à des surfaces boisées et 0,3 % à des surfaces improductives.
Les constructions se situent principalement à proximité de la rive du lac et des pentes exposées à l’ouest.
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Le Léman (lac) | Le Léman (lac) | Hermance | ![]() |
Le Léman (lac) | N | Veigy-Foncenex (France) | ||
O Anières E | ||||
S | ||||
Corsier | Corsier | Corsier |
La commune comprend les localités d'Anières, Chevrens et Bassy.
La commune est bordée de deux ruisseaux, l'Hermance et le Nant-d'Aisy.
Les habitants de la commune se nomment les Aniérois[4].
Anières compte 2 381 habitants fin 2020[1]. Sa densité de population atteint 617 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population d'Anières entre 1850 et 2018[5] :
La commune comprend un maire et deux adjoints, qui constituent l'exécutif de la commune, ainsi qu'un conseil municipal de 17 membres, tous élus au suffrage universel pour un mandat de cinq ans.
L'exécutif de la commune, entré en fonction le , se compose de la façon suivante:
Identité | Étiquette | Fonction | Dicastères | |
---|---|---|---|---|
Pascal Wassmer | Unis pour Anières | Maire | Finances
Assainissement Route Sécurité Développement durable | |
Claudine Hentsch | Unis pour Anières | Adjointe | Urbanisme (déléguée) Constructions (déléguée) | |
Pascal Pecaut | +que jamais Anièrois | Adjoint | Social (délégué) Culture (délégué) Loisirs (délégué) |
À la suite des élections municipales du , le Conseil municipal, composé de 17 membres (ainsi que d'un bureau avec un président, un vice-président et un secrétaire), est renouvelé, et est représenté de la manière suivante:
Parti | Voix | Suffrages en % | +/- | Sièges | +/- |
---|---|---|---|---|---|
Ensemble Anières | 336 | 42,18 % | ![]() |
8 / 17 |
![]() |
Parti libéral-radical (PLR) | 288 | 36,82 % | ![]() |
6 / 17 |
![]() |
Le Centre (LC) | 162 | 21,00 % | ![]() |
3 / 17 |
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1877 | 1885 | Alfred Vaucher | ||
1885 | 1894 | Philippe Rossiaud | ||
1894 | 1897 | Jules Perréard | -Maire de Chêne-Bourg de 1902 à 1906 -Député au Grand Conseil du canton de Genève de 1904 à 1913[7] -Conseiller d'État du Canton de Genève de juin 1906 à novembre 1912 -Conseiller national du Canton de Genève de décembre 1908 à décembre 1911 | |
1897 | 1900 | Marius Dupont | ||
1900 | 1914 | Anthoine Cochet | ||
1914 | François Rossiaud | |||
Albert Villard | ||||
Albert Chalut | ||||
François Barbet | ||||
Raymond Masset | ||||
François de Planta | PL | |||
Patrick Ascheri | Le Centre | Adjoint au maire de 1999 à 2003 | ||
Antoine Barde | PLR | -Président du Grand Conseil du canton de Genève de janvier 2015 à février 2016 -Député au Grand Conseil du canton de Genève depuis juin 2009 | ||
en cours | Pascal Wassmer | PDC puis Le Centre | Adjoint au maire de 2015 à 2020 |
Le rivage d'Anières est occupé par un établissement palafitte dès 3000- À l'époque romaine, des colons s'établissent sur la crête. Une nécropole, utilisée du Bas-Empire jusque vers le VIIe siècle, a été découverte au sud du hameau de Chevrens[8]. La station palafittique d'Anières-Bassy n'a pas encore fourni de datation dendrochronologique, mais a livré un matériel céramique de surface qui peut être rattaché à l'âge du bronze final, vers Pour les couches archéologiques les plus basses, le niveau de Léman se situait alors à une altitude de 366,4 m, soit 5,6 m plus bas que le niveau actuel[9].
Au Moyen Âge, Anières constitue une paroisse indépendante, avec son église Notre-Dame relevant du prieuré genevois de Saint-Victor, dont dépend aussi Chevrens. La famille d'Anières, qui s'éteint au début du XVe siècle, était vassale des Faucigny et possédait le fief ainsi que le château de Bassy. Elle appartenait à la ligne de forteresses défendant les terres des Faucigny exposées au lac[8].
Lors de la Révolution française, le village d'Anières est rattaché aux départements du Mont-Blanc en 1793, puis à celui du Léman en 1798.
À la suite de la défaite de la France de Napoléon Ier et de l'organisation du congrès de Vienne, les villages d'Anières et de Corsier sont réunis au nouveau canton suisse de Genève par le traité de Turin de 1816. Ils s'agrandissent d'une partie de Veigy-Foncenex
Le 10 novembre 1858 la commune est divisée en deux entités : Anières et Corsier
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