Dakar-Plateau est l'une des 19 communes d'arrondissement de la ville de Dakar (Sénégal). Elle fait partie de l'arrondissement de Dakar Plateau.
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Dakar-Plateau | |||
![]() Panorama de Dakar-Plateau. | |||
Administration | |||
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Pays | ![]() |
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Région | Dakar | ||
Département | Dakar | ||
Maire Mandat |
Alioune Ndoye[1] 2014-2019 |
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Démographie | |||
Population | 36 901 hab. (estim. 2007) | ||
Densité | 5 272 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 14° 40′ 10″ nord, 17° 25′ 55″ ouest | ||
Altitude | Max. 40 m | ||
Superficie | 700 ha = 7 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
Géolocalisation sur la carte : Sénégal
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C'est le quartier le plus moderne de la capitale, situé dans le sud de la presqu'île du Cap-Vert, face à l'île de Gorée.
Dakar-Plateau est construit sur la pointe rocheuse de la presqu'île du Cap-Vert s'achevant au sud par le cap Manuel. Cette avancée est contournée par une corniche creusée dans le rocher.
À l'origine, la zone fut occupée par les Lébous en provenance de l'intérieur du pays, la région du djolof, et cela entre le 15e et 16 siècle. Ils érigèrent les premières organisations politiques et territoriales, au début sous tutelles du Kajoor, royaume wolof de la côte, puis à la suite de leurs dissidences, fondèrent l'État théocratique Lébou, avec à sa tête le Sëriñ Ndakaaru qui administre l'état selon la gouvernance islamique, puis le conseil des Jaambuur dirige par le Ndey Ji Réew (littéralement "la mère du pays", héritage du matriarcat), de droit traditionnel, à la tête des différentes bourgades. Les Frée représentent les forces vives du pays, mobilisées comme armée en temps de conflits comme pour les travaux de grandes envergures. Le Saltige qui est le ministre de la sécurité, etc. On peut citer comme divisions traditionnelles d'origine de Dakar plateau, les quartiers de Sancaba, Yaq Jëf, Jékko, Guy Salan, Fann Hokk, Mbakk Dënn, Kaay Usmaan Jéen, Cëriñ, Kaay Findiw, NGaaraaf, Mbott, etc , qui constituaient les 12 penc (les 12 chefs lieux) d'origine de la zone, aujourd'hui répartis entre Dakar Plateau et la Médina.
Aujourd'hui symbole de modernité, c'est pourtant là que se trouvent les plus anciens bâtiments de la ville. Après un premier plan cadastral en 1858, le gouverneur Pinet-Laprade fait dresser un nouveau plan d'alignement de la ville en 1862. D'autres constructions sont réalisées par l'administration de l'AOF coloniale, lorsque sa capitale est transférée de Saint-Louis à Dakar en 1902. L'avenue El-Hadj-Malick-Sy fut ainsi conçue pour séparer obliquement d'est en ouest ces édifices de leur environnement indigène plus populaire.
Lors du recensement de 2002, la commune comptait 32 795 habitants, 6 872 ménages et 4 644 concessions.
Fin 2007, selon les estimations officielles, la population s'élèverait à 36 901 personnes.
Période | Identité | Parti | Coalition |
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1996 - 2001 | Abdoulaye Makhtar Diop | PS | |
2002 - 2009 | Mouhamed Fadel Gaye | PDS | |
2009 - 2014 | Alioune Ndoye | PS | |
réélu en 2014 | Alioune Ndoye | PS | Takhawu Dakar |
Le Plateau reste l'un des ensembles les plus européanisés d'Afrique. Héritage du plan d'origine, quelques grandes artères le structurent, notamment l'avenue Lamine-Guèye, véritable épine dorsale du quartier. Les dénominations de nombreuses voies sont autant de références à la culture française : rue Jules-Ferry, rue Carnot, rue Kléber, rue Zola, rue Victor-Hugo, rue Félix-Faure, rue Gambetta ou encore avenue Georges-Pompidou – anciennement avenue William-Ponty. L'Institut français Léopold Sédar Senghor se trouve à l'intersection de la rue Carnot avec la rue Joseph-Gomis. La spacieuse place de l'Indépendance, d'où part l'avenue Léopold-Senghor, constitue le cœur de la capitale.
La gare ferroviaire et le port, avec l'embarcadère pour Gorée, sont situés au nord-est de ce secteur. On trouve au Plateau nombre d'ensembles résidentiels, des banques, des compagnies aériennes, les sièges sociaux des grandes entreprises, les services administratifs et la plupart des édifices institutionnels, tels que l'Assemblée nationale et l'Institut fondamental d'Afrique noire sur la place Soweto, le palais de la Présidence de la République – surnommé « la Maison blanche » – construit en 1907 pour le gouverneur général de l'AOF, des ministères, des ambassades, l'Hôtel de Ville, la Chambre de Commerce, l'hôpital central, de même que la Cathédrale du Souvenir africain, inaugurée en 1929, et plusieurs mosquées.
Grands hôtels, restaurants à la mode, boutiques de luxe et galeries d'art y ont élu domicile. La Biennale de Dakar y a son Secrétariat. Plus ouverts au secteur informel, le marché Kermel et surtout le marché couvert Sandaga – le plus grand de la ville – sont très fréquentés.
Aujourd'hui la fulgurante croissance démographique de la capitale conduit à l'engorgement de ce quartier. Des projets sont à l'étude pour tenter de le résorber.
L'Hôpital Principal de Dakar, hôpital d’instruction des armées du Sénégal, ancien hôpital colonial militaire établi sur le site proche du cap Manuel depuis 1884, est localisé dans l'arrondissement.
Le centre hospitalier universitaire Aristide Le Dantec, est localisé avenue Pasteur au sud de la commune.
Plusieurs mosquées sont situées à Dakar Plateau :