Bagno di Romagna est une commune de la province de Forlì-Cesena dans la région Émilie-Romagne en Italie.
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Bagno di Romagna | |
![]() Piazza Ricasoli et l'église Santa Maria Assunta | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | ![]() |
Province | Forlì-Cesena |
Code postal | 47021 |
Code ISTAT | 040001 |
Code cadastral | A565 |
Préfixe tel. | 0543 |
Démographie | |
Gentilé | bagnesi |
Population | 6 212 hab. (31-12-2010[1]) |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 50′ 00″ nord, 11° 58′ 00″ est |
Altitude | Min. 491 m Max. 491 m |
Superficie | 23 300 ha = 233 km2 |
Divers | |
Saint patron | San Pietro et San Paolo |
Fête patronale | 29 juin |
Localisation | |
![]() Localisation dans la province de Forlì-Cesena. | |
Liens | |
Site web | site officiel |
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La ville se trouve dans la vallée du Savio, à une altitude de 491 m, à 49 km de Césène et à 65 km de Forlì. Elle se situe aussi sur le trajet de la A45 de Ravenne à Rome, quelques kilomètres avant d'entrer en Toscane (cette voie n'est pas une autoroute, mais une voie rapide d'État, mal entretenue (de très nombreux trous), vitesse limitée à 90 km/h et présence de radars automatiques). La ville est traversée par le fleuve Savio.
Son développement, comme la majeure partie des pays de l'Apennin tosco-émilien, a subi des périodes de prospérité alternant avec des abandons successifs. Les premières traces d'installations remontent à l'âge du bronze, comme le démontrent la découverte de bijoux et les fouilles archéologiques effectuées dans les zones limitrophes de Rio Salso et Selvapiana. La première période de prospérité se produisit pendant l'Empire romain avec l'accroissement de la population résidente dans le centre voisin de Sarsina, la construction d'un système efficace de voies de communication qui la reliaient à la ville de Césène et aux vallées contiguës de l’Ombrie et du fleuve Bidente, et avec la réalisation du premier Balneum autour duquel se développa ensuite Bagno di Romagna. Mais à la chute de l'Empire correspondit avec celle de Bagno qui fut détruit par les Goths en 540.
Avec les années noires du Moyen Âge, apparaît le manque de documentation historique que nous pourrions associer à un dépeuplement progressif et à un appauvrissement de la Vallée du Savio. Nous recommençons à avoir des informations seulement dans les premières décennies du IXe siècle avec la présence d'une église dédiée à Sainte Marie et un document autorisant la fondation d'un monastère bénédictin à proximité.
Le pays reprend son essor autour du complexe sacré et une certaine tranquillité s’établit sous la domination de la puissante famille Guidi qui à la fin du XIVe siècle possède de nombreux bourgs et châteaux dans l'Apennin toscan-émilien. C’est dans cette période que Bagno di Romagna est fortifiée et dotée de murailles d'enceinte, et un commerce de marchandises se développa dans la fraction de San Piero in Bagno. Bagno di Romagna devient un important centre de passage aux portes de la Romagne pour ceux qui viennent de la Toscane ou de l'Ombrie voisines ou pour ceux de la plaine du Pô qui veulent accéder aux vallées des Apennins. À la fin de la domination des Guidi au XVe siècle, Bagno devient territoire de Florence et il y restera avec le passage au Grand-duché de Toscane jusqu'en 1860, le commerce se développe et l'activité d'agriculture et d'élevage des moutons laisse la place à l'artisanat en mesure de produire des rosaires et des boutons en bois exportés dans toute Italie.
Avec l'Unité d'Italie, Bagno di Romagna se trouve dans les territoires de la Région de Toscane, mais en 1923, à la suite des déplacements des frontières régionales voulues par Mussolini, les communes de la Romagne toscane et la source du Tevere qui devait naître en Romagne), font partie de la Province de Forlì-Césène et donc de l'Émilie-Romagne.
Aux confins du Parc National des Forêts Casentinesi, à cheval sur la limite Toscane-Romagne, les 36 000 ha de bois et forêts sont peuplés d’une faune et d’une flore remarquables à quelques kilomètres de la mer Adriatique.
L’origine du territoire remonte au Miocène. La formation rocheuse prévalant est la « marneuse-arénacée » (couches d’arénacés proéminentes et compactes, alternées avec des couches marneuses en retrait et friables). Cette formation rocheuse est constituée d’une roche friable et fangeuse qui est à l’origine de la formation géologique dite aussi d’« argile écailleuse ». L’eau, l’alternance de la chaleur et du froid, ont modelé dans le paysage de profondes vallées encaissées qui, du côté romagnol, descendent vers la plaine (vallées du Savio, Bidente, Rabbi, Montone) et sur le versant toscan sur la vallée de l’Arno.
Les conditions climatiques et les différences d’altitude dessinent un paysage forestier formé de deux types de végétations ; celles à 800 – 900 m et celle des hauts sommets des Apennins qui culminent au-delà de 1 500 m. Dans la basse montagne, d’épais bois de hêtre et de sapin. Plus haut, sur les versants frais est répandu le chêne chevelu, et sur les versants ensoleillés le chêne pubescent. Les châtaigniers et de rares petits noyers, témoignent d’une présence humaine. Reboisements, dans les anciens pâturages et terres cultivées, avec le pin noir, le sapin américain et mélèze. Dans les sous-bois, selon les saisons et des hauteurs : perce-neige, scille, anémone, primevère, crocus, orchidée, lys rouges et lys martagon.
Après la seconde guerre, le dépeuplement des montagnes et l’acquisition de vastes zones par l’État et les régions, ont favorisé le retour à des conditions plus naturelles et plus équilibrées de la chaîne alimentaire. On trouve la présence de loups et d’aigles parmi un grand nombre d’ongulés : cerfs, daims, chevreuils, mouflons et sangliers. Parmi les petits mammifères : blaireau, renard, fouine, putois, belette, loir, muscardin, lérot, campagnol. Parmi les rapaces : l’aigle, la buse, la crécerelle, l’épervier, le hibou grand-duc, la chouette hulotte. Chez les amphibiens : la salamandre, la grenouille rousse, le triton d’Italie. Parmi les reptiles : la vipère, la couleuvre, l’orvet et la couleuvre d'eau.
L’histoire du territoire est étroitement liée à celle de la forêt, de tout temps exploitée par l’homme à des fins économiques (les moines, l’administration de Florence, le grand-duc de Toscane, par des privés puis par l’État italien). Les bois servaient pour construire les navires, les palais et les cathédrales. Les sous-bois pour la vie quotidienne des habitants par l’exploitation et la culture. Les habitations très dispersées sont reliées par des sentiers muletiers et des ponts à dos-d'âne au-dessus des torrents.
L’économie rurale était agricole et semi-pastorale, fondée sur un morceau de terre à cultiver et une partie boisée pour l’exploitation du bois (fabrication de charbon de bois, ramassage des châtaignes). L’élevage de chèvres, bovins et gallinacés. Les quelques moulins activés par les torrents étaient le point principal de rencontre et d’échange.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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15 juin 2004 | En cours | Lorenzo Spignoli | Centro-Sinistra | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Larciano, Crocesanta, Valgianna, Selvapiana, Acquapartita, Donicilio, Ridracoli, Monteguidi, Spinello, Bucchio, Civorio, Vessa, Saiaccio, San Silvestro, Montegranelli, Paganico
Bibbiena, Chiusi della Verna, Mercato Saraceno, Poppi, Pratovecchio, Santa Sofia, Sarsina, Verghereto
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