Tura est une ville et une commune du comitat de Pest en Hongrie, elle est notamment connue pour son château.
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Tura | ||||||
![]() Le château Schossberger à Tura. | ||||||
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Administration | ||||||
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Pays | ![]() |
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Comitat (megye) |
![]() (Hongrie centrale) |
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District (járás) |
Aszód | |||||
Rang | Ville | |||||
Bourgmestre (polgármester) Mandat |
Szendrei Ferenc (indépendant) (2014-2019) |
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Code postal | 2194 | |||||
Indicatif téléphonique | (+36) 28 | |||||
Démographie | ||||||
Population | 7 761 hab. () | |||||
Densité | 139 hab./km2 | |||||
Géographie | ||||||
Coordonnées | 47° 37′ nord, 19° 36′ est | |||||
Superficie | 5 592 ha = 55,92 km2 | |||||
Divers | ||||||
Collectivités des minorités | Tsiganes, Arméniens (1er janv. 2011) | |||||
Identités ethniques (nemzetiségi kötődés) |
Hongrois 94,3 %, Tsiganes 7,4 %, Allemands 0,2 % (2001) | |||||
Religions | catholiques 84,3 %, grecs-catholiques 0,4 %, réformés 2,3 %, évangéliques 1,2 %, autres confessions 0,2 %, sans religion 2,3 % (2001) | |||||
Liens | ||||||
Site web | www.tura.hu | |||||
Sources | ||||||
Office central de statistiques (KSH) | ||||||
Élections municipales 2014 | ||||||
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La ville de Tura se situe entre la grande plaine hongroise et les monts Mátra, dans la vallée de Galga.
Tura est mentionnée pour la première sous le nom de Thwra dans une charte datant de 1220. À cette époque, la famille Ákos est propriétaire de la ville. En 1425, l'un des descendants de la famille, Miklós Ördög Prodavizi, échange Tura au roi Sigismond.
Une charte de 1523 indique que la ville lève déjà ses propres impôts. En 1544, après la prise de Buda par les Ottomans trois ans plus tôt, Tura passe sous domination musulmane. La ville n'a cependant jamais été abandonnée et l'église a d'ailleurs survécu à l'occupation ottomane. Malgré plusieurs révoltes, dont la plus notoire fut celle certainement celle de 1594 menée par Simon Forgách, Tura restera sous domination musulmane pendent plus d'un siècle. En 1633, la ville est divisée en deux terrains imposables. À la fin de la domination ottomane, il y avait seulement 61 familles à Tura.
Au XVIIIe siècle, la population Tura commence à croître grâce au développement de l'agriculture. Le commerce s'épanouit et les habitants de Tura vont vendre leur marchandises à Buda, Pest, Miskolc, Hatvan, Vác ou Gyöngyös. En 1740, Tura, qui appartient alors à Antoine Nagy Hevizi, devient une ville-franche. À cette époque il y avait 59 maisons imposable.
Le une des plus grandes batailles de la révolution hongroise de 1848 a eu lieu à Tura, entre les troupes révolutionnaires hongroises de Mór Perczel et l'armée russe d'Alexandre Petrovitch Tolstoïvenue porter secours aux Autrichiens. Jusqu'en 1873, Tura était détenue par la famille Esterházy, mais elle est vendue au baron Sigismond Schossberger. En 1910, il y avait 900 maisons et 4759 habitants.
Tura a eu un rôle prépondérant dans l'agriculture, et notamment dans l'élevage et la culture des fruits. Les fermes collectives de la ville qui ont commencé en 1949 s'avérèrent bénéfiques sous la période communiste. Ce n'est que beaucoup plus tard que l'industrialisation emboîte le pas. Il y a eu jusqu'à 200 employés. Dans les années 1990, les fermes collectives ont commencé à être privatisées et les nouveaux propriétaires les louent. Les principales industries sont liées à la culture de légumes et de fleurs.
Chaque été, la ville accueille un festival de rock.
Tura est célèbre pour ses chansons folkloriques. Le compositeur Béla Bartók a recueilli plus de 150 chansons folkloriques à Tura en 1906. Son nom est sur le mur du centre communautaire de Tura. Les vêtements fantaisistes de la ville ont également inspiré beaucoup de stylistes.