Éragny-sur-Epte est une commune française située dans le département de l'Oise, en région Hauts-de-France.
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Éragny-sur-Epte | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Beauvais |
Intercommunalité | CC du Vexin-Thelle |
Maire Mandat |
Bernard Michalczyk 2020-2026 |
Code postal | 60590 |
Code commune | 60211 |
Démographie | |
Gentilé | Éragniens |
Population municipale |
599 hab. (2019 ![]() |
Densité | 70 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 18′ 58″ nord, 1° 46′ 29″ est |
Altitude | Min. 51 m Max. 124 m |
Superficie | 8,53 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Chaumont-en-Vexin |
Législatives | 2e circonscription de l'Oise |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.eragny-sur-epte.fr/ |
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Ses habitants sont appelés les Éragniens.
Eragny-sur-Epte est une commune de la vallée de l'Epte et du Vexin français dans l'Oise, limitrophe de l'Eure, jouxtant au sud Gisors, situé à 10 km au nord-ouest de Chaumont-en-Vexin, 26 km au sud-ouest de Beauvais, 19 km au sud de Gournay-en-Bray et à 50 km au sud-est de Rouen.
Elle est desservie par le tracé initial de 'ancienne Route nationale 15 (actuelle RD 915) qui relie Gisors à Gourfnay-en-Bray, ainsi que par le Sentier de grande randonnée.
Eragny est limitrophe de la Normandie et du Vexin normand GR125.
Le terrain présente quelques coteaux à pente douce[1].
La commune est traversée par la gare d'Éragny - Bazincourt, sur la ligne de Saint-Denis à Dieppe, mais la gare la plus proche est celle de.Gisors. Elle est désservie en 2022 par la ligne d'autocars no 7100 Paris Gisors Serqueux Dieppe[2],[3].
Sérifontaine | Flavacourt | |
Bazincourt-sur-Epte Eure |
![]() |
Villers-sur-Trie |
Gisors Eure |
Trie-Château |
Éragny est traversée par l’Epte, un affluent de la Seine, qui est bordée de zones humides.
l’association « les Belles Farios » regroupe des pécheurs[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jamericourt », sur la commune de Jaméricourt, mise en service en 1990[11] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,8 °C et la hauteur de précipitations de 700,9 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 29 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[15] à 10,6 °C pour 1981-2010[16], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[17].
Éragny-sur-Epte est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,8 %), forêts (9,8 %), prairies (8 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
La commune compte un hameau, Saint-Charles, au sud de la commune[25].
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 276, alors qu'il était de 263 en 2014 et de 251 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 86,6 % étaient des résidences principales, 1,8 % des résidences secondaires et 11,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 7,2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Éragny-sur-Epte en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,8 %) inférieure à celle du département (2,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,3 % en 2014), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Éragny-sur-Epte[I 1] | Oise[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 86,6 | 90,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,8 | 2,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,6 | 7,1 | 8,2 |
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Heriniacus au XIe siècle, du nom gallo-romain Herinius avec le suffixe acum, (domaine d'Herinius).
Le hameau de Saint-Charles porte le prénom du fondateur de la filatire de cotin qu'il y instale en 1825[26].
Sous l'Ancien Régime, la localité était propriété des princes de Conti[26].
En 1859, on comptait une manufacture de coton dénommée Saint-Charles, construite située entre Eragny et Gisors[1],[26]. A cette époque, « le manoir est détruit en' partie; des traces d'incendie subsistent dans le comble; ce qui reste est le principal corps de bâtiment de la ferme actuelle. Celle construction, avec tourelles octogonales, est entièrement en briques; on y voit deux escaliers en spirale se touchant, l'un spacieux, l'autre petit, et long deux remarquables par la confection et la solidité des voûtes qui sont aussi en briques[26] ». Les habitants soient travaillaient alors à la filature, soit avaient une activité agricole[26].
La commune a été desservie par la ligne de Saint-Denis à Dieppe à partir de 1870, facilitant les déplacements des personnes et la desserte des usines et fours à chaux du secteur.
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Chaumont-en-Vexin[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 d'un nouveau canton de Chaumont-en-Vexin
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Éragny-sur-Epte est membre de la communauté de communes du Vexin-Thelle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1962 | Émile Delafolie | |||
avant 1981 | Louis Letierce | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mai 2020 | Didier Masurier[29] | agriculteur | |
mai 2020[30] | En cours (au 19 juillet 2022) |
Bernard Michalczyk |
Les enfants de la commune sonts scolarisés à l'école de Sérifontaine, qui offre un service d'accueil périscolaire et de cantine[31].
Une maison d'assistantes maternelles a été inaugurée en 2021[32].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].
En 2019, la commune comptait 599 habitants[Note 8], en diminution de 0,99 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
226 | 276 | 318 | 316 | 495 | 560 | 563 | 600 | 572 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
569 | 565 | 513 | 477 | 480 | 467 | 524 | 492 | 525 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
536 | 617 | 615 | 568 | 630 | 480 | 405 | 437 | 449 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
450 | 475 | 461 | 508 | 542 | 552 | 558 | 564 | 586 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
608 | 599 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 25,9 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 308 hommes pour 294 femmes, soit un taux de 51,16 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,0 |
2,9 | 75-89 ans | 5,1 |
21,6 | 60-74 ans | 20,8 |
20,9 | 45-59 ans | 24,9 |
17,6 | 30-44 ans | 17,4 |
16,3 | 15-29 ans | 12,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,4 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
.
En 1884, Camille Pissarro s'y installe. Il y habitera jusqu'à sa mort à Paris en 1903. On lui doit de très belles œuvres impressionnistes et pointillistes dont Soleil de Printemps dans le pré à Eragny (1887), Le Pré à Eragny (1894). et Fenaison à Éragny (1901) (Ottawa, Musée des beaux-arts du Canada). Ses enfants y vécurent leur jeunesse avec lui, quatre d'entre eux, Lucien, Georges, Ludovic-Rodolphe et Paul-Émile y recevant l'influence paternelle qui décida de leur vocation d'artiste peintre.
On appelle d'ailleurs ces années dans la vie du peintre la « Période d'Eragny ».
En 1894 son fils Lucien appelle sa maison d'édition Eragny Press en hommage au village.
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Blason | D’argent au lion de sable armé et lampassé de gueules, accompagné en chef à dextre d’une fleur de lys et à semestre d’une palette de peintre, à la champagne ondée le tout d’azur à la bordure de gueules
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Détails | Le lion de sable (noir) aux ongles et langue de gueules (rouge) représente la famille de Manneville, seigneur de la commune. a fleur de lys, ainsi que la bordure de gueules (rouge) symbolise la famille Conti qui possédait le château, manoir des Princes de Conti. C’est aussi pour cette raison que le blason est surmonté d’une couronne princière. Le champagne ondé (partie basse de l’écu) représente l’Epte. La couleur rouge de la bordure du Prince de Conti rappelle également la Normandie limitrophe et la couleur bleu (azur) de la fleur de lys et de la palette symbolise le Vexin Français. Enfin, la palette de peintre est un hommage à Pissarro[25]. Le blason a été créé par l’Association héraldique et généalogique des Deux Vexins, puis approuvé par le conseil municipal du , puis enregistré ensuite par la préfecture de l’Oise le [25] |
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