Étevaux est une commune française située dans le canton d'Auxonne du département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Étevaux | |
Le lavoir. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Dijon |
Intercommunalité | Communauté de communes Auxonne Pontailler Val de Saône |
Maire Mandat |
Jean-Claude Rossin 2020-2026 |
Code postal | 21270 |
Code commune | 21256 |
Démographie | |
Gentilé | Estivaliens |
Population municipale |
314 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 19′ 23″ nord, 5° 19′ 06″ est |
Altitude | Min. 186 m Max. 228 m |
Superficie | 8,67 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auxonne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Trochères | Marandeuil | ![]() | |
Binges | N | Saint-Léger-Triey | ||
O Étevaux E | ||||
S | ||||
Cirey-lès-Pontailler |
Étevaux est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), forêts (32,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,8 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (3,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Le nom ancien de la commune serait Stavellœ[8] "petite étable"[9]; pour d'autre, son nom viendrait d'æstivale, probablement un "pâturage d'été", de même que Étivey (89), ou Étivau (h. Saint-Poil, 71). Il s'agissait à l'origine sans doute de lieux frais où l'on pouvait conduire le bétail pendant les périodes de sécheresse[10].
Au XVIe siècle, un paysan d'Étevaux entendant prêcher le P. Christophe, jésuite, à la Ste.-Chapelle, le , contre Henri IV qu'il appelait relaps et hérétique, dit tout haut qu'il ferait mieux de prêcher son Évangile, sans parler contre son roi ; il fut mis en prison durant la ligue[8].
Au XVIIIe siècle, Jean-François, seigneur d'Étevaux et du Monceau, reprit de fief de l'Epinay en 1728[11]. Avant la Révolution, le village était une annexe de Binges, dépendant du doyenné de Mirebeau. L'église est dédiée à Sainte-Madeleine. Le prieur de St.-Legeor, était seigneur et décimateur du village[8].
Au milieu du XIXe siècle, nous avons une description du village: "il est en plaine marécageuse et compte environ 50 feux (300 hab.). Il a des terres à froment et menus grains. Le finage arrosé par l'Albane contient beaucoup de bois à l'est, dont une partie est aux habitants. Les Poids et mesure sont celles de Maxilly, et la pinte de Dijon; le village dépend de la subdélégation d'Auxonne; Le bureau de la poste, et le contrôle dépendent d'Is-sur-Tille, à une lieue un tiers; quatre lieues à l'est de Dijon[8]."
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Emile Mutin | ||
mars 2001 | 2014 | Guy Brunie | ||
mars 2014 | En cours | Jean-Claude Rossin | SE | Salarié agricole |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 314 habitants[Note 3], en augmentation de 1,95 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 311 | 295 | 317 | 355 | 348 | 337 | 325 | 360 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 314 | 309 | 284 | 279 | 265 | 235 | 245 | 228 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
205 | 234 | 225 | 180 | 195 | 196 | 188 | 204 | 193 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
176 | 162 | 165 | 206 | 247 | 259 | 288 | 290 | 292 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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315 | 314 | - | - | - | - | - | - | - |
C'est la patrie de J. Patouillet, mort en 1585, âgé de 60 ans. On voit à l'église d'Etevaux, son éloge. Bemi Belleau dit qu'il était homme de grand jugement, de grande lecture, savant dans les langues et l'histoire. M. de la Mare avait composé sa vie[8].