Étrabonne est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants se nomment les Étrabonnais et Étrabonnaises.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Doubs.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Étrabonne | |
![]() Château d'Étrabonne. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val Marnaysien |
Maire Mandat |
Alexandra Pharisat 2020-2026 |
Code postal | 25170 |
Code commune | 25225 |
Démographie | |
Gentilé | Étrabonnais[1] |
Population municipale |
188 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 14′ 05″ nord, 5° 44′ 36″ est |
Altitude | Min. 234 m Max. 340 m |
Superficie | 5,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saint-Vit |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Pagney (Jura) | Jallerange, Le Moutherot | Courchapon | ![]() |
N | Lantenne-Vertière | |||
O Étrabonne E | ||||
S | ||||
Rouffange (Jura) | Mercey-le-Grand |
Étrabonne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (44,3 %), forêts (26,5 %), prairies (20 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le lieu était désigné comme Strabunne en 1166 ; Strabona en 1223 ; Estrabeigne en 1266 ; Estrabonne en 1307[9].
Une voie romaine passait à proximité[Note 3]. D'après les recherches les plus récentes, c’est elle qui aurait donné son nom au village : Étrabonne serait un dérivé de « strata bona » signifiant « la chaussée de bonne qualité »[10].
En 1140 est fondée une chapelle en l’honneur des plus connus des voyageurs du nouveau testament : les Rois mages. À partir de cette date, le culte, dit des Trois Rois, va se développer et connaître la notoriété bien au-delà des frontières de la Franche-Comté[10].
Le chemin de Compostelle venant de Strasbourg et se dirigeant vers le Puy, traverse la Franche-Comté. Après avoir coupé la vallée de l'Ognon à Banne, il passe à Pagney à 3,5 km au nord-ouest d'Étrabonne.
Des vestiges d'habitations gallo-romaines ont été découverts aux Ravières[11] ainsi qu'un cimetière mérovingien.
La construction du château féodal remonte aux XIe ou XIIe siècles.
Nardin d'Estrabonne valide, en 1084, une charte concernant l'abbaye de Romainmôtier. Il serait également le fondateur du prieuré voisin du Moutherot[11],[12].
En 1140, une chapelle est dédiée aux rois mages. C'est ce qui aurait donné aux seigneurs le pouvoir de guérir les écrouelles[13].
En 1233, Jacques d'Estrabonne se déclare homme lige du comte Jean de Chalon, dont il tient le château et le territoire de la seigneurie[11].
En 1355, les seigneurs d'Estrabonne, vassaux des comtes de Bourgogne, affranchissent les habitants de la mainmorte. En 1436, Philippe le Bon, duc de Bourgogne, nomme un bailli à Étrabonne.
Au XVe siècle, après les destructions commises par les Grandes Compagnies, le château est largement remanié, vers 1450, par Guillaume III. À la mort du dernier des Estrabonne en 1471, il passe dans la famille d’Aumont[11].
En 1723, le château devint la propriété de Jean Pourcheresse, maître de forges de Fraisans. Sa fonction de ferme fait qu'il échappe à la destruction au moment de la Révolution.
La chapelle Saint-Martin actuelle, construite par l'architecte Gustave Vieille en 1830, a fait l'objet d'une réfection en 1929[11].
Le sculpteur Albert Pasche, propriétaire du château au début du XXe siècle, a réalisé le poilu du monument aux morts[14].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Besançon du département du Doubs. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la première circonscription du Doubs.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Audeux [15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Saint-Vit.
La commune était membre de la petite communauté de communes du val Saint-Vitois, créée fin 2001.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), le préfet du Doubs a arrêté le nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit notamment l'éclatement de cette communauté de communes et le rattachement de certaines de ses communes à la communauté de communes du Val marnaysien, d'autres à Grand Besançon Métropole, et deux, enfin, à la communauté de communes Loue-Lison[16]
C'est ainsi que la commune est membre depuis le de la communauté de communes du Val marnaysien.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1983 | Louis Tournier | |||
mars 1983 | mars 2001 | Claude Léonard | ||
mars 2001 | mai 2020 | André Pharisat | DVD | Retraité de l'enseignement |
mai 2020[17] | En cours | Alexandra Pharisat |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[19].
En 2019, la commune comptait 188 habitants[Note 4], en diminution de 1,05 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
229 | 274 | 278 | 318 | 301 | 267 | 273 | 253 | 248 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
206 | 184 | 195 | 203 | 200 | 191 | 157 | 156 | 146 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
138 | 140 | 135 | 100 | 111 | 97 | 93 | 85 | 96 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
79 | 92 | 91 | 101 | 101 | 111 | 158 | 172 | 190 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
189 | 188 | - | - | - | - | - | - | - |
Les enfants de la commune sont scolarisés au sein d'un regroupement pédagogique intercommunal (RPI) qui regroupe Mercey-le-Grand - Cottier - Étrabonne et compte quatre classes pour l'année scolaire 2017-2018[21].
![]() |
Blason | Coupé voûté et haussé : au 1) d’azur à la comète d’argent posée en fasce au 2) d’or au lion d’azur ![]() |
---|---|---|
Détails | Création N. Vernot, adopté le 2 juin 2003. |