Épinay-sur-Duclair est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Pour les articles homonymes, voir Épinay (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Seine-Maritime.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Épinay-sur-Duclair | |
![]() Vue de l'église et de la mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie |
Maire Mandat |
Catherine Thibaudeau 2020-2026 |
Code postal | 76480 |
Code commune | 76237 |
Démographie | |
Gentilé | Spiniciens |
Population municipale |
509 hab. (2019 ![]() |
Densité | 77 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 31′ 34″ nord, 0° 50′ 08″ est |
Altitude | Min. 55 m Max. 125 m |
Superficie | 6,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Barentin |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.epinaysurduclair.fr |
modifier ![]() |
C'est un village situé sur le plateau, entre Caudebec-en-Caux et Barentin (Seine-Maritime).
![]() |
Betteville | Blacqueville | Blacqueville | ![]() |
Saint-Wandrille-Rançon | N | Saint-Paër | ||
O ÉPINAY-SUR-DUCLAIR E | ||||
S | ||||
Sainte-Marguerite-sur-Duclair | Sainte-Marguerite-sur-Duclair | Saint-Paër |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Jumièges », sur la commune de Jumièges, mise en service en 1978[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de précipitations de 844,1 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Épinay-sur-Duclair est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78 %), prairies (11,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), forêts (0,4 %), zones urbanisées (0,3 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Spinetum en 1156[21], sancti Martini de Spineto en 1163, In parrochia Sancti Martini de Spineto en 1213, 1227, 1242 et 1258, Spinetum vers 1240, Espinay en 1337, Espiney en 1403, Espinay en 1472, Saint Martin d'Espinay en 1717 (Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, 1354, 741.), Saint Martin d'Espiney sur Ducler en 1472, Epinay entre 1715 et 1757, Epinai sur Duclair en 1740, Epinay-sur-Duclair en 1953[22].
L'ancien nom d'Épinay-sur-Duclair était Saint-Martin[23] aux XIe et XIIe siècles[22]. Épinay est une formation toponymique romane basée sur le mot épine au sens plus général de « ronce »[21], suivi d'une terminaison -ay, qui note le suffixe collectif -ei et désigne un ensemble de végétaux appartenant à la même espèce. Il se poursuit aujourd'hui dans le suffixe collectif féminin -aie que l'on rencontre par exemple dans ronceraie, chênaie, etc.
Épinay, peut revendiquer être la véritable terre d'origine d'une famille noble importante : Epinay ou Des Hayes, famille aujourd'hui désignée sous le nom d'Epinay-Saint-Luc.
Remarque : l'homonymie avec Épinay-sur-Seine est sans doute partielle (voir ce nom), en revanche homonymie avec l'ancienne paroisse d’Épinay (Seine-Maritime, Spinetum vers 1020), réunie à celle de Saint-Aubin-en-Rivière sous le nom de Saint-Aubin-Épinay[21].
Épinay-sur-Duclair, plus que les trois autres communes portant aussi le nom d'Épinay, peut revendiquer être la véritable terre d'origine d'une famille noble importante : Epinay ou Des Hayes, famille aujourd'hui désignée sous le nom d'Epinay-Saint-Luc. Une branche est domiciliée au château de Montgiron à Veilleins. Les armes sont « d'argent, au chevron d'azur, chargé de onze besants d'or, couronne ducale et supports avec deux licornes ».
À la fin du XVIIIe siècle, les principaux propriétaires nobles sur la commune étaient Titaire de Glatigny, Le Boucher de la Giffarderie et Compoint du Boulhard. Nicolas Chantin, fort de plus de 1 600 livres de revenus en 1778, y possédait aussi plus de 100 acres de terre qu'il exploitait. Un siècle plus tard, la bourgeoisie normande investissait dans les terres. Nous y trouvons Alexandre Lair à Fréville, Paul Bellet à Rouen, Victorien Aubert à Duclair, Étienne Levaillant domicilié à Guebarville, Pascal Leguillon domicilié à Blacqueville.
La commune d'Épinay intégra, en 1795, le 19e canton de la Seine-Inférieure dont le siège était alors à Fréville. Lemetais, élu délégué, représentait Épinay au conseil du canton. Dans un souci de centralisation, Fréville perdit son titre de chef-lieu de canton en 1800 et Épinay intégra le canton de Duclair.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Épinay fut occupée par les Allemands. On suppose qu'il y avait 400 soldats allemands, alors que la population d'Épinay ne dépassait pas les 250 habitants, cela fut donc difficile à vivre pour les habitants. Il existe encore des traces de l'occupation allemande, puisque l'on peut retrouver un blockhaus dans un champ.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1848 | 1882 | Onésime Chantin[Note 8] | ||
1902 | Tasserie | |||
1929 | 1940 | Alfred Hébert | ||
1940 | 1941 | Rabardy | ||
1941 | 1945 | Georges Pécot | ||
1945 | 1949 | Léon Bersoult | ||
1949 | Émile Berneval | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1989 | 8 novembre 2007 | Denise Carpentier[Note 9] | Agricultrice Décédée en fonction | |
2008 | mai 2020 | Jean-Jacques Crochemore[24] | Ancien salarié de l’industrie pétrolière | |
juillet 2020[25] | En cours (au 10 août 2020) |
Catherine Thibaudeau |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 509 habitants[Note 10], en diminution de 3,6 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 389 | 426 | 363 | 324 | 338 | 348 | 331 | 303 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
300 | 306 | 277 | 258 | 278 | 259 | 273 | 269 | 247 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
255 | 247 | 245 | 251 | 252 | 242 | 216 | 252 | 227 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 219 | 229 | 265 | 322 | 386 | 478 | 496 | 508 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
538 | 509 | - | - | - | - | - | - | - |
Église dédiée à saint Martin et datant du XVIe siècle.
Dès le début de sa fondation, l'église était une étape importante du pèlerinage qui s'effectuer entre les deux grandes abbayes normandes, à savoir les abbayes de Jumièges et de Saint-Georges de Boscherville. La coutume voulait que quand, on arrive devant l'église d'Épinay, on devait déposer sur la porte des fers à cheval, car saint Martin était le saint protecteur des animaux.
Sur la porte de l'édifice, on peut retrouver des représentations de deux saints :
Ces deux représentations hagiographiques sont des moyens pour les habitants de l'époque, qui ne savaient pas lire, de voir deux scènes de la chrétienté, à savoir la charité et la foi.
L'église fut victime d'un grave incendie dans la nuit du 8 au . La nef et une partie du chœur ont été reconstruites en 1817. La commune acheta l'ancien presbytère (maison Baudribos) pour le démolir en 1886 et y faire un jardin. On construisit en 1888 un nouveau presbytère juste à côté.
Aujourd'hui, l'église est classée au patrimoine des monuments historiques.
Sur les autres projets Wikimedia :